13/07/2021
Week-end à La Rochelle
Pour l'anniversaire de Catherine, Benjamin et Vincent lui ont offert un week-end à La Rochelle. Ils ont réservé pour nous un Air BnB et un restaurant pour samedi soir. Thibaut devait, quant à lui, s'occuper de la météo, ce qui n'est pas une mince affaire dans une région où les nuages n'en font qu'à leur tête et refusent d'écouter les prévisionnistes, prenant un malin plaisir à faire croire qu'ils se trompent souvent.
Nous avons donc rejoint La Rochelle dans la soirée de vendredi, aussitôt après le travail, pour découvrir le vieux port et visiter un aquarium presque vide. Nous avons ainsi pu admirer à loisir les méduses, les poissons exotiques, les raies, les requins et la tortue marine, de ce bel établissement qui milite activement pour la protection des océans.
Samedi matin, de bonne heure et de bonne humeur, nous avons pris le pont de l'île de Ré en direction de La Flotte-en-Ré où nous avons loué des vélos en vue d'une grande promenade. Nous sommes donc partis sur des pistes encore peu fréquentées, par un paysage à marée basse, directement en direction du phare des Baleines, à l'autre bout de l'île.
Après avoir visité le phare, reconstitué nos forces et attendu que l'averse passe, nous avons entamé le chemin du retour à travers marais, réserve naturelle accueillante aux oiseaux d'eau, et marais salants, en direction d'Ars-en-Ré et son église au clocher peint en blanc. Sous un soleil généreux, qui avait réussi à s'imposer après une ultime averse, nous avons rejoint le port de Loix, puis avons longé la côte à marée montante pour nous mêler à la foule qui avait empli les rues de Saint-Martin-en-Ré. Nous sommes montés sur le clocher de son église fortifiée pour admirer la vue sur le port et la côte, avant de revenir à notre point de départ rendre nos montures.
De retour à La Rochelle, et après avoir dégusté notre repas, nous avons traversé le port pour nous rendre en face de la tour de la chaîne, écouter le début du concert de Jean-Louis Aubert, qui clôturait la première journée des Francofolies.
Dimanche, après avoir fait une ballade dans la vieille ville de La Rochelle à la découverte de ses rues en arcades aux maisons et monuments en pierre blanche, nous nous sommes laissés tentés par une visite de l'île d'Aix. Notre croisière nous a emmené près du Fort Boyard, où nous n'avons pas répondu à une question du Père Fouras, et nous a fait croiser le Trois mâts Le Bélem, qui mouillait devant l'île en attendant que la marée soit suffisamment haute pour lui permettre de rejoindre le vieux port de La Rochelle.
Sur l'île, nous avons loué des vélos pour en faire le tour et découvrir ses paysages variés, représentatifs des paysages du département de Charente-Maritime. Il émane de cette île quasiment sans voitures un calme et une douceur de vivre que l'on ne rencontre pas ailleurs. Nous avons fini par une promenade dans le village, abrité au sein d'une fortification Vauban, aux maisons basses, blanches aux volets colorés, où la rose trémière est reine, et dont le bâtiment le plus haut est celui qui a abrité Napoléon Bonaparte dans son dernier séjour en France avant de rejoindre Sainte-Hélène.
Vous trouverez bientôt quelques photos de ce délicieux week-end à La Rochelle. Merci les enfants !
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25/04/2021
Vacances de Pâques confinées
Confinement oblige, nous sommes restés à Bordeaux pendant ces vacances de Pâques et, comme congés n'est pas synonyme de voyage mais de non travail, je n'ai pas changé mes plans et ai gardé ma semaine de vacances.
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous avons décidé de parcourir à vélo les chemins de randonnées de l'agglomération, à plus ou moins 10 km à vol d'oiseau de la maison.
Nous sommes allés du côté de Bègles, au sud de Bordeaux, rechercher une petite promenade le long de la Garonne. Nous y avons trouvé d'abord un cheminement en platelage bois au dessus d'une zone humide actuellement asséchée, agrémentée de statues en métaux de récupération. Puis l'un des refuges périurbains qui jalonnent l'agglomération, ici "le guetteur" sous la forme de 3 chouettes construites en bois. Au retour, nous avons fait un détour par un petit lac du "delta vert" de Bègles, où nous avons croisé une petite fratrie de canetons faisant la sieste sous la surveillance de leur mère.
