Jours blancs aux Ménuires

Nous sommes donc partis skier la semaine dernière aux Ménuires, en Savoie, dans ce qui est annoncé comme le plus grand domaine skiable du monde avec les "3 Vallées", qui relient Courchevel, Méribel, Les Ménuires et Val Thorens.

Finies donc la navette en bus pour rejoindre les pistes de Flaine, et la marche avec les chaussures de ski au pied qui réveillait la douleur au genou de Catherine, avantageusement remplacées par le départ et le retour skis aux pieds devant la porte de l'immeuble.

Par contre, l'inconvénient de la Savoie, c'est sa difficulté d'accès, avec une seule route entre Bourgoin-Jallieux et Moutiers qui, forcément, embouteille fortement, si bien qu'il nous a fallu pas moins de 6 heures pour faire Lyon - Les Ménuires, atteints bien après la nuit tombée et la fermeture du magasin de location des skis.

Dès le dimanche matin, alors que nous envisagions d'entamer la deuxième descente de la journée et avant que la neige ne commence à tomber, Vincent, que nous avions perdu de vue et que nous attendions impatiemment au bord de la piste, nous appelle pour nous prévenir qu'il s'est fait renverser par une charmante skieuse, et qu'il s'est fait mal au poignet en tombant. Il fini par nous rejoindre, mais la douleur est trop forte, et Catherine l'emmène au centre médical où, après une certaine attente, le verdict de la radio tombe : fracture en bois vert de l'extrémité distale de la diaphyse radiale gauche ! Autrement dit, une petite fracture du radius avec pose d'une résine sur le bras gauche pour 1 mois.

Fini donc le ski, au moins pour les prochains jours. Il retentera l'expérience le jeudi, alors que le temps s'était enfin mis enfin au beau fixe, mais le stress et la peur de tomber sur son bras ont été vite trop forts et j'ai raccompagné Vincent à l'appartement à la mi journée, où il a retrouvé son ordinateur et ses jeux.

Le plus étonnant dans cette histoire est que, de retour à Troyes, la radio de contrôle faite 10 jours plus tard ne montre aucune trace de fracture. Un examen de la radio prise sur place par les médecins troyens ne laisse rien apparaître non plus ! Alors vraie ou fausse fracture ? En tout état de cause, on enlève sa résine à Vincent lundi prochain, et il n'a pas skié de toute la semaine, hormis la tentative peu fructueuse du jeudi.

Consolation pour lui, le temps n'a pas été de la partie et Catherine est très loin d'avoir eu son quota de soleil. En effet, la neige est tombée abondamment, plus ou moins accompagnée par un vent fort qui a souvent entraîné la fermeture de parties importantes du domaine skiable et des liaisons vers les autres vallées.

Si le mauvais temps ne nous a pas empêchés de skier et nous a permis de bénéficier d'une excellente poudreuse, même si parfois la neige fouettait très fort le visage, il ne nous a pas permis de profiter de tout le domaine skiable, ni de savourer pleinement les pentes et la poudreuse, obligés que nous étions de skier prudemment en absence de visibilité.

Un après-midi de tempête de neige, nous avons fait le choix de dévaler les pentes de la piste de luge de 4 kilomètres qui a été aménagée près des pistes de ski. Mais même si nous y avons pris beaucoup de plaisir, l'absence de visibilité et la neige fraîche qui freinait les luges ont un peu limité nos sensations. C'est donc une expérience à tenter à nouveau mais par beau temps.

Dans l'ensemble, sauf Vincent, nous avons tout de même passé un agréable séjour au ski dans une station qui mérite d'être revue avec une météorologie plus favorable.

Au retour, après un court crochet par Voiron, où nous avons été très gentiment accueillis par Véronique, la marraine de Thibaut, et Yves son mari, Benjamin a fait son stage de réglementation en vue de son diplôme du BNSSA, Thibaut a rejoint son stage de natation, et Vincent a repris le tennis de table malgré son plâtre et s'est inscrit pour passer rapidement son code, avant de commencer les cours de conduite en vue de la conduite accompagnée.

A bientôt pour quelques photos de notre séjour aux Ménuires, puis les suites de nos aventures.