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04/09/2011

Vacances à Ténérife (1er épisode)

Nous sommes donc partis passer 15 jours à Ténérife, plus exactement au Sud de l'île, dans un hôtel de la conurbation de Costa Adeje, à l'ouest de Playa de las Americas et de Los Cristianos et à l'est du quartier de Duque, au-dessus de Puerto Colon.

Costa Adeje s'étend sur une dizaine de kilomètres le long de la côte, avec des plages de sable noir aménagées et protégées par des digues, ou de cailloux, une promenade le long de la plage, des grandes avenues coupées au cordeau et, partout, des hôtels, des restaurants, des milliers de restaurants et des magasins et centres commerciaux. Bref une ville toute entière tournée vers le tourisme.

L'île de Ténérife est la plus étendue des îles Canaries qui, pour ceux qui confondraient avec les Baléares, sont situées dans l'océan Atlantique, au large du Maroc, un peu au Sud d'Agadir.

C'est une île de contrastes. Contraste entre la mer et une plaine littorale très étroite, où sont implantées les principales agglomérations et où l'on cultive la banane, d'une part, et la montagne omniprésente, d'autre part, avec plusieurs centaines de volcans, dont celui d'El Teide, qui en culminant à 3718 m, est le plus haut sommet d'Espagne.

Contraste de climats, entre le Sud et l'Est, quasiment toujours ensoleillé et le Nord-Ouest de l'île, souvent sous les nuages bloqués par le Teide, ce qui a limité le développement touristique de cette partie de Ténérife.

Contrastes de végétations, en fonctions de l'altitude et entre le Nord et le Sud. Dans le Sud, les basses terres sont couvertes de plantes grasses et de cactus, à partir d'environ 800 m, on y cultive la vigne pour faire du vin, à partir de 1 500 m environ, le pin canarien prend le relai en belles forêts qui apportent un peu d'ombre sur les routes et chemins escarpés. Aux alentours de 2000 m, il n'y a quasiment plus de végétation et c'est le royaume minéral des coulées de lave et des pics rocheux découpés.

Au Nord et à l'Ouest, du fait de l'humidité apportée par les nuages, la végétation est plus luxuriante, avec beaucoup de palmiers et de bambous. On y cultive quelques légumes et du maïs et on trouve de grandes forêts de lauriers qui couvrent tout le massif montagneux à partir de 500 m d'altitude environ.

La flore y est très variées, avec en particulier deux plantes endémiques, que sont le pin canarien, qui est un pin dont les aiguilles font entre 20 et 30 cm de longueur pour pouvoir capter l'humidité des nuages et palier ainsi l'absence de pluies, et le dragonnier, appelé ainsi par référence à la gomme rouge qui s'écoule de ses tiges ramifiées.

Par contre, la  faune y est assez pauvre, hormis les lézads, omniprésents dans les espaces verts et le long des chantiers et qui viennent pratiquement manger dans nos mains. Les enfants ont d'ailleurs joué pendant près d'une heure avec un petit lézard qu'ils ont pris avec eux en attendant le téléphérique qui devait nous monter au pied du sommet d'El Teide.

Nous avons partagé notre séjour entre l'hôtel, sa piscine et ses nombreuses animations pour tous les âges proposées par une équipe très dynamique. Chaque petit concours de la journée donnait lieu à une remise de médaille de l'hôtel le soir, juste avant le spectacle et Vincent en ping pong, et Catherine dans un jeu ancien, ont eu chacun leur tour leur minute de gloire et leur médaille.

Les jours où nous restions à Costa Adeje, nous nous avons parcouru la ville et avons notamment arpenté l'agréable promenade aménagée tout au long de la plage et nous avons testé quelques unes des nombreuses plages de la ville.

Ayant découvert lors d'un footing le Ténérife Training Center et sa très belle piscine olympique extérieure, nous y sommes retournés en taxi avec Benjamin. Bien qu'il s'agisse d'un centre d'entraînement réservé à des équipes ou des clubs et non ouvert au public, ils nous ont fait la gentillesse d'accepter que Benjamin s'y entraîne un soir et il est vraiment très fier d'avoir nagé dans une telle installation.

Le reste du temps, nous avons fait quelques excursions à la découverte de l'île, soit en bateau, soit dans une voiture louée.

En bateau, nous avons fait une croisière pour voir les dauphins et les baleines globicéphales, qui nous a emmenés vers les falaises de Los Gigantes, falaises volcaniques qui plongent dans la mer d'une altitude de 600 m de haut, jusqu'à la petite baie de Masca où le bateau c'est arrêté un moment, avec baignade possible au large de la crique et observation des poissonsndu fond transparent du bateau. Vincent étant resté trop longtemps dans la cale pour admirer les poissons, s'est trouvé barbouillé, avant de remonter la pente juste à temps pour voir les baleines au retour. Maman a été victime du mal de mer, mais elle a tout de même réussi à se baigner, comme Benjamin, Thibaut (avec un gilet de sécurité) et moi. Le spectacle des dauphins jouant autour du bateau avec une grande vivacité contraste avec celui des baleines globicéphales qui remontent à la surface tout doucement, dégageant une impression de serénité et de force contrôlée.

Sur terre, notre première destination a été le parc naturel national d'El Teide, situé à des altitudes de   2 000 à 3 700 m et dont le sommet est le volcan du Teide, qui fait 8 km de rayon à sa base et s'élève à 3718 m d'altitude, situé au milieu de la caldeira de Las Canadas. Nous y avons trouvé un paysage lunaire et minéral, qui a servi notamment de cadre au film "la planète des singes" tourné dans les années 70. C'est vraiment un cadre époustouflant avec une multitude de volcans, de coulées de laves, d'empilement de rochers. On accède au Teide par un téléphérique qui nous emporte à 3550 m d'altitude, au pied du sommet auquel on monte par un chemin dont l'accès nécessite un accord des autorités du parc, que nous n'avions pas.

Du pied du sommet on pouvait distinctement distinguer quelques fumeroles s'échappant du volcan.

Nous avons donc fait la promenade aménagée de part et d'autre du téléphérique dans les coulées de laves et les formations de souffre, qui permet d'avoir une vue exceptionnelle sur le parc et une grande partie de l'île. C'est là que l'on s'est concrètement rendu compte pour la première fois du contraste climatique de l'île avec une vue sur la mer de nuages qui couvre la partie Nord-Ouest de Ténérife. On a pu également apercevoir les îles de Gomeira et de la Grande Canarie émergeant des nuages.

Je m'arrête à cet instant pour vous laisse le temps de reprendre votre souffle après une telle ascension et de tels paysages. Vous aurez droit au second épisode dans quelques jours.

PS : Catherine est affectée à l'école primaire de Saint-Pouange, près de Troyes, qui comme Saint-Laurent, est le siège d'un lycée agricole. Elle a un classe de CE2 - CM1, d'un peu plus de 20 élèves et elle remplace une enseignante enceinte, a priori jusqu'à la fin de l'année scolaire.

A bientôt pour la suite.

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