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31/07/2009

Vacances (suite)

Après le 14 juillet, Catherine est partie avec les enfants à Saint-Brévin, sur la côte Atlantique, en s'arrêtant une journée en Normandie, chez Papy et Mamie.

Peu après le départ, elle s'est fait une belle frayeur sur l'autoroute, avec une panne d'injection sur la voiture sortant de la révision. En fait, après remorquage et examen du moteur par un garagiste, il est apparu que l'injection était coupée par...une feuille de plastique posée dans le moteur par le mécanicien qui a fait la révision pour marquer la date et le kilométrage de ladite révision, laquelle avait glissé devant l'injection. Merci Renault Minute !

La feuille enlevée, Catherine a pu rejoindre la Normandie sans encombres, quoique tard le soir, puis Saint-Brévin le surlendemain.

Elle a passé la semaine en mobile home, dans le même camping que Valérie, la marraine de Vincent, ses enfants Eva, Robin et Jeanne, les filles de la soeur de Marc, le parrain de Benjamin, Solène et Dorine, et les parents de Marc.

Le beau temps n'a pas été au rendez-vous de cette semaine, avec beaucoup de vent, de la pluie et de la fraîcheur. Il a fallu acheter des combinaisons aux enfants pour qu'ils se baignent dans l'océan et le cerf-volant a été de sortie. Les enfants se sont tout de même bien amusés, avec beaucoup de parties de cartes pour occuper les après-midi pluvieuses. Thibaut s'est mieux entendu avec Solène, 15 ans, qu'avec la petite Jeanne, tant et si bien qu'il lui a fait une demande en mariage. Aux dernières nouvelles, Solène réfléchit encore.

Après avoir profité de la matinée ensoleillée et chaude du samedi, Catherine et la petite troupe sont bien rentrés.

Dès le lendemain nous sommes partis faire une belle randonnée de 10 kilomètres, de Monthermé à Monthermé par Bogny, d'une rive à l'autre de la Meuse, en passant par le massif des 4 fils Aymon, auquel on accède par un chemin qui se faufile entre de hautes fougères, puis par le site de la Roche à l'Hermitage, en face, qui est l'endroit ou l'enchanteur Maugis, le cousin des fils Aymon, aurait choisi de finir sa vie, dans la solitude et le dénuement.

La semaine s'est poursuivie par un petit voyage de 3 jours entre Ardennes, Meuse et Meurthe-et-Moselle.

Première étape : le Nord-Est des Ardennes, avec un premier arrêt à Vaux-les-Mouzons, pour voir de près les 3 premières éoliennes construites dans le département. Leurs mensurations sont les suivantes : 2,3 MW, 98 m de hauteur de mât et 70 m de hauteur de pales. Depuis, ces éoliennes ont été rejointes par une douzaines d'autres dans le département.

Quelques kilomètres plus loin, nous avons visité le fort de Villy La-Ferté, dernier ouvrage de la ligne Maginot. Le fort est tombé le 18 mai 1940 avec ses 107 soldats, 3 tués par un obus tombée dans la cloche de tir et 104 asphyxiés par les gaz allemands. C'est un fort composé de 2 blocs reliés par un couloir creusé à 35 m de profondeur et de 260 m de longueur, dont la visite est très intéressante car ses équipements sont restés tels qu'ils étaient lorsqu'ils ont été découverts après la guerre : cuisine, chambres, machines à renouveler l'air, dispositif permettant de faire fonctionner les tourelles de tir à éclipse... Merci à son jeune guide qui nous a fait partager sa passion pour cet ouvrage et la mémoire des hommes qui l'ont défendu (pour en savoir plus : www.ouvragelaferte.fr).

Sur la route de Metz, nous avons fait un court arrêt au coeur de la belle citadelle de Montmédy, dans la Meuse.

 A l'hôtel nous avons du prendre 2 chambres et Benjamin a dormi avec moi. En pleine nuit, j'ai été réveillé par quelqu'un qui toquait à la porte...c'était mon Benjamin, qui avait rêvé que sa maman avait tapé à la porte, s'était levé, avait ouvert la porte, était sorti de la chambre à la recherche de sa maman, puis s'était réveillé dans le couloir de l'hôtel !

Deuxième étape : la visite du zoo d'Amnéville, qui présente, dans un cadre très agréable, un grand nombre d'animaux avec, pour certains, un objectif de reproduction en vue de leur réintroduction dans leur milieu naturel en liaison avec des associations locales. On peut y voir, entre beaucoup d'autres, des ours polaires et des tigres blancs de Sibérie, des singes araignées qui marchent debout comme nous, une famille d'orang-outangs, ainsi qu'un wallaby albinos.

La visite est agrémentée par des « spectacles », consistant soit à donner à voir les animaux en les nourrissant, comme les ours polaires ou les hippopotames, soit à faire faire des numéros à des animaux : les otaries évidemment, mais aussi des perroquets et un spectacle d'aigles faisant intervenir une quarantaine d'individus, du faucon pèlerin au condor des Andes.

Nous avons également pu assister à la douche d'un éléphant et à son coup de colère vraiment impressionnant quand les soigneurs ont fait semblant de partir en le laissant dans sa cage parce qu'il ne leur obéissait pas. Nous avons fini la visite par la contemplation d'une panthère noire jouant avec son petit.

Dernière étape : la visite de Verdun et ses environs. Nous avons commencé tranquillement par une visite de la ville en petit train, qui nous a permis d'avoir un bon aperçu de cette petite ville marquée par les ouvrages de défense et les édifices religieux : l'alliance du sabre et du goupillon !

L'après-midi a été consacrée aux lieux de mémoire, en commençant par le mémorial de Verdun, qui offre une belle et didactique exposition sur la bataille de Verdun de 1916, qui a duré 300 jours et a fait 300 000 morts et 400 000 blessés, et la vie quotidienne des soldats dans les tranchées. Nous avons ensuite rejoint l'ossuaire de Douaumont et ses 130 000 sépultures, puis avons visité le fort de Douaumont. Ce fort, qui avait été quasiment désaffecté mi-1915 au profit du front de la Somme, a été pris par les Allemands sans combat dès le début de la bataille et a en fait été utilisé par eux pendant toute la bataille de Verdun. Il a été repris par les français en novembre 1916, en fait par un bataillon de marocains. La visite de ce fort nous a paru finalement moins intéressante que celle du fort de La-Ferté car il y reste moins de choses à montrer.

Nous avons fini la journée par une visite de la citadelle souterraine de Verdun. Sur un wagonnet du type de ceux des trains fantômes, nous avons traversé des galeries dans lesquelles étaient reconstituées, soit à l'aide d'objets, soit à l'aide de petits films, des scènes de la vie quotidienne des soldats dans cette citadelle et dans les tranchées. La visite s'est terminée par une reconstitution de la scène du choix du soldat inconnu par un soldat rescapé, le 10 novembre 1920 parmi 8 cercueils de soldats inconnus. Pour la petite histoire, sachez qu'il a choisi le 6ème cercueil car l'addition des chiffres de son régiment faisait 6 et car il appartenait au 6ème corps d'armée.

Nous avons ensuite rejoint Charleville en fin de journée, tous très enchantés par cette petite excursion.

Place maintenant à Biscarosse, où Catherine va partir dans quelques jours avec les enfants, avant que je la rejoigne une semaine plus tard.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

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