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21/02/2010

En revenant de la Lorraine

Les vacances de février touchent à leur fin et toute la famille est à nouveau réunie après différents séjours en Lorraine.

Benjamin est rentré vendredi soir, fatigué mais enchanté de son stage de natation à Amnéville. Au programme chaque jour, environ 1 heure de footing, deux séances de 2 heures de natation et quelques exercices de musculation. Au total, Benjamin aura nagé près de 45 km en 5 jours d'entrainement intensif. L'objectif de ce week-end est donc de bien récupérer avant de reprendre l'école.... et l'entraînement dès lundi.

Le reste de la famille est bien rentré jeudi soir d'un court séjour à La Bresse dans les Vosges, où elle était partie, sur la foi de prévisions météorologiques optimistes, chercher un peu de soleil.

Après un départ de Charleville le lundi après-midi, sous une neige abondante rendant la route difficilement pratiquable au-dessus de Sedan et en Belgique, le soleil était effectivement au rendez-vous le mardi dans les Vosges.

Malgré une mise en route un peu difficile en raison de l'épuisement des stocks de petits skis à louer dans la station, nous avons enfin pu découvrir les pistes de La Bresse à partir de la fin de matinée. Les pistes sont bien sûr moins difficiles que dans les Alpes, sauf peut-être la noire qui est un vrai mur à bosses verglacées et sur laquelle Vincent a eu bien du mal à faire un virage, et moins longues aussi. Toutefois, la station offre un éventail de pistes bleues et rouges suffisant pour prendre du plaisir skis aux pieds. La grande majorité des pistes est tracée au milieu d'une forêt de feuillus que mes connaissances en botanique ne m'ont pas permis d'identifier (des hêtres ?), ce qui change beaucoup des sapins alpins. Tandis qu'en haut, sur le Kastelberg, on skie sur les chaumes, dans un paysage ouvert qui nous offre une belle vue sur la chaîne des Vosges.

Nous avons bien profité de cette première journée même si, en raison du monde, nous avons pas mal fait la queue aux remonte-pentes, et bien nous en a pris car la pluie s'est invitée dès le lendemain matin.

Après avoir vérifié qu'il pleuvait également en station, nous avons décidé de ne pas skier et de faire quelques visites dans les environs. Nous avons commencé par une saboterie artisanale à La Bresse où nous avons tout appris sur la fabrication des sabots sur des machines antédiluviennes.

L'après-midi, nous nous sommes dirigés à Le Thillot, pour visiter "les Hautes Mynes", qui sont d'anciennes mines de cuivre des Duc de Lorraine, exploitées entre 1560 et 1761. La visite commence par la maison d'accueil, où sont présentés des petits films et une exposition. Nous avons pu ainsi découvrir le travail dans la mine, du creusement des galeries souterraines suivant les différentes techniques successivement mises en oeuvre, à la transformation du minerai en cuivre, ainsi que la vie quotidienne des mineurs. Puis, nous nous sommes rendus sur le site des mines pour visiter des galeries, alors qu'une épaisse couche de neige ne nous a pas permis d'apprécier le paysage minier qui fait aussi, paraît-il, la qualité de ce site.

Dans la plus grande des galeries, qui se visite avec un guide un peu bourru, nous avons cheminé difficilement, sauf Thibaut et Vincent, dans un boyau étroit et peu élevé, dont les parois étaient recouvertes de glace et nous avons pu voir nettement les marques des outils qui ont servi à son percement. Nous avons aussi pu y voir deux minuscules chauve-souris qui y hibernaient à poings fermés, si j'ose dire, accrochées au plafond de la mine. La deuxième était recouverte de goutelettes d'eau qui lui faisaient une sorte de cotte de maille argentée très seyante.

Une deuxième mine se visite librement et on y trouve sur la voie de roulage composée de deux rails en bois, un petit charriot de bois appelé "chien de mine", qui était poussé par un "coureur de chien" et était guidé sur la voie de roulage par un clou de guidage qui se logeait entre les deux rails de bois.

Je vous recommande cette visite si vous passez dans les environs.

Le lendemain, jour du retour, les éclaircies annoncées ont pris leur temps pour s'installer sur La Bresse et c'est sous la pluie que nous avons commencé notre journée de ski. Thibaut était grognon, voire pleurnichard, il n'avait pas très envie de skier et était surtout très gêné par le poncho "ridicule" que nous lui avions acheté pour le protéger de la pluie et par l'absence de visibilité. Heureusement le soleil est revenu en tout début d'après-midi contribuant à regonfler le moral de Thibaut qui s'est aussitôt remis à skier en chantant, comme il le fait d'habitude, jusqu'à l'heure du départ.

Nous nous sommes promis de revenir par beau temps à La Bresse passer quelques jours de ski.

A bientôt pour de nouvelles aventures de la famille BVTCR.

 

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