06/11/2021
Les vacances de la Toussaint à Sète
Nous avons attendu que la pluie passe pour rejoindre la côte méditerranéenne. Nous sommes partis tous les deux car Thibaut, qui vient de fêter ses 17 ans avec une fusée en légo, est resté à Bordeaux avec Vincent pour faire des maths, si, si....
Nous nous sommes arrêtés en chemin chez des amis troyens à Bruniquel, petite commune du Tarn-et-Garonne, dont le château a servi de décors au film "Le vieux fusil", puis ,nous avons rejoint la ville de Sète.
Sète n'est pas à proprement parler une belle ville et l'omniprésence de la voiture rend la promenade à pied ou à vélo peu agréable voire dangereuse par endroit. Mais c'est une ville à voir, construite sur un très beau site, sur et autour de la colline Saint-Clair qui forme une quasi-île entre l'étang de Thau et la mer, et quadrillée par des canaux.
Nous nous y sommes beaucoup promenés le long des canaux, à la fois port de plaisance, et port de pêche en ville avec ses gros bateaux thoniers amarrés et sa criée, et de site d'entraînement des équipages de barques en vue des célèbres joutes de la Saint-Louis. Nous avons gravi les pentes raides du Mont Saint-Clair, notamment pour y admirer les deux points de vue, celui sur le lido qui relie Sète et Marseillan et qui sépare la mer et l'étang de Thau, et sur l'étang, au bois des pierres blanches, et celui qui donne sur l'autre côté, vers Frontignan et offre une belle vue sur la ville et le port. Nous sommes allés dans le quartier de Pointe-Courte, petit quartier traditionnel de pêcheurs, avec ses maisons basses et ses cabanes de pêche. Et nous avons visité le musée international des arts modestes (MIAM).
Nous avons surtout parcouru les pistes cyclables des alentours de Sète à la découverte de ses espaces naturels. Nous avons ainsi fait le tour de l'étang de Thau dont le parcours est très varié. Il commence par une longue ligne droite qui emprunte le lido de Sète à Marseillan, le long d'une plage de sable fin. A Marseillan il rejoint l'entrée du canal du midi, aux Onglous, avant de passer près des mas ostréicoles de Marseillan, puis de traverser des espaces naturels humides et de serpenter ensuite dans les vignes qui bordent l'étang. Le retour entre Ballaruc et Sète est moins agréable, le long d'une route très fréquentée. Nous y avons vu nos premiers flamants roses.
Le lendemain, nous sommes partis direction Frontignan, à la découverte de ses étangs d'Ingril et de Vic, beaux espaces naturels humides habités par de nombreux flamants roses et séparés par le canal du Rhône à Sète, et de la forêt des Aresquiés. Nous sommes allés jusqu'au lido qui va vers Palavas-les-Flots et plus loin La Grande Motte, constitué d'une dune et d'une plage de galets, et nous sommes rentrés vers Frontignan par ce lido.
Au total nous avons parcouru plus d'une centaine de kilomètres à vélo en deux jours.
En rentrant, nous nous sommes arrêtés à la cité de Carcassonne, où nous avons fait le tour des remparts et visité le château.
Ce furent des vacances courtes mais dépaysantes, idéales pour repartir du bon pied.
A bientôt pour les photos et d'autres nouvelles de la famille.
18:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/09/2021
Rentrée en Gironde
Alors que Catherine et Thibaut ont repris le chemin de l'école et du lycée, pour Benjamin et Vincent, c'est la fin de leur année et le début d'une nouvelle aventure.
Ainsi Benjamin, après avoir terminé son stage, vient d'être embauché en CDI chez Baudin-Chateauneuf, pour travailler à la rénovation des ponts.
Il est évidemment très content d'être enfin indépendant et de faire un travail qui lui plaît. Il doit maintenant trouver un logement sur Orléans.
Vincent vient aussi de terminer son stage de recherche, qui se traduira par la publication d'un article avec son maître de stage. Ce stage lui a permis d'obtenir son année de M2 avec une mention très bien. Il se prépare maintenant activement pour son stage d'une année à Rome.
Nous sommes évidemment très fiers de nos deux grands.
