Tempête de neige dans les Ardennes

Si tout va bien, le fameux proverbe Ardennais « neige en novembre, Noël en décembre », devrait se vérifier cette année.

En effet, deux événements ont marqué notre dernier week-end : le cross de la Warenne et la neige.

Commençons par le cross de la Warenne, qui s'est déroulé dimanche, après la neige de samedi, et juste avant celle de dimanche, dans un froid humide et sur un terrain lourd, comme disent les spécialistes des courses hippiques.

Première occasion pour les enfants d'étrenner leur nouveau maillot jaune de l'ACCM et on peut dire que leurs entraîneurs ont été satisfaits de leur prestation : Vincent, après un départ canon, peut-être un peu rapide, termine 12ème, en 4'53'', à près de 30 secondes du 1er et gagne par équipe. Benjamin termine 9ème, en 4'19'', à 20 seconde du 1er. Il ne gagne toutefois pas par équipe car il est 5ème de son club.

En début d'après-midi, cela a été à mon tour de m'élancer, dans des conditions climatiques qui ont commencé à se dégrader fortement avec du vent très fort dès le début de la course et la neige qui s'est invitée dans la deuxième partie du parcours. Pour être à la hauteur des enfants, j'ai fini 13ème, mais 1er vétéran et 1er par équipe vétéran.

La neige, quant à elle a été omniprésente, avec une première forte averse le samedi de bonne heure, qui a blanchi les routes. Cela a été l'occasion de faire quelques petits dérapages contrôlés en voiture dans notre rue, histoire de faire un peu peur à Catherine, en emmenant Thibaut chez le médecin, pour se faire diagnostiquer une angine...blanche comme neige. Heureusement, nous nous étions aperçus la semaine précédente que les pneus étaient lisses et nous venions de les faire changer.

Il a neigé à nouveau samedi après-midi quelques centimètres supplémentaires qui ont permis à Benjamin de faire un beau bonhomme de neige avec un chat à ses pieds, qui subsistent encore dans le jardin à cette heure.

Mais le plus beau restait à venir dimanche, avec une tempête de neige comme les ardennais n'en avaient pas vue depuis longtemps. En 3 heures à peu près, la couche a atteint 15 cm dans Charleville, semant une belle pagaille parmi les automobilistes surpris et procurant un grand plaisir aux enfants. Il était amusant de voir, en ville, dans la nuit tombée de la fin d'après-midi, sous les flocons redoublant d'ardeur, les familles sortir avec les enfants en combinaison de ski pour faire des bonshommes de neige ou des batailles de boules de neige sur les trottoirs, dans la lumière bien particulière, jaunâtre, créée par le reflet de la neige sous les lampadaires.

Il faut espérer que le froid persistera suffisamment pour que la station de ski de fonds de La Chapelle, au-dessus de Sedan, puisse être ouverte le week-end prochain et que nous puissions en profiter en famille.

En tous les cas, toute cette neige a réveillé le Père Noël qui, se croyant déjà fin décembre, est descendu à Charleville pour le temps de l'arbre de Noël de la DDE, et n'a pas manqué de prendre un Thibaut ravi dans ses bras.

l'abécédaire sportif de Vincent

Voici un texte écrit par Vincent, basé sur la déclinaison de l'alphabet (si vous trouvez un sport commençant par la lettre i, merci de poster un commentaire !) :

Celui qui s'Abritait pendant le Basket,

qui se Blessait lors du Canoé,

qui Cherchait quelqu'un pour Danser,

qui se Dandinait pendant l'Escrime,

qui Evitait les entraînements de Foot,

qui ne Fichait rien pendant la Gym,

qui Gémissait pendant le Hand-Ball,

qui Hurlait qu'il aimait l'Imitation,

qui s'Inclinait au Judo,

qui Jaunissait pendant le Karaté,

qui Kidnapait les Lutteurs,

qui Lisait pendant la Musculation,

qui Mangeait en Nageant,

qui Narguait les champions Olympiques,

qui s'Obligeait à jouer à la Pétanque,

qui Parlait lors du Qi Gong,

qui se Qualifiait au Rugby,

qui Rackettait les Sportifs,

qui Saluait les Tennismen,

qui Téléphonait aux ULM,

qui Utilisait un Vélo,

était mon grand-père.

Des vacances actives

Après près de 2 mois d'école sans interruption, les enfants et Catherine ont vu arriver les vacances de la Toussaint avec beaucoup de plaisir.

Cette année, pas de voyage ou de grand déplacement vers Lyon comme d'habitude car je n'ai pu prendre que les quelques jours de vacances de la deuxième semaine.

Nous sommes donc restés à Charleville-Mézières la première semaine.

Les vacances ont commencé avec la visite des icaunais Pascale, Marc, Sylvie et Philippe qui ont prudemment attendu que Sedan - Charleville soit passé pour venir nous voir dans les Ardennes. Cela ne les a pas empêché, après une courte visite de la place Ducale et du centre de Charleville, de courir une bonne vingtaine de kilomètre le long de la Meuse entre Monthermé, où je les ai déposés et Charleville, d'où je suis parti à leur rencontre. Le lendemain, retour à Monthermé, mais cette fois-ci pour une promenade sur la crête qui surplombe la ville et la Meuse. Nous avons passé un très bon week-end en leur compagnie et leur visite nous a fait très plaisir. J'espère qu'ils ont eux aussi apprécié leur séjour et qu'ils reviendront vite nous voir.

