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19/01/2008

Givet - Dinant

Givet - Dinant, c'est le morceau de voie ferrée qui manque pour relier les Ardennes françaises à la Belgique par le train et éviter que ce département "au coeur de l'Europe" ne soit un cul-de-sac ferrroviaire de la France.

Sachez qu'aujourd'hui, pour aller en train de Reims, Charleville-Mézières ou Sedan en Belgique, il faut passer par Paris, et tout cela parce qu'il manque environ 23 km de voie ferrée qui ont existé, mais qui ont été fermés un jour, pour je ne sais quelle impérieuse nécessité de rentabilité.

Même si la réouverture de cette ligne est inscrite dans le contrat de projet Etat-Région 2008-2012, cela n'est pas encore gagné...., mais ceci est une autre histoire à l'écriture de laquelle je compte bien participer dans mon travail.

Givet et Dinant, ce sont aussi les villes où nous sommes allés nous promener dimanche dernier, par un beau soleil printannier.

Première destination, Givet, où se sont déroulés les championnats des Ardennes de cross auxquels ont participé Benjamin et Vincent.

Givet (pour en savoir plus, voir le site de la ville www.givet.fr ) est la ville la plus au nord de "la pointe" (c'est ainsi que l'on nomme l'excroissance qui prolonge territoire français vers le nord, à l'intérieur du territoire Belge, le long de la vallée de la Meuse), frontalière de la Belgique. Cette ville, qui a successivement appartenu aux évêques de Liège puis à Charles Quint, a été donnée à la France en 1678 par le traité de Nimègue.

Cette jolie petite ville est célèbre pour sa pierre bleue, dite "pierre de Givet", qui donne un cachet particulier à ses maisons et monuments, son fort de Charlemont, édifié par Charles Quint, qui accueille aujourd'hui le camp d'entrainement commando de l'armée le plus rude de la France métropolitaire, et pour avoir donné naissance à Etienne Méhul, compositeur qui a, entre autres, écrit "le chant du départ".

Dans le beau cadre du parc de Monbijou, transformé en bourbier par les pluies de la semaine dernière, Benjamin et Vincent ont participé à la course des poussins, longue de 1440m, et se sont classés respectivement 21ème (6'45'') et 44ème (7'32''). Vincent est néanmoins 10ème de sa classe d'âge et ce, malgré une chute consécutive à un croche pied d'un adversaire peu fair-play.

Après avoir nettoyé nos coureurs, nous sommes allé faire une promenade en ville, avant de manger un très bon couscous dans la maison natale d'Etienne Méhul. Puis nous sommes partis au nord, vers Dinant, en longeant la Meuse, dont la vallée est très belle.

Dinant (pour en savoir plus, voir le site internet d'office du tourisme de Dinant : http://www.dinant-tourisme.be/)  est une ville de la haute vallée de la Meuse, dans la province de Namur, remarquable pour sa citadelle. Cette ville a connu de nombreux massacres, sacs et guerres en raison de sa situation stratégique, sur un des rares ponts sur la Meuse et de sa situation de ville frontalière. Le sac de Charles le Téméraire en 1466 est dans toutes les mémoires, marqué par une terrible répression : 800 dinantais ont été jetés 2 par 2 attachés dos à dos dans la Meuse. C'est aussi la ville où le sous-lieutenant de Gaulle a été blessé en août 1914, alors qu'il combattait les allemands avec un détachement français venu prêter main-forte aux belges envahis.

Cette ville a donné son nom à la dinanderie (travail du cuivre) et le saxophone y a été inventé.

C'est aujourd'hui un haut lieu du tourisme des Ardennes Belges. Nous avons visité la citadelle, qui surplombe la ville et la vallée de la Meuse, à laquelle on accède, soit par un escalier escarpé de 409 marches, soit par un téléphérique (téléférique en wallon). Comme les enfants ont insisté pour prendre le téléphérique, c'est la mort dans l'âme que nous avons dû nous résoudre à renoncer aux escaliers pour monter à la citadelle. Mais, pour le retour, nous avons fait preuve de fermeté et tenu bon pour prendre les escaliers.

Tout le monde a bien apprécié la visite guidée de ce fort, qui offre une belle vue sur la ville et la vallée et comporte à l'intérieur quelques expositions d'armes et quelques mises en scène intéressantes, dont la reconstitution des tranchées de la première guerre mondiale dans une salle qui a été desaxée par les bombardements.

Pour finir, voici quelques nouvelles des enfants :

- Vincent a enfin perdu sa deuxième dent, sans toutefois la perdre comme la première. La souris a donc pu la récupérer sans difficultés cette fois-ci en échange de quelques euros.

- Thibaut dénombre des objets jusqu'à 10, reconnaît toutes "ses" lettres, celles de son prénom, et écrit THI tout seul, en lettres bâtons, de gauche à droite comme de droite à gauche.

- Benjamin va très bien !

 

02/01/2008

Bonne et heureuse année 2008 !

Benjamin, Vincent, Thibaut, Catherine et Renaud vous souhaitent à tous une bonne et heureuse année 2008.

Qu'elle vous apporte beaucoup de bonheur et une bonne santé et qu'elle voie vos projets couronnés de succès !

Nous avons passé un très bon réveillon à Auxerre et nous avons revu avec beaucoup de plaisir, mais trop rapidement faute de temps, Gérard et Marie-Claude, la famille FFQ, Rachid, Béatrice et les 4 filles qui nous ont reçu avec des galettes délicieuses, ainsi que la nounou de Thibaut et sa famille. A tous ceux que nous n'avons pu voir, anciens voisins, ancienne maîtresse (d'école) de Benjamin et copains des garçons, promis, nous passerons la prochaine fois.

Merci à Anne-Sophie et Richard pour nous avoir gentiment hébergés et à Christelle et Jean-François pour leur accueil mardi soir.