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07/05/2011

Entre Troyes et Charleville

Je pars désormais tous les dimanche soirs pour Troyes, laissant Catherine seule avec les enfants jusqu'au vendredi soir, ou au samedi après-midi s'il y a une manifestation le samedi matin qui requiert ma présence.

La deuxième semaine des vacances, Papy Jean et Mamie Lène sont venus garder Vincent et Thibaut, tandis que Benjamin était en stage de natation. Catherine en a profité pour me suivre à Troyes deux jours. Cela lui a permis de prendre connaissance avec la ville, accessoirement de faire quelques courses dans les magasins d'usine, de voir où j'habite et où je travaille et de rechercher un logement.

Elle a trouvé une maison à louer. Il s'agit d'une maison qui est encore en construction mais devrait être livrée début juillet (voir photo), située à Saint-Julien-les-Villas, une commune limitrophe de Troyes, dans un quartier calme à 5 minutes du centre ville. C'est une grande maison avec 5 chambres, ce qui permettra à chaque enfant d'avoir sa chambre et de réserver une chambre pour tous ceux qui voudront bien nous faire le plaisir de venir nous voir.

Mon intégration à Troyes se passe bien et les semaines passent à toute vitesse, même si Catherine et les enfants me manquent. Mais, il faut que je fasse attention car les bouteilles de champagne s'ouvrent facilement et il y a souvent des occasions de boire.

Les week-ends, nous profitons du temps estival pour nous promener dans la campagne Ardennaise.

Pendant que Papy et Mamie était là nous sommes allés avec Thibaut entre Etrepigny et Balaives-et-Butz, petites communes au sud-est de Charleville. On trouve notamment à Etrepigny les ruines du château de Lefevre Gineau qui, comme chacun le sait, est le physicien qui a déterminé le kilogramme. Ce château, construit vers 1820, est aujourd'hui très mal en point. Dans cette commune, vécut également Jean Meslier, qui fut un précurseur des Lumières inspirateur de Voltaire. Ce curé exprimait en effet des idées révolutionnaires, refusait le christiannisme et contestait la différence entre les riches et les pauvres et ce entre la fin du 17ème et le début du 18ème siècle.

Le week-end suivant, nous avons gardé Coyotte, le chien des voisins, un beau Shiba Inu, sorte de Husky roux. Bizarrement, les enfants ne se sont pas fait priés pour aller se promener avec le chien. Nous sommes donc allés près de Sedan, entre Glaire et Iges, au bord de la Meuse. Pour faire un peu d'histoire, la presqu'île d'Iges, formée par une boucle resserrée de la Meuse, est surnommée "le camp de la misère". Ce surnom date de septembre 1870, quand, au lendemain de la capitulation de Sedan et avant leur transfert en Allemagne, y furent parqués pendant de longs jours, sous la pluie, sans nourriture ni soins et dans des conditions très mauvaises, près de 80 000 soldats de l'armée française, dont beaucoup de blessés qui y perdirent la vie.

Au cours de cette promenade nous avons découvert l'attirance des vaches pour ce chien. Toutes les vaches des champs que nous longions se sont en effet précipitées au galop pour venir voir Coyotte et nous accompagner jusqu'au bout de leur champ.

C'est tout pour aujourd'hui, à bientôt pour de nouvelles aventures Ardennaises.