Entre la fin de son stage et le début de son travail, Benjamin est venu passer quelques jours à la maison.
Vous trouverez également prochainement quelques photos de l'ancienne propriété de Montesquieu, à La Brède, près de Bordeaux, où l'on fête cette année le 300ème anniversaire des lettres persanes que Thibaut a étudié cette année, et que ses frères ont étudié avant lui.
Vous verrez aussi quelques photos de notre visite à l'Abbaye de la Sauve-Majeure, et de l'exposition du chat de Geluck, qui a rejoint Bordeaux après Paris.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2021
Vacances à Lanzarotte
Nous avions projeté de partir avec Thibaut 15 jours en Croatie, mais nous nous y sommes pris trop tard et avons dû nous rabattre au dernier moment sur Lanzarotte dans les îles Canaries.
Nous étions basés à Playa Blanca, petite station balnéaire à la pointe sud de l’île.
Il a fait beau presque tous les jours (nous avons quand même eu un peu de bruine) avec des températures supportables, même si les températures annoncées à l’ombre n’ont pas beaucoup de sens dans une île sous le tropique où le soleil tape donc fort et sans ombre. En effet, en raison du vent, il n’y a pas d’arbres, sauf quelques palmiers en ville. C’est la raison pour laquelle les agriculteurs sont avant tout des constructeurs de murets pour abriter les plantations du vent, et leur permettre de se développer. La seule ville avec des arbres, que nous découvrirons le dernier jour, est Haria, nichée dans un vallon, dont la place principale est ombragée par des eucalyptus et dont les environs comportent un embryon de forêt qui procure un tout petit peu d’ombre sur le chemin. Nous n’avons eu que 2 ou 3 jours de grosse chaleur, avec un vent brûlant l’après-midi.
L’île est très aride et volcanique (environ 300 cônes). Elle ne comporte donc, soit aucune végétation, soit une végétation rase de plantes grasses et d’arbustes qui croissent en s’étalant au sol plus qu’en hauteur, dans les infractuosités des coulées de lave. Les quelques champs cultivés sont des étendues de pouzzolane noire, où poussent l’aloé vera, un peu de maïs, des tomates, des pommes de terre et pas mal de vigne, à l’abri donc de petits murets, le plus souvent en arc de cercle.
Comme nous nous y sommes pris très tard, et que la COVID-19 a créé une pénurie de voitures de location (les loueurs les ont revendues pendant la crise pour tenir et n’ont pas pu en racheter en nombre suffisant ensuite), nous n’avons pas pu en louer. Nous nous sommes donc déplacés principalement en bus, utilisant pratiquement toutes les lignes de l’île, à pied, en taxi quand il n’y avait pas d’autres solutions et même en stop. Nous avons pu ainsi visiter l’essentiel de l’île, sauf la partie viticole du centre, non desservie, et le nord-ouest de l’île, trop long à atteindre en bus.
L’île compte peu de villes, comportant généralement peu de bâtiments intéressants et composées essentiellement de maisons blanches basses et de résidences hôtelières le long de la côte.
Nous avons visité la capitale Arrecife, dont les points d’intérêt sont une belle promenade en bord de mer avec une belle plage vide, un fort sur une presqu’île au large aménagé en petit musée local, un petit plan d'eau relié à la mer, et un tout petit nombre de vieilles ruelles agréables autour de l’église. Le reste de la ville est sans intérêt et sans beaucoup de vie.
L’ancienne capitale, Téguise, installée au milieu des terres pour se protéger de la piraterie, est plus agréable avec son quartier piéton, quelques monuments religieux et belles maisons et une belle petite place avec une fontaine, la seule que nous ayons vue sur l’île.
On peut signaler enfin Haria qui, comme indiqué plus haut, comporte une place arborée, et Yaiza, à quelques kilomètres de Playa Blanca, petite commune agricole à l’entrée de la région viticole de la Géria, toutes deux abondamment fleuries de bougainvilliers et plantées de palmiers.
