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02/11/2014

Escale à Marseille

Nous sommes de retour de Marseille où nous sommes allés passer une partie de la deuxième semaine de ces vacances de la Toussaint très printanières.

Mais avant tout, il me faut fêter les 10 ans de Thibaut, survenus le 19 octobre dernier. Ces dix ans changent tout pour lui car, désormais, il va pouvoir monter à l'avant dans la voiture, même si cette capacité reste largement théorique du fait que Catherine et, à défaut les grands, défendent chèrement leur place aux côtés du chauffeur.

Il a été gâté, même si le vent l'a empêché de souffler ses bougies puisque nous avons mangé dehors ce 19 octobre, et il devrait aller fêter cela avec des copains au laser game un de ces jours.

Nous sommes donc partis à Marseille, où nous sommes arrivés le lundi soir, après une courte pause à Lyon pour saluer Pépère et casser la croûte. Nous y avons effectué un court séjour de 3 jours, avec une alternance de visites de la ville et de découverte des calanques.

Nous avons commencé notre visite par le vieux Marseille, en partant du vieux port et en parcourant la colline du quartier du Panier qui s'élève au dessus de la mairie, avec ses églises, son Hôtel-Dieu, sa Vieille Charité et surtout ses rues étroites et populaires qui surplombent la cathédrale de la Major, située au bord de mer.

Cette cathédrale, dite aussi de la nouvelle Major, a été édifiée dans la seconde partie du 19ème siècle, dans un style néo-byzantin. C'est le prince Louis-Napoléon Bonaparte qui en a posé la première pierre. Elle est l'une des plus grandes cathédrales construites après le Moyen-Age, et son intérieur est richement décoré de marbres de couleurs différentes et de mosaïques.

Depuis la construction d'un tunnel qui a libéré le secteur de la circulation automobile, une grande esplanade a été aménagée, qui permet la liaison piétonne vers la Villa Méditerranée et le MUCEM, qui sont deux bâtiments modernes construits en bord de mer, à la sortie du Vieux Port, au-delà du Fort Saint-Jean et en face du Pharo.  

Nous sommes revenus par le parvis de l'église Saint-Laurent, puis par les quais du Vieux Port, en passant devant les anciens docks.

L'après-midi, nous nous sommes dirigés vers les quartiers Est de Marseille pour rejoindre le chemin qui mène à la calanque de Morgiou. Aussitôt passés les dernières habitations, le chemin s'enfonce dans le maquis et s'élève dans une grande vallée entourée de falaises. Comme nous n'avons pas voulu longer la route, nous avons pris un itinéraire escarpé et rendu difficile d'accès par la végétation qui griffe les jambes. A l'arrivée, une belle calanque occupée par quelques habitations et de petites criques où je me suis baigné à l'abri du vent. De retour, nous avons longé la côte en voiture jusqu'à Callelongue, une petite calanque habitée située tout au bout de la route, à l'Est de Marseille.

Le lendemain matin, nous avons pris le petit train touristique qui nous a emmené à Notre-Dame de la Garde, en passant par la corniche et les quartiers d'Endoume et du Roucas-Blanc. De la-haut, nous avons découvert la basilique richement décorée, dédiée aux marins, avec ses bateaux et ses ex-votos, et nous avons admiré la vue sur Marseille et l'archipel du Frioul.

L'après-midi, Catherine est restée avec Vincent dans Marseille, à la découverte des jardins du Pharo et de la plage des Catalans, au pied de la piscine du Cercle des Nageurs de Marseille, pendant que j'allais avec Thibaut et Benjamin à la découverte de la calanque de Sugiton. Le chemin pour s'y rendre est très bien aménagé, et du coup un peu décevant, mais les paysages sont magnifiques et la calanque, inhabitée, très belle. J'en ai profité pour piquer une tête dans l'eau transparente.

Jeudi, nous avons décidé de rejoindre Cassis, pour une grande promenade en direction des calanques de Port-Miou, de Port-Pin et d'En-Vau. Après un détour par la route des crêtes pour découvrir un paysage à couper le souffle, nous sommes partis, pique-nique au dos, pour une marche d'environ 4 heures alternant chemins empierrés, descentes vertigineuses dans les éboulis et chemins très praticables. 

La calanque d'En-Vau est la plus spectaculaire par la hauteur des falaises qui l'entourent à plus de 100 mètres de hauteur. Là encore je me suis baigné, malgré la fraîcheur d'une eau qui n'avait pas vu le soleil depuis sans doute plusieurs semaines, du fait de l'orientation de la calanque et de son caractère très encaissé. Le retour s'est fait par un chemin large qui ramène à Cassis par l'intérieur des terres. Nous y avons croisé une laie, de loin, et ses deux gros marcassins, que nous avons pu approcher de très près. Benjamin a même fait un selfie avec un des marcassins sur le chemin derrière lui. Nous avons appris par la suite que cette famille avait pris l'habitude d'aller voir les agents de l'ONF dans leur maison forestière toute proche pour quémander un peu de nourriture, ce qui explique leur caractère peu farouche.

Pour rentrer, nous avons renoncé aux Baux-de-Provence et avons décidé de faire une halte en Avignon pour découvrir sa vieille ville fortifiée et le palais des Papes. Nous nous y sommes promené quelques heures, suffisamment pour se faire une idée de la physionomie de la ville et admirer l'extérieur du palais des Papes et les jardins qui surplombent le Rhône, au-dessus du pont d'Avignon, ainsi que la ville fortifiée qui lui fait face. Mais il faudra revenir pour visiter le palais et mieux apprécier l'ensemble des monuments de cette ville.

A bientôt pour les photos, en deux fois, avec dans la deuxième vague de photos, quelques images correspondant au post précédent, que je vous avais promises et que je n'ai pas eu le temps de mettre en ligne.

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