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30/04/2014

Vacances à Porto (2)

Je vous avais laissé dans la chambre d'hôtel, le jeudi après-midi, sous la pluie, où les enfants ont souhaité prendre un peu de repos devant leur écran informatique, après un jour et demi de visites.

N'écoutant que notre courage et sous un soleil revenu, nous sommes repartis avec Catherine pour visiter la fondaçao e casa de Serralves, une fondation privée qui abrite un "sublime" musée d'art contemporain, dixit notre guide. Nous sommes hélas arrivés trop tard pour visiter le musée et la seule oeuvre que nous avons pu voir à l'entrée n'avait rien de "sublime", un peu du style de celles vues à Londres, avec 4 vieilles chaises en plastique. Nous nous sommes repliés dans le très grand et beau parc de la fondation, dont nous avons fait le tour.

Le soir, la recherche d'un restaurant nous a amenés sur les quais de Ribeira et après l'excellent repas, nous avons traversé le Douro par le pont de G. Eiffel pour admirer les lumières du Douro, du quartier des chais et de la vieille ville. En attendant le métro du retour, sur les coups de minuit, un feu d'artifice a éclaté pour fêter sans doute ce que nous avons su après être le 40ème anniversaire de la fin de la dictature. Il a déclenché un tonnerre de hurlements des mouettes réveillées et dérangées par le bruit des pétards.

Le lendemain, après ma virée matinale et infructueuse à la librairie Lello, pour notre dernier jour avant le retour vers Vatry, nous avons pris la voiture pour visiter les environs de Porto. Direction d'abord la vallée du Douro et le barrage de Carrapatelo, au Sud Est de la ville, avec son écluse longue de 90 m et dont la dénivellation est de 43 m. Là, un pêcheur a absolument tenu à ce que nous le prenions en photo avec sa prise remarquable.

La région, jusqu'au barrage, est très vallonnée, avec de très nombreux villages et beaucoup de vignes. A partir du barrage nous avons pris la direction du Nord, jusqu'à Vila Real, à travers un paysage devenu montagneux avec la Serra de Montemuro qui culmine au-delà de 1 000 m. La montagne est d'abord très verte, avec des petites prairies aménagées en terrasses, puis devient plus aride, sans arbre, avec de nombreux rochers, des petits murets qui parcourent les pentes pour séparer des parcelles, et des éoliennes sur les crêtes. Partout des traces de feux de forêt.

En rejoignant Lamengo, nous sommes entrés dans le pays du vin de Porto, avec des vignes vert tendre qui couvrent toutes les pentes aménagées en terrasses étroites.

Nous avons ensuite atteint Guimaraes, but de notre virée, située au Nord-Est de Porto. Cette ville est le berceau du Portugal, puisqu'y est né Alphonse Henrique, premier roi du Portugal et qu'elle fut la première capitale du pays. Nous avons commencé, sous la pluie, par les ruines du château du 10ème siècle, qui domine la vieille ville. A côté, nous avons longuement visité le Paço dos Duques de Bragança, palais construit au 15ème siècle par le premier duc de Bragance. Son architecture montre une forte influence bourguignonne dans ses toitures et ses insolites 39 hautes cheminées de briques, garanties d'origine.

Après avoir été abandonné à plusieurs reprises, il a été rénové et est aujourd'hui résidence officielle du Président du Portugal, qui ne l'utilise quasiment jamais.

Il reste que l'intérieur du château est très beau, avec de magnifiques pièces, très bien meublées et parées de belles tapisseries et de superbes plafonds de chêne et de châtaignier des salles des banquets et des fêtes.

Ensuite nous avons fait un tour, accéléré par une pluie désagréable, dans le dédale de rues reliant des places bordées de maisons en granit qui forme la vieille ville. Ce centre historique et médiéval, bien réhabilité, a été classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 2001.

Nous avons ensuite rejoint Porto, sans nous arrêter au pied du téléphérique qui mène au mont Penha, qui domine la ville et offre sans doute un magnifique panorama, qui était alors noyé dans la brume.

Nous avons passé un très bon séjour malgré une météo mitigée, et Porto mérite qu'on y passe 2 à 3 jours, même s'il y a, au goût de Vincent, trop d'églises. Nous avons également très bien mangé et je n'ai pas manqué de goûter les tripes à la mode de Porto, la tentacule de pieuvre grillée, que Thibaut et Vincent ont aussi bien appréciée, la morue et le chevreau.

A bientôt pour les photos. Pour les amateurs, il y aura un spécial azulejos.

 

28/04/2014

Vacances à Porto (I)

Nous revenons de Porto où nous avons choisi de passer quelques jours pendant ces vacances de Pâques. Ce choix a été en partie déterminé par l'existence d'un vol direct Vatry (à 40 minutes de Troyes, ce qui est très pratique) - Porto.