Le principal point d’intérêt de l’île est le parc national des volcans de Timanfaya. Il regroupe les principaux volcans de l’île dont la dernière éruption date des années 1730 et qui sont encore en activité. La chaleur sous le sol permet de dégager un spectaculaire jet de vapeur quand de l’eau est jetée dans des trous et de cuire les viandes sur le barbecue naturel du restaurant. Ce parc ne se visite qu’en bus, par un circuit d’une quarantaine de minutes, que nous avons pu faire 2 fois du fait de la faible affluence, une fois à droite et une fois à gauche du bus. Par contre, les vitres teintées ne permettent malheureusement pas de rendre compte des couleurs rouge, noire et cuivre des volcans, coulées de lave et champs de cendres.
Nous avons pu néanmoins faire une très belle promenade matinale vers, puis sur le cratère d’un volcan situé en limite nord du parc national, celui de la Montana Blanca près de la commune de Mancha-Blanca.
Les autres points d’intérêt de Lanzarotte ont été créés ou aménagés par César Manrique, l’artiste emblématique de l’île dont les sculptures décorent les principaux ronds points de l’île, qui a demandé aux habitants de blanchier leur maison à la chaux et qui a beaucoup fait pour la protection de son île.
Nous avons ainsi visité la Cueva de los Verdes, qui n’est pas une grotte mais un tunnel créé naturellement dans une coulée de boue par le refroidissement accéléré de son toit au contact de l’air tandis que la lave dessous continuait à s’écouler jusque dans la mer. On y fait une belle promenade et une salle de musique y a été aménagée pour bénéficier de l’acoustique exceptionnelle.
La sortie de cette coulée a été joliment aménagée par César Manrique en petit complexe touristique, la Jameos del Agua, avec de la restauration, un lac souterrain habité par des petits crabes fluorescents, un bassin extérieur et une grande salle de concert enterrée.
La maison de César Manrique, construite dans une coulée de lave dont il a fait aménager plusieurs bulles en jardins extérieurs avec piscine, sert de siège social à sa fondation et de lieu d’exposition de ses œuvres. Toutefois, à l’occasion du 100ème anniversaire de sa naissance, ses œuvres ont été remplacées par des photos de l’artiste beaucoup moins intéressantes, dommage.
Il a aussi créé un magnifique jardin de cactus, dans un amphithéâtre protégé par des murs en pierre de lave, surplombé par un moulin, dans lequel sont rassemblées plus de 1 500 espèces de cactus du monde entier.
Il a enfin aménagé le mirador del Rio, tout au nord de l’île, qui offre une vue exceptionnelle sur l’île de la Graciosa, mais que nous n’avons pas pu aller voir. A la place, nous avons cheminé entre Haria et le mirador del Rincon, qui offre également une très belle vue sur la plage de Famara, l’ouest de l’île Graciosa et en direction de Timanfaya au sud.
L’un des intérêts de l’île est également son littoral, principalement rocheux, avec les coulées de lave qui se sont déversées dans la mer, et de nombreuses plages ou criques de sable. Nous nous sommes abondamment promenés sur ce littoral, soit autour de Playa-Blanca, notamment vers la presqu’île de Papagayo, tout au sud, soit un peu plus loin, de la saline de Janubia à El Golfo, petite commune littorale à l’entrée du parc et donc en limite de coulée de lave. A k'entrée de El Golfo, est un petit lac d’eau douce aux eaux vertes du fait d’une algue, situé entre la plage et la falaise. Nous sommes également allés au nord-ouest sur la grande plage de Famara et nous sommes promenés entre la Jameos del Agua et Punta Mujeres pour nous baigner dans la piscine naturelle de la localité.
Enfin, nous sommes allés sur l’île Graciosa, à partir d’Orzola, tout au nord (2h20 de bus!), ou nous avons découvert de belles plages et fait l’ascension d’un volcan dont une partie est de couleur jaune, la Montana Amarilla.
Nous avons donc passé de belles vacances, très agréables malgré les longs temps de trajets, et très occupées, trop sans doute au goût de Thibaut.
Pendant ce temps Benjamin terminait la première partie de son stage sur la rénovation des ponts de la ligne 6 de métro de Paris et Vincent gardait Black à la maison en faisant des maths.
A bientôt pour les photos et de nouvelles aventures.
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