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28/04/2013

Notre stage de natation à Ostende

Après êtres rentrés de Rome tard dans la nuit du 18 au 19 avril, nous (Benjamin et Thibaut) sommes repartis le lendemain matin à l'aube. Nous sommes entrés dans un bus et nous sommes partis, direction la Belgique avec notre club de natation ! Nous étions 12 nageurs de 8 à 18 ans, Thibaut étant le plus jeune et de loin, et deux accompagnateurs, dont notre entraîneur. Après 4 heures de route, nous sommes enfin arrivés à l'hôtel. Nous avons posé nos affaires et nous sommes partis directement à la piscine pour nager 3,5 km.

Ce n'est qu'après notre première séance dans une piscine d'eau de mer couverte que nous avons pu avoir les clés de notre chambre et pu nous installer.

Le lendemain matin, grasse matinée, avec réveil à 6h 45 pour aller nager encore 3,5 km. Nous avons fait une promenade pour découvrir la plage avant le second entraînement de la journée.

Dimanche, nous n'avions qu'un entraînement, au cours duquel nous avons fait un test sur 1500 m. Nous avons passé le dimanche après-midi sur la plage pour faire un petit footing collectif, un peu de préparation physique générale ludique, puis des jeux, volley, tomate,... Nous avons aussi fait un concours de chateaux de sable, équipe des garçons contre équipe des filles et c'est l'équipe des garçons qui a gagné...évidemment.

A partir du lundi, jusqu'au vendredi, réveil à 6h 20 pour nager de 7h 30 à 9h 30, avant une deuxième séance de 2 heures l'après-midi. Beaucoup de travail dans l'eau donc, environ 40 km, un peu moins pour Thibaut. Entre deux séances de natation, nous allions généralement sur la plage, où nous avons fait de la rosalie, mangé des gauffres et dégusté du chocolat chaud à la chantilly.

Thibaut a beaucoup nagé, jusqu'à 2,8 km par jour. Il a aussi beaucoup profité des installations de la piscine : toboggan, jacuzzi, structure gonflable et plongeoir. Par contre, il n'a pas appris à nager le papillon. Il a aussi beaucoup parlé...

Nous sommes rentrés fatigués mais heureux d'avoir fait ce stage. Il a fait beau tous les jours, et malgré un vent fort, la température était agréable sur la plage au soleil. La mer du Nord était plus fraîche que l'année où nous y étions allés avec Maman et où nous nous sommes baignés (voir vacances en Belgique le 19/04/2011). L'ambiance était très bonne, et l'accueil chaleureux.

Vivement le prochain stage !

 

 

 

20/04/2013

Vacances romaines 2/2

Comme promis, voici la suite de nos vacances romaines.

Nous avons décidé d'aller dans le plus petit Etat du monde pour éviter l'audience papale du mercredi et la foule qu'elle risque d'attirer. Le Vatican, c'est 44 ha, un peu plus de 900 hommes célibataires et tous les attributs d'un Etat. C'est surtout, pour nous, la Basilique Saint-Pierre par laquelle nous avons commencé et les musées du Vatican avec sa fameuse Chapelle Sixtine.

Arrivés en fin de matinée, nous n'avons fait qu'une petite demi-heure de queue sur la place Saint-Pierre, avant de pénêtrer dans la Basilique et de profiter d'une visite guidée en français. Construit sur les lieux du martyre de l'apôtre Pierre, il s'agit du plus vaste des sanctuaires chrétiens. Tout y est grand, mais comme tout est bien proportionné, on ne se rend pas compte tout de suite du gigantisme de l'édifice et on a du mal à imaginer que Notre-Dame de Paris tiendrait dans les 2/3 de la basilique.

La visite guidée nous a permis de nous y retrouver parmi les 450 statues et les quelques 50 autels que compte la basilique et d'admirer les plus belles oeuvres d'art qu'elle contient : la Pietà de Michel-Ange et son exécution parfaite, les monuments funéraires des différents Papes ou de Christine de Suède, qui abdiqua pour se convertir au catholicisme, la statue de Saint-Pierre et quelques-un des plus beaux tableaux en mosaïques, car la basilique ne compte qu'un tableau peint, dans la chapelle du Saint-Sacrement.

Ensuite nous avons gravi les quelques marches qui nous ont permis d'accèder à la galerie intérieure à la base de la coupole d'où l'on a vraiment pris conscience des dimensions de la basilique. D'en haut, on prend en effet la mesure de l'immensité de la basilique et de la hauteur de la coupole, dont on apprécie mieux la décoration. Quelques marches d'escalier supplémentaires, et nous avons accédé à la terrasse qui entoure le lanternon de la coupole, à 120 m au-dessus de la place Saint-Pierre. De là-haut, la vue est saisissante sur les jardins du Vatican, la place Saint-Pierre et l'ensemble de l'agglomération romaine.