Cette ville est principalement installée sur une série de collines en rive droite du Douro, dont elle longe l'embouchure sur environ 6 kilomètres, et s'étire vers le Nord jusqu'à son port, à 4-5 kilomètres de l'embouchure. Six grands ponts, dont 1 construit par Gustave Eiffel, permettent de traverser le Douro pour rejoindre l'autre rive et le sud du Portugal.

Nous sommes arrivés le mardi en fin d'après-midi, et après avoir pris possession de notre chambre d'hôtel, nous avons rejoint l'océan en empruntant la grande avenue de Boavista jusqu'au Parque da Cidade. Ce grand parc paysager, qui alterne pelouses, lacs accueillants pour les oiseaux migrateurs, et bois d'eucalyptus, descend doucement vers l'océan et le Castelo do Queijo. Le long de l'océan nous avons emprunté une grande promenade qui emmène jusqu'à l'embouchure du Douro et longe quelques plages de sable séparées par quelques parties plus rocheuses. Nous n'avons jamais réussi à trouver le bus qui aurait dû nous ramener vers l'embouchure du Douro où je comptais emprunter le tramway pour revenir vers la vieille ville et nous avons donc fini la journée dans un centre commercial tout au Nord de la ville.

Mercredi, sous un soleil presque sans partage, nous avons entrepris la visite de la vieille ville, quartier de Ribeira, à partir de l'esplanade de Sé qui domine le Douro, sur laquelle a été construite au 12ème siècle la Cathédrale, église forteresse comportant un très beau cloître aux murs ornés d'azulejos, et l'ancien palais épiscopal. Ensuite, nous sommes descendus vers le fleuve en empruntant escaliers et ruelles étroites, pour rejoindre la rue Flores aux nombreuses belles façades carrelées.

Près des quais, nous avons visité notamment l'igleja de Sao Francisco, qui comporte une crypte où reposent des frères franciscains et des nobles, la maison du tiers ordre de Saint-François et enfin l'église. Au départ, la sobriété de son architecture devait symboliser l'esprit de pauvreté de l'ordre des franciscains, puis compte tenu de la puissance acquise par cet ordre, l'intérieur de l'église a été couvert de talhas dourada, décorations baroques en boiseries sculptées et dorées. A signaler en particulier un arbre de Jessé exceptionnel, que je n'ai pas eu le droit de photographier. Le clergé a été tellement choqué par la magnificence de cette décoration que l'église fut fermée au culte.

Nous avons ensuite emprunté le célèbre tramway de Porto pour rejoindre l'embouchure et jouer à éviter les vagues sur la jetée qui sépare le fleuve de l'océan, occupée par de nombreux pêcheurs. De retour par le bus vers les quais de Ribeira, nous avons emprunté le pont Dom Luiz I construit par Gustave Eiffel pour traverser le Douro et rejoindre le quartier Vila Nova de Gaia et ses chais de Porto.

Nous avons choisi la difficulté pour rejoindre la maison Taylor's, juchée au sommet de la colline pour une visite commentée de chais et une dégustation de Porto dans un très beau jardin en terrasse. Après avoir tout appris sur la fabrication du Douro, goûté plusieurs échantillons et fait quelques emplettes, nous sommes remontés vers l'Antigo convento de Nossa Senhora da Serra do Pilar (ouf! je vous mets au défi de prononcer ce nom en y montant à pied, car si un téléphérique y mène, nous avons préféré les escaliers et les ruelles.). Il s'agit d'un couvent en rotonde qui ne se visite pas mais qui offre une vue imprenable sur Ribeira et Via Nova de Gaïa.

Le lendemain, le soleil a laissé place à des averses entrecoupées de passages nuageux, rendant la promenade moins agréable. Mais la pluie n'arrête pas le pèlerin et nous avons rejoint le centre ville, sa grande place de la Liberté, ses rues commerçantes, Formosa pour ses confiseries et Santa Catarina. En haut de cette dernière, nous avons visité l'église du même nom, dont les murs extérieurs sont couverts d'azulejos. Nous avons ensuite rejoint la bibliothèque municipale, pour visiter son cloître aux précieux azulejos colorés du XVème siècle. Nous y avons aussi découvert une petite exposition rigolote sur des objets réalisés remarquablement à partir d'emballages. Puis, nous sommes allés à la gare Sao Bento, dont le hall est décoré de magnifiques fresques en azulejos évoquant des scènes de la vie traditionnelle portugaise et les principales batailles de l'histoire du pays.

Nous avons ensuite grimpé les presque 200 marches de la tour de l'igleja e Torre dos Clérigos pour bénéficier d'une vue imprenable à 360° sur Porto, le visage fouetté par l'averse qui a redoublé à ce moment. Pour finir cette promenade écourtée nous avons visité la librairie Lello, datant du 18ème siècle et classée au patrimoine national, avec son intérieur tout en bois et son escalier à double volée. Malheureusement, les photos n'étaient possibles que les matins de 9h à 10h, sauf que quand je suis revenu le lendemain matin, vendredi, elle était fermée. C'était le 40ème anniversaire du 26 avril 1974, jour qui a mis fin à la dictature portugaise !

