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11/09/2011

Vacances à Ténérife (2ème acte)

Après notre périple dans le monde lunaire du parc national du Teide et de Las Canadas, nous sommes partis visiter la côte ouest de l'île.

En effet, sur la côte Est, nous avons essayé d'aller à La Candélaria le week-end du 15 août. Mauvaise pioche : cette commune comporte une basilique qui accueille une statue de la vierge de la Chandeleur, qui est la sainte patronne des Canaries. Autant vous dire que les 14 et 15 août, la ville est prise d'assaut et qu'il nous a été impossible de trouver une place pour garer la voiture et jeter un oeil à la basilique, tant le matin que le soir.

La Candélaria est à peu près la seule commune qui mérite une visite sur cette côte Est et on nous a déconseillé la visite de la capitale, Santa Cruz de Ténérife, bien que le guide que nous avions acheté et que les enfants ont laissé dans la voiture à l'aéroport soit d'un avis un peu différent. En tout état de cause, nous ne nous y sommes pas arrêtés et sommes partis directement vers Puerto de la Cruz, au Nord de la côte Ouest. Nous avons échappé au Loro Parque, qui est un parc animalier installé quasiment au coeur de la ville, qui vaut surtout par ses spectacles de dauphins et d'orques, dont la publicité est omniprésente sur l'île.

Nous avons visité cette commune, qui est à l'origine, comme son nom l'indique, un port de pêcheurs installé dans une côte rocheuse où les plages sont rares. Nous en avons vu deux, minuscules, une dans le port, et une un peu plus loin, de galets noirs, protégées des vagues du large par des digues, et très prisées. La vieille ville est assez agréable à visiter, avec quelques places ombragées, de vieilles maisons avec des balcons en bois de sapin typiques des canaries et l'Eglise Nuestra Sénora de la Pena, bien mise en valeur par les palmiers et les parterres fleuris qui ornent son parvis.

En descendant vers le sud, nous sommes passés rapidement à Garachico, qui fut le principal port de l'île, avant d'être détruite par l'éruption d'un volcan. La coulée de lave forme des piscines naturelles régulièrement alimentées par les vagues de l'océan. En s'écartant un peu de la côte, on accède à la ville de Icod de Los Vinos, célèbre pour ses vins et son dragonnier qui, selon la légende, aurait 2500 ans (autour de 800 à 1 000 ans en réalité, ce qui n'est déjà pas si mal).

Le dragonnier est dans un jardin botanique où les lézards doivent être plus nombreux que les plantes, et se régalent de temps en temps des papillons exotiques échappés du parc à papillons voisins. L'arbre est magnifique et mérite le détour.

Nous avons ensuite emprunté une route aussi étroite que sinueuse pour nous amener à Masca, village perché au dessus d'un ravin qui descend directement vers la mer, vers la petite plage au large de laquelle nous avions mouillés lors de notre excursion en bâteau. En route, nous nous sommes arrêtés au mirador de Baracan, qui offre un beau point de vue sur la vallée de Masca. Là-haut, un vent très fort soufflait, apportant des nuages qui ont bouché la vue sur la vallée en quelques minutes.

Un chemin de 6 km mène à cette plage à travers une gorge vertigineuse et magnifique. Généralement, cette promenade est organisée dans le cadre d'une excursion avec un bateau qui vous reprend sur la plage de Masca et vous ramène à Los Gigantos, d'où un car vous ramène en ville. Comme nous étions en autonomie, il n'était pas envisageable de faire la descente complête, puis la montée, soit entre 5 et 6 heures de marche. Nous avons donc juste commencé cette descente, puis fait demi-tour après près d'une heure pour revenir à Masca.

Un peu plus tard, nous sommes partis vers le Nord de l'île, vers la forêt de Las Mercedes et l'Anaga. En passant, nous avons traversé La Laguna qui comporte, selon le guide resté dans la voiture, une vieille ville très jolie, mais que nous n'avons pas pris le temps de visiter. Nous sommes allés directement vers Cruz del Carmen pour faire une promenade dans la forêt de lauriers de Las Mercedes, en direction de La Chinamada, sur un pic qui surplombe l'océan.

Surprise en entrant dans la forêt : il pleuvait ! En fait les feuilles de lauriers captaient l'humidité des nuages et cette humidité en se condensant, tombait au sol sous forme de gouttes. Cela a beaucoup amusé les enfants de secouer les branches au-dessus de maman. Nous nous sommes donc retrouvés dans une forêt humide, avec de la mousse sur les arbres et des fougères au sol, une température fraiche de l'ordre de 20°C et avons donc fait une première moitié de la randonnée dans ce climat.  En sortant de la forêt, nous avons longé de profonds ravins dans un paysage magnifique où les plantes grasses retrouvaient peu à peu leurs droits. Dans ce massif, les paysans ont aménagé de petites terrasses pour y cultiver du maïs, des courges ou des pommes de terres, reliés aux routes par des petits téléphériques permettant d'éviter d'avoir à porter des pondéreux sur les chemins très escarpés qui y mènent. De même, de petits abris troglodytes y ont été creusés.

Nous sommes ensuite allés à La Orotava, capitale de la côte Nord de l'île, dont le port est Puerto de la Cruz, visité plus tôt. Le quartier ancien de cette ville, implanté à flanc de montagne avec des pourcentages de pente assez impressionnants, est le plus beau de ceux que nous avons visités. Elle comportent de nombreux monuments et maisons seigneuriales traditionnelles avec des volets et balcons en bois sculpté, dont la Casa de los Balcones.

Voilà pour les visites que nous avons faites. Si nous avions eu notre guide, nous aurions sans doute loué la voiture un jour de plus pour visiter La Laguna et faire une ou deux randonnées de plus, dans une île qui en comporte beaucoup et est un paradis pour les marcheurs.

Pour finir en beauté, Benjamin a fait son baptème de plongée au large de Costas Adeje, en descendant avec bouteille d'oxygène jusqu'à 10 m pour nager avec les tortues. Il a eu la chance d'en voir quatre et d'en caresser deux. Pour l'occasion, nous lui avions acheté un petit appareil photos allant sous l'eau, dont il a fini la pellicule dans la piscine de l'hôtel. Mais les photos n'ont pas été réussies et c'est à peine si on distingue une tortue sur 1 ou 2 photos.

Cela en est fini pour le récit de notre voyage à Tenerife qui restera un très bon souvenir pour toute la famille. A bientôt pour de nouvelles aventures auboises.

 

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