En début d'après-midi, après être redescendus sur terre, nous avons accédé directement aux musées du Vatican, sans faire aucune queue. Difficile de tout voir dans cet immense complexe muséal, néanmoins nous avons parcouru la Pinacothèque, le musée Pio Clémentino, avec ses antiquités Grecques et Romaines, le musée Grégoriano Egizio et ses antiquités Egyptiennes que Vincent ne voulait pas manquer, la galerie des cartes géographiques et celle des Tapisseries. Nous avons fini par le plus beau sans doute : les chambres de Raphaël et la Chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange avec le tableau de la création du monde au déluge, sur la vout, et celui du jugement dernier au-dessus de l'autel.

Après quelques heures de déambulation et de contemplation, nous sommes repartis vers la place Saint-Pierre pour emprunter la grande avenue en direction du Tibre et du Château San Angelo. Nous avons pris le temps de visiter ce château qui a servi à protéger la papauté contre les nobles familles romaines au Moyen-Âge. Il est relié au Vatican par une longue muraille au-dessus de laquelle un passage a été aménagé pour permettre aux papes de se rendre de leur résidence au château en cas de siège. Nous avons terminé notre périple par le Pont Saint-Ange.

Le lendemain, nous avons visité les ruines des Thermes de Caracalla. Il s'agit d'une construction gigantesque qui s'élève à plus de 30m de haut et pouvait accueillir jusqu'à 1 600 baigneurs à la fois, construite entre 212 et 216 après JC à la demande de l'empereur Caracalla. De l'intérieur richement décoré, il ne reste plus que quelques mosaïques.

De là, après avoir traversé le mur d'Aurélien qui marquait les anciennes limites de Rome, nous avons rejoint la Via Appia Antiqua. Elle tient son nom du magistrat Romain Appius Claudius Caecus qui la fit ouvrir en 312 avant JC et permettait d'aller de Rome à Capour, Bénévent et Brindisi. Cette voie était bordée de sépultures car une loi interdisait d'enterrer les morts dans la ville. Nous avons visité la catacombe de San Sébastian, qui est celle qui est à l'origine du mot catacombe. Ce mot vient en effet des mots Grecs Kumbos = ravin et Kata = près de, parce que San Sebastian était le cimetière près d'une dépression. On donna ensuite ce nom aux cimetières souterrains découverts plus tard.

Toutefois, ici rien à voir avec les catacombes de Paris et ses ossements : il s'agit d'un cimetière composé de galeries creusées à 3m, 6m et 9m de profondeur, à l'intérieur desquelles des niches accueillaient les tombes, dont la plupart ont été pillées. On y trouve aussi 3 mausolées qui comportent encore de belles décorations en stuc et ont pu être conservés dans un bon état dans le sous-sol. Au-dessus, la basilique de San Sébastian comporte un beau plafond  de bois peint et des reliques, dont une pierre sur laquelle le Christ aurait laissé l'empreinte de ses pieds.

Nous avons ensuite loué des vélos pour emprunter sur quelques kilomètres de pavés ou de pierres grossièrement assemblées, cette voie, ombragée de cyprès et de pins parasols et bordée de belles propriétés et de ruines de quelques villas antiques, dans le cadre verdoyant et calme du parc régional de l'Appia Antica.

Pour finir ce séjour et juste avant de prendre l'avion du retour, nous sommes allés visiter la basilique Saint-Jean du Latran, premier sanctuaire dédié au Saint-Sauveur, qui symbolisa la victoire du christianisme sur le paganisme. C'est la cathédrale de Rome et le Président de la République française appartient de droit à son chapitre en mémoire des bienfaits que la France apporta au Latran.

Nous y sommes arrivés par le côté et n'avons découvert qu'en sortant sa magnifique façade surmontée de statues de saints. A l'intérieur, chaque apôtre y a sa statue sculptée par Borromini, l'un des disciple du Bernin, auteur de la place Saint-Pierre, le plafond est fastueux et le baldaquin abrite les reliques des chefs de saint-Pierre et de saint-Paul.

Nous nous sommes ensuite promenés le long du mur d'Aurélien, avant de rejoindre le quartier de la fontaine de Trévi pour une promenade qui nous a ramené à notre hôtel, près de la gare de Termini, en passant par le palais présidentiel du Quirinal.

Notre voyage s'est terminé par un vol sans histoires.

Nous avons donc passé un excellent séjour à Rome, dense et fatiguant pour les enfants qui ont beaucoup marché. Les pizzas et les pates sous leurs différentes formes ont été très appréciés, surtout par les enfants qui ont bien mangé.

Pas le temps pour Benjamin et Thibaut de se poser car, après après une courte nuit à Troyes, ils ont pris tôt le matin un car pour rejoindre Ostende où leur club organise un stage de natation d'une semaine.