Avant de nous reposer un peu de ces promenades nous avons fait un détour par les deux églises jumelles des Carmes et des Carmelites, aux murs colorés d'azulejos.

Il est temps de faire une pause et de reprendre notre souffle avant la suite des aventures.

 

 

20/04/2014

Les mésaventures de Black

Voici quelques nouvelles de la famille au début des vacances de Pâques dont vous aurez le compte-rendu et les photos d'ici une petite semaine.

Le deuxième trimestre s'est terminé avec les bulletins scolaires. Tout va très  bien pour Thibaut qui travaille bien. Pour Vincent, le deuxième trimestre s'est déroulé comme le premier, avec une moyenne générale supérieure à 16. Il n'a toutefois pas eu les félicitations à cause d'une note tout juste supérieure à la moyenne en sciences économiques et sociales, que ses professeurs ne lui ont pas pardonnée. Benjamin a aussi fait un bon deuxième trimestre avec une moyenne générale proche de 16.

Résultat, ils savent déjà tous les deux qu'ils sont admis l'an prochain en 1ère S.

Au niveau sportif, Vincent a progressé de plus de 50 points en tennis de table ces derniers mois, grâce à quelques victoires contre des joueurs mieux classés que lui.

Benjamin n'a pas été gêné par des blessures mais est un peu fatigué en raison de sa croissance et de manque de fer. Il a toutefois pu refaire quelques compétitions au cours desquelles il a confirmé ou amélioré ses temps, en fonction des nages et des distances. Sa voix est en train de muer avec quelques déraillements de temps en temps.

Thibaut a fait ses premières compétitions de natation dans le cadre du circuit "acquisition" du département, ce qui lui permet de glaner des médailles puisqu'ils sont rarement plus de 3 dans sa catégorie à concourir.

A l'occasion de l'une de ses compétitions à Bar-sur-Aube, nous sommes allés le voir nager et en avons profité pour visiter la ville. C'est une petite ville à l'habitat ancien, qui est installée en rive droite de l'Aube, dont les fortifications ont aujourd'hui disparu. La vieille ville reste ceinturée par un petit cours d'eau traversé par des petites passerelles qui donnent sur des entrées dans les jardins situés à l'arrière des maisons, dont l'avant donne sur les rues à l'intérieur du bourg.

Elle compte deux églises, l'église Saint-Pierre, caractéristique par son halloy en bois du XIVème siècle, et l'église Saint-Maclou (nom ce n'est pas qu'un nom de magasin, c'est aussi un saint), ancienne chapelle du château des comtes de Champagne dont il reste le donjon (12ème siècle). Cette dernière est dans un état de délabrement avancé qui suppose des travaux importants et forts coûteux. 

Sa mairie est également d'une architecture très particulière car il s'agit d'un ancien couvent des ursuline, dont le cloître a été ouvert et transformé en place publique.

Il me faut maintenant parler de Black, ex chatte des voisins, qui avait pris l'habitude de venir à la maison chercher des caresses et du calme.

Ces derniers temps, elle avait fortement grossi et on pensait qu'elle attendait des petits. Puis, après 3 jours pendant lesquels elle avait disparu, Catherine l'a retrouvée dans la maison, très affaiblie, restant prostrée sans bouger sous un placard, très sale, avec du pue sortant de l'utérus. On a d'abord pensé, après avoir consulté notre amie vétérinaire partie à Annecy, qu'elle avait fait ses petits et que peut-être il en restait un dans le ventre, mort, et que cela avait créé une infection. Le lendemain, son état avait encore empiré, la chatte était en train de mourir. Son propriétaire nous ayant dit qu'il considérait que ce n'était plus sa chatte et que l'on pouvait faire ce que l'on voulait, nous l'avons emmené dans une clinique vétérinaire le samedi soir.

Le vétérinaire a diagnostiqué qu'elle n'avait jamais attendu des petits mais avait fait une infection des ovaires et de l'utérus qui avait dû éclater, mais qu'elle était beaucoup trop faible pour être opérée. Il pensait même qu'elle était perdue. Il l'a hospitalisée et nous sommes repartis pensant ne plus revoir Black.

Heureusement, les traitements prodigués lui ont permis de remonter la pente suffisamment pour être opérée avec succès dès le lundi, et nous être rendue dès le mercredi avec un beau pansement et des antibiotiques à glisser parmi les croquettes matin et soir.

Voilà comment Black est désormais chez nous à temps plein. Elle a repris du poil de la bête, mange, boit, ronronne quand on la caresse et a même repris les sorties, quoique avec parcimonie, profitant du fait que l'on ne la met plus dehors, même si elle reste très maigre.

Mais le hic, c'est que nous partons en vacances mardi pour quelques jours à Porto et que, nos autres voisins étant au ski, il n'y avait personne pour la garder et s'en occuper.

Mamy Lène et papy Jean ont donc décidé de venir à la maison pour la garder, nous ôtant ainsi dune belle épine du pied.

A bientôt pour le résumé de notre séjour à Porto.