Après leur départ, j'ai emmené Benjamin au domaine de Vendresse, où avait lieu la vidange annuelle des étangs de pisciculture, dans lesquels nage Bébert, un bel esturgeon d'1m50 et de 27 kg. Nous ne l'avons pas vu mais nous avons assisté à quelques belles prises.

Benjamin en a profité pour pêcher sa première truite. Après quelques essais infructueux et beaucoup de noeuds à son fil, une belle truite d'une trentaine de centimètres de longueur s'est laissée tenter par le grain de maïs accroché à son hameçon et a été ferrée de main de maître par Benjamin. Il n'était pas peu fier de sa prise, qu'il a dégustée le surlendemain. Il l'a trouvée très bonne......mais avec beaucoup d'arrêtes.

La première semaine, Catherine a beaucoup fait le taxi pour emmener les grands à leurs activités sportives : Vincent a suivi en partie le stage organisé par son club de tennis qui allie tennis et autres sports le matin et activités diverses l'après-midi. Benjamin a alterné participation au stage de tennis et stage de natation un jour sur deux. Benjamin commence à bien nager et à bien avancer dans l'eau et il adore vraiment cela. Il sait désormais nager le papillon.

Samedi, nous sommes partis à Courbevoie, chez les parents de Catherine qui nous ont gentiment offert l'hospitalité, plus le gîte que le couvert d'ailleurs, pour un programme assez chargé.

A peine arrivés, nous sommes allés avec Benjamin et Vincent au théâtre Fontaine pour voir l'Avare de Molière, joué par la troupe de Colette Roumanoff, avec une très bonne interprétation à destination d'un jeune public. Même si les enfants n'ont pas tout compris car le vocabulaire de la pièce n'est plus toujours couramment usité et si Vincent a souvent regardé sa montre, ils ont néanmoins apprécié le spectacle et se sont dits prêts à retourner voir une autre pièce.

Dimanche matin, Catherine a emmené les enfants à un salon à destination des enfants qui se terminait porte de Versailles, pendant que je suis allé ramer à mon ancien club de la Basse-Seine. Les enfants on bien aimé le salon et sont rentrés avec une grande quantité de prospectus divers. Le développement durable a encore du chemin à faire, même si beaucoup d'entre-eux ont fini au tri sélectif.

Dimanche après-midi nous avons rendu visite à Mireille et Caroline, ma filleule, qui n'avaient pas revu les enfants depuis leur dernière visite à Monéteau qui remontait au moins à 3 ans. Elles nous ont très bien accueillis et nous ont fait partagé les photos de leur voyage à New-York.

Nous les avons quittées pour rejoindre Pascal, le parrain de Vincent, et Sylvie. Nous avons passé la soirée avec eux, une soirée inoubliable pour Vincent qui est reparti avec une collection complète de livres pour enfant que le fils de Sylvie ne lira plus. Avec tous ces livres, Vincent a au moins de la lecture jusqu'à Pâques !

Nous avons fini ce mini séjour parisien avec Marc, Valérie et leurs enfants par une longue journée à Disneyland. Il y a fait un temps printanier et il paraît qu'il n'y avait pas trop de monde. C'est quand même une bonne école de la patience et les attractions se méritent, même si le système du "fast pass, qui permet de réserver un droit de passage pendant un créneau horaire défini permet d'éviter la queue sur les principales attractions. Toutefois ce système ne marche pas sur toutes les attractions et notamment sur celles à destination des plus petits. Catherine, Valérie, Jeanne et Thibaut ont donc du faire quelques longues queues. Les enfants ont évidemment bien aimé, et les grands ont surtout apprécié Space Mountain 2, sorte de grand-huit dans l'espace, qu'ils ont fait plusieurs fois. Cette journée marathon s'est conclue par le retour à Charleville-Mézières.

Pour finir, voici une chanson dont les paroles ont été écrites par Benjamin. Pour la musique, à vos notes !

J'aime pas les poires,

J'aime pas les poires,

Demain il y aura un nouvel espoir.

On mangera de la tartiflette,

Assaisonnée d'un jus de chaussette.

On mangera une fraise au dessert,

Sucrée bien évidemment.

Suivie d'un yaourt nature,

Salé comme ma confiture.

On ira bosser au boulot,

Comme une bande de zigotos.

On rentrera à la maison,

Pour manger comme des petits cochons, dim dom.

Di di dam, di di di dam,

Di di dom, di di di dom.

Hier on a fait la fiesta,

Didi didadi di di do boom boom.

Et on a mis des projecteurs,

Pour faire peur aux usurpateurs.

On est allé se laver les dents,

Toujours en bafouillant.

A la fin on s'est endormi,

La chanson elle est finie,

On se retrouvera lundi.

Di di di dam, di di di dam.