Le printemps a profité de notre absence pour faire son arrivée sur l'Aube : le forsitia et les jonquilles sont en fleurs et les hirondelles ont fait leur appartition dans le ciel.

A bientôt pour quelques photos et des nouvelles des nageurs

 

 

 

19/04/2013

Vacances romaines 1/2

Après les pluies londoniennes de l'an dernier, la famille, à la demande de Vincent, fervent latiniste et passionné de l'Antiquité, a choisi la destination de Rome pour passer la première semaine des vacances de Pâques.

Comme espéré, voire attendu par Catherine, le soleil et la chaleur nous ont accompagné toute la semaine et nous ont ainsi permis de réaliser tout le programme prévisionnel et de voir une très grande partie des monuments les plus marquants d'une ville qui en compte tant. Un seul regrêt pour Vincent, n'avoir pas vu l'Ara Pacis Augustae (autel de la paix d'Auguste), mais il faut dire qu'il avait oublié de m'en signaler l'existence, et ce n'est pas faute de lui avoir demandé de participer à l'élaboration du programme de la semaine...

La semaine avait pourtant mal commencée puisque l'avion dans lequel nous avions pris place après nous être levés très tôt, n'a pas décollé à l'heure prévue, mais près de 5 heures plus tard. C'est le temps qu'il a fallu pour remplacer une pompe hydraulique en panne. Heureusement que l'équipage s'en est aperçu avant l'envol...

Nous sommes donc arrivés à notre hôtel peu avant la tombée de la nuit et avons décidé de passer la soirée du côté de la Fontaine de Trevi, histoire de jeter une pièce dans l'eau en faisant un voeu au milieu de la foule, et de goûter notre première pizza ou nos premières pates.

Notre première vraie journée romaine a été consacrée au Foro Romano, symbole de la puissance de la République et de l'Empire romain, lieu où les chefs d'armée victorieux défilaient. Nous nous sommes longuement promenés au milieu des ruines entourant la via sacra entre les arches de Titus et de Septime Sévère, en passant devant la Curie ainsi le Temple et la maison des Vestales, gardiennes du feu sacré.

Nous avons ensuite quitté provisoirement les ruines, pour nous rendre sur la colline du Capitole, surplombant le Foro Romano, avec ses nombreux palais abritant des musées que nous n'avons pas visités et sa très belle église de Santa Maria in Aracoeli. En contrebas, le palais Vittoriano à la gloire du fondateur de l'Italie, Victor Emmanuel II, jure par la blancheur immaculée de son calcaire avec les immeubles colorés qui l'entourent.

Pour finir la journée, retour vers l'Antiquité pour visiter le Colisée, sans doute le monument le plus impressionnant de Rome, par ses dimensions, son état de conservation et son histoire, même s'il n'y eut aucun sacrifice de chrétiens dans ce lieu, contrairement à ce que l'on a longtemps cru. Le Colisée a été en effet uniquement réservé au spectacle du cirque avec des mises en scène aussi sophistiquées que spectaculaires.

Le lendemain, retour près du Colisée, pour visiter cette fois-ci le Palatin, berceau de Rome, qui normalement se visite avec le Foro Romano. C'est en effet sur cette colline que Romulus et Rémus furent recueillis par un berger après avoir été allaités par une louve devenue depuis le symbole de Rome. C'est aussi autour de cette colline que Romulus a tracé avec sa charue le sillon qui a fixé les premières limites de la ville. La promenade y est très agréable entre ruines de maisons impériales et jardins.

L'après-midi, après avoir vu un décevant Circus Massimus, qui ressemble aujourd'hui plus à un vaste terrain vague qu'au magnifique hippodrome qu'il fut, nous avons parcouru la colline de Celio d'église en basilique, pour trouver un peu de calme au milieu du brouhaha permanent de la capitale italienne. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Panthéon, en passant par la très belle église de Gésu, église des Jésuites.

Le Panthéon est, après le Collisée, l'un des vestiges les plus impressionnants et les mieux conservés. Il surprend par sa masse très imposante par rapport aux immeubles qui l'entourent, et son intérieur, très sobre, contraste avec l'exubérance de richesses des églises baroques visitées jusqu'alors. Après nous être recueillis sur les tombes de Raphaël et de Victor-Emmanuel II, nous avons terminé la journée au pied des fontaines de la place Navona, avec un peu de détente offert par un des nombreux spectacles de rue proposés en ce lieu. Chemin faisant, nous avons en particulier pénétré dans l'église Saint-Louis des Français, qui comporte des tableaux du Caravage illustrant la vie de Saint-Matthieu.

Je vous accorde une pause dans la narration de notre séjour avant de vous retrouver dès demain, non plus à Rome, mais dans le plus petit Etat du monde. Révisez bien, il pourrait bien y avoir une petite interrogation écrite proposée par Vincent.

Arrivederci !