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20/04/2013

Vacances romaines 2/2

Comme promis, voici la suite de nos vacances romaines.

Nous avons décidé d'aller dans le plus petit Etat du monde pour éviter l'audience papale du mercredi et la foule qu'elle risque d'attirer. Le Vatican, c'est 44 ha, un peu plus de 900 hommes célibataires et tous les attributs d'un Etat. C'est surtout, pour nous, la Basilique Saint-Pierre par laquelle nous avons commencé et les musées du Vatican avec sa fameuse Chapelle Sixtine.

Arrivés en fin de matinée, nous n'avons fait qu'une petite demi-heure de queue sur la place Saint-Pierre, avant de pénêtrer dans la Basilique et de profiter d'une visite guidée en français. Construit sur les lieux du martyre de l'apôtre Pierre, il s'agit du plus vaste des sanctuaires chrétiens. Tout y est grand, mais comme tout est bien proportionné, on ne se rend pas compte tout de suite du gigantisme de l'édifice et on a du mal à imaginer que Notre-Dame de Paris tiendrait dans les 2/3 de la basilique.

La visite guidée nous a permis de nous y retrouver parmi les 450 statues et les quelques 50 autels que compte la basilique et d'admirer les plus belles oeuvres d'art qu'elle contient : la Pietà de Michel-Ange et son exécution parfaite, les monuments funéraires des différents Papes ou de Christine de Suède, qui abdiqua pour se convertir au catholicisme, la statue de Saint-Pierre et quelques-un des plus beaux tableaux en mosaïques, car la basilique ne compte qu'un tableau peint, dans la chapelle du Saint-Sacrement.

Ensuite nous avons gravi les quelques marches qui nous ont permis d'accèder à la galerie intérieure à la base de la coupole d'où l'on a vraiment pris conscience des dimensions de la basilique. D'en haut, on prend en effet la mesure de l'immensité de la basilique et de la hauteur de la coupole, dont on apprécie mieux la décoration. Quelques marches d'escalier supplémentaires, et nous avons accédé à la terrasse qui entoure le lanternon de la coupole, à 120 m au-dessus de la place Saint-Pierre. De là-haut, la vue est saisissante sur les jardins du Vatican, la place Saint-Pierre et l'ensemble de l'agglomération romaine.

En début d'après-midi, après être redescendus sur terre, nous avons accédé directement aux musées du Vatican, sans faire aucune queue. Difficile de tout voir dans cet immense complexe muséal, néanmoins nous avons parcouru la Pinacothèque, le musée Pio Clémentino, avec ses antiquités Grecques et Romaines, le musée Grégoriano Egizio et ses antiquités Egyptiennes que Vincent ne voulait pas manquer, la galerie des cartes géographiques et celle des Tapisseries. Nous avons fini par le plus beau sans doute : les chambres de Raphaël et la Chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange avec le tableau de la création du monde au déluge, sur la vout, et celui du jugement dernier au-dessus de l'autel.

Après quelques heures de déambulation et de contemplation, nous sommes repartis vers la place Saint-Pierre pour emprunter la grande avenue en direction du Tibre et du Château San Angelo. Nous avons pris le temps de visiter ce château qui a servi à protéger la papauté contre les nobles familles romaines au Moyen-Âge. Il est relié au Vatican par une longue muraille au-dessus de laquelle un passage a été aménagé pour permettre aux papes de se rendre de leur résidence au château en cas de siège. Nous avons terminé notre périple par le Pont Saint-Ange.

Le lendemain, nous avons visité les ruines des Thermes de Caracalla. Il s'agit d'une construction gigantesque qui s'élève à plus de 30m de haut et pouvait accueillir jusqu'à 1 600 baigneurs à la fois, construite entre 212 et 216 après JC à la demande de l'empereur Caracalla. De l'intérieur richement décoré, il ne reste plus que quelques mosaïques.

De là, après avoir traversé le mur d'Aurélien qui marquait les anciennes limites de Rome, nous avons rejoint la Via Appia Antiqua. Elle tient son nom du magistrat Romain Appius Claudius Caecus qui la fit ouvrir en 312 avant JC et permettait d'aller de Rome à Capour, Bénévent et Brindisi. Cette voie était bordée de sépultures car une loi interdisait d'enterrer les morts dans la ville. Nous avons visité la catacombe de San Sébastian, qui est celle qui est à l'origine du mot catacombe. Ce mot vient en effet des mots Grecs Kumbos = ravin et Kata = près de, parce que San Sebastian était le cimetière près d'une dépression. On donna ensuite ce nom aux cimetières souterrains découverts plus tard.

Toutefois, ici rien à voir avec les catacombes de Paris et ses ossements : il s'agit d'un cimetière composé de galeries creusées à 3m, 6m et 9m de profondeur, à l'intérieur desquelles des niches accueillaient les tombes, dont la plupart ont été pillées. On y trouve aussi 3 mausolées qui comportent encore de belles décorations en stuc et ont pu être conservés dans un bon état dans le sous-sol. Au-dessus, la basilique de San Sébastian comporte un beau plafond  de bois peint et des reliques, dont une pierre sur laquelle le Christ aurait laissé l'empreinte de ses pieds.

Nous avons ensuite loué des vélos pour emprunter sur quelques kilomètres de pavés ou de pierres grossièrement assemblées, cette voie, ombragée de cyprès et de pins parasols et bordée de belles propriétés et de ruines de quelques villas antiques, dans le cadre verdoyant et calme du parc régional de l'Appia Antica.

Pour finir ce séjour et juste avant de prendre l'avion du retour, nous sommes allés visiter la basilique Saint-Jean du Latran, premier sanctuaire dédié au Saint-Sauveur, qui symbolisa la victoire du christianisme sur le paganisme. C'est la cathédrale de Rome et le Président de la République française appartient de droit à son chapitre en mémoire des bienfaits que la France apporta au Latran.

Nous y sommes arrivés par le côté et n'avons découvert qu'en sortant sa magnifique façade surmontée de statues de saints. A l'intérieur, chaque apôtre y a sa statue sculptée par Borromini, l'un des disciple du Bernin, auteur de la place Saint-Pierre, le plafond est fastueux et le baldaquin abrite les reliques des chefs de saint-Pierre et de saint-Paul.

Nous nous sommes ensuite promenés le long du mur d'Aurélien, avant de rejoindre le quartier de la fontaine de Trévi pour une promenade qui nous a ramené à notre hôtel, près de la gare de Termini, en passant par le palais présidentiel du Quirinal.

Notre voyage s'est terminé par un vol sans histoires.

Nous avons donc passé un excellent séjour à Rome, dense et fatiguant pour les enfants qui ont beaucoup marché. Les pizzas et les pates sous leurs différentes formes ont été très appréciés, surtout par les enfants qui ont bien mangé.

Pas le temps pour Benjamin et Thibaut de se poser car, après après une courte nuit à Troyes, ils ont pris tôt le matin un car pour rejoindre Ostende où leur club organise un stage de natation d'une semaine.

Le printemps a profité de notre absence pour faire son arrivée sur l'Aube : le forsitia et les jonquilles sont en fleurs et les hirondelles ont fait leur appartition dans le ciel.

A bientôt pour quelques photos et des nouvelles des nageurs

 

 

 

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