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23/08/2014

Vacances en Sardaigne (1/2)

Nous voici de retour de Sardaigne, avec 1h 40 d'avion pour passer de 32° sous le soleil à Olbia, à 13° sous la pluie à Roissy, mais nous nous sommes laissés dire que cela correspond au temps qu'il a fait ces 15 derniers jours dans une grande partie de l'Hexagone.

Nous avons passé ces vacances près de San-Téodoro, station balnéaire du nord de la côte Est, juste au sud d'Olbia et de la Costa Smeralda.

Notre hôtel est situé sur le Capo Coda Cavallo, une presqu'île couverte de maquis où alternent criques sableuses et côtes rocheuses, que nous avons parcourue à pied avec Catherine. Elle fait face à l'île de Tavolara, qui culmine à 500 m d'altitude et est la partie émergée d'une montagne de calcaire, et aux îles Molara et Molarotto, où vivent, paraît-il, 150 mouflons.

L'hôtel jouxte un étang d'eau saumâtre, qui constitue une réserve naturelle, dans lequel viennent se nourrir de nombreux oiseaux, dont des flamants roses, des aigrettes, des poules d'eau et d'autres échassiers dont le nom m'est inconnu. En longeant cet étang, on rejoint une petite crique sableuse où se situe la plage de l'hôtel.

Il comporte également une piscine dont Catherine et Thibaut ont trouvé l'eau assez fraîche, mais malgré leurs demandes auprès de la direction, celle-ci n'a pas accepté de rallumer le chauffage et ils ont du faire des efforts pour rentrer dans l'eau.

A environ 1 kilomètre, se trouve une baie plus étendue avec un long et étroit cordon de sable blanc qui forme une belle plage, appelée dans l'hôtel "Tahiti" car on se croirait dans un lagon, avec des eaux turquoise et peu profondes sur une grande distance. Nous y sommes allés nous y baigner une fois, mais cette plage est vraiment surpeuplée.

Le temps a été très ensoleillé, avec seulement une journée nuageuse et une journée variable où quelques gouttes se sont échappées des nuages, chaud mais sans excès, entre 34° à l'intérieur des terres et 25° pour la journée la plus fraîche et toujours un peu de vent.

San-Téodoro est une petite ville balnéaire dont les principaux charmes sont sa belle et grande plage de sable blanc et aux eaux claires de la Cinta, qui jouxte un grand étang, lieu de villégiature de nombreux flamants roses, et son marché nocturne.

Comme nous avions loué une voiture, nous sommes allés souvent le soir sur cette plage pour nous baigner, faire des trous dans le sable ou des parties de jokari.

Au cours de la première semaine, nous sommes partis en famille à la découverte de la Costa Smeralda, à environ 30 km au nord d'Olbia, non sans avoir fait étape à Arzachena, à la découverte de quelques-uns de ses sites témoins de la civilisation nuragique. Nous avons ainsi visité les ruines d'un village de huttes serrées autour d'une tour de pierres circulaire, appelée nuraghi, ainsi qu'un "tombeau de géants", ainsi appelé en raison de la hauteur de la stèle fichée dans le sol qui marque l'entrée de ce monument funéraire, qui n'a jamais accueilli le corps d'aucun géant.

Nous avons ensuite rejoint Porto Cervo, ville de la jet-set au coeur de la Costa Smeralda. Cette Costa Smeralda a été conçue en face de la baie de Bonifaccio, par l'Aga Khan, dans les années 60, avec l'aide d'une équipe internationale d'architectes qui y ont aménagé des marinas, des palaces, des villas et des restaurants luxueux pour les riches de ce monde. 

Porto Cervo est conçue autour de deux ports de plaisance qui accueillent de luxueux yachts, bordés par des boutiques de luxe et des concessionnaires de marques automobiles de prestige qui exposent leurs bolides sur le port. Mesdames, je peux déjà vous dire que la mode de la jet-set cette année sera de porter des collants bariolés du plus bel effet, ou des escarpins avec des sockettes. C'est sans doute confortable pour les pieds mais, à mon humble avis, pas très sexy, mais je n'y connais rien...

Nous avons aussi visité, au sud de San-Téodoro cette fois-ci, la commune de Posada, située un peu à l'intérieur des terres, dont la vieille ville est construite au pied d'un promontoire rocheux surmonté d'une tour d'où on a une très belle vue sur le littoral.

Nous avons plus tard laissé les trois enfants à l'hôtel pour une excursion d'une journée dans la région du Logurodo, une région agricole vallonée qui s'étend au nord de l'île entre Olbia à l'Est et Sassari à l'Ouest. Nous nous sommes arrêtés dans les vieilles églises de Nostra Signora di Castro, près l'Oschiri, de Sant'Antiocho di Bisarchio, près d'Ozieri, de Santa Maria del Regno et son magnifique retable à Ardara et enfin, dans celle de Santissima Trinita di Saccargia. Cette dernière est la plus célèbre église romane de Sardaigne, construite selon la légende sur le lieu où une vache tachetée venait s'agenouiller pour prier.

Cette dernière église est très belle avec son haut campanile pisan, sa façade décorée de rangées d'arcatures aveugles et, à l'intérieur, les très belles fresques de son abside surmontées d'un christ en majesté.

Après cette matinée spirituelle, nous avons traversé une chaîne montagneuse pour rejoindre la côte Nord de la Sardaigne, mais nous avons raté la route de Castelsardo, ville construite sur un promontoire en bord de mer et avons rejoint la côte à l'Est de cette ville. Après un petite pause sur la plage et un bain de mer, nous avons rejoint l'hôtel en toute fin d'après-midi en passant par Tempio Pausania, après un périple de près de 350 km.

Tempio Pausania, capitale de la Gallura, région accidentées couverte de forêts de chênes-liège, où nous sommes retournés avec les enfants pour visiter la vieille ville avec ses vieilles maisons et sa Cathédrale di San Pietro en pierres de granit gris. Nous avons poussé jusqu'à Aggius, village surmonté par des formations rocheuses spectaculaires, formations qui se poursuivent sur quelques kilomètres dans la "vallée de la lune".

J'arrête là la première partie de mon récit.

A très bientôt pour des photos et la suite de nos aventures sardes avec Marc, Valérie et leurs enfants qui nous ont rejoints.  

 

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