Nous avons traversé la Garonne pour parcourir les nombreux parcs aménagés sur les coteaux qui surplombent la rive droite de Cenon à Floirac : parc de l'ermitage avec ses superbes points de vue sur le pont Chaban-Delmas, la cité du vin et, au loin, les tours de la cité administrative, son lac et son concert de grenouilles. Puis le parc Palmer, le parc du Cypressat et le parc du Castel. Le retour s'est effectué par la piste cyclable qui longe la Garonne en passant sous une tonnelle de glycines en fleurs, et par la place du Parlement pour déguster une glace bien appréciée.
Après la rive droite nous sommes allés du côté de Blanquefort pour une promenade bucolique reliant les parcs de la ville, dont le parc Majolan et ses grottes artificielles surplombant un lac, quelques vignobles dont celui du lycée agricole (château Dillon à boire avec modération, mais à boire), et la ferme urbaine de la Vacherie et ses moutons.
Enfin, nous avons fini au sud de Bordeaux, entre Gradignan, Canéjan et Cestas, le long de l'Eau Bourde, petit affluent de la Garonne qui se fraye un chemin tortueux dans la forêt. Nous sommes partis du parc du prieuré de Cayac, joli petit bâtiment qui accueillait les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, et avons remonté la rivière dans un cadre naturel remarquable par une suite de sentiers variés et très agréables à parcourir à vélo comme à pied.. Pour rentrer, nous avons fait un détour par les vignes de l'appellation Pessac-Léognan et le lac vert.
Les jours de congé ont ainsi défilé très vite, pendant que Vincent se consacrait à son stage de recherche en mathématiques et que Benjamin de son côté préparait le chantier de réparation des ponts de la ligne 16 du métro parisien.
A bientôt pour les photos et de nouvelles aventures.
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2021
Vacances de février à Besse
Cette année, malgré l'interdiction de faire du ski de piste et compte tenu de la belle semaine météorologique annoncée, il n'était pas question de passer les vacances de février à Bordeaux et de nous priver d'un bon bol d'air de la montagne.
Comme il restait encore suffisamment de neige dans le Massif Central, nous nous sommes épargnés la traversée de la France pour rejoindre les Alpes et avons passé quelques jours à Besse, dans le massif du Sancy. C'est une jolie petite ville médiévale avec quelques belles maisons en pierres gris sombre et un beau beffroi.
Seul Thibaut nous a accompagné, tandis que Vincent est resté à la maison pour garder Black et suivre ses quelques heures de cours via internet, et que Benjamin n'était lui non plus pas encore en vacances.
Cela a été difficile de trouver une location de dernière minute car la station était pleine et Thibaut a du faire sans Wi Fi.
Nous avons bien profité du soleil pour faire de bonnes sorties de ski de fond le matin, avant qu'il fasse trop chaud et que la neige soit trop molle, et des petites promenades dans la montagne l'après-midi.
Nous avons arpenté les pistes de Sancy-Sud, autour de Super-Besse, dans une neige rendue fondante par la douceur et le soleil, ainsi que sur le beau domaine un peu plus éloigné de Sancy-Ouest.
A pied, nous avons emprunté des circuits de raquette aisément praticables du fait de la faiblesse de l'enneigement., voire de l'absence de neige à certains endroits. Nous nous sommes ainsi promenés vers le lac Pavin, que nous étions déjà allé voir en novembre 2002 et dont nous avions alors fait le tour avec Benjamin et Vincent dans les sacs à dos.
Nous sommes aussi montés au somment du Puy de Chambourguet, au-dessus de Super-Besse, avec un vent à décorner les boeufs, pour découvrir une vue à 180° sur le Massif Central.
Il était temps de rentrer, car avec la chaleur la neige a beaucoup fondu pendant cette semaine.
Le plus difficile a été de nous approvisionner en produits locaux, pourtant délicieux entre les fromages, l'aligot, la truffade et la charcuterie, car nous avons profité au maximum de notre temps de liberté avant le couvre-feu. Nous avons néanmoins réussi à rentrer la glacière pleine pour reprendre nos activités .
Pendant ce temps, Vincent a trouvé un stage de recherche en math à l'université de Bordeaux et même, si tout va bien, son année de préparation au doctorat à l'étranger à Rome pour la rentrée. Avec la perspective de faire ensuite son doctorat à Bordeaux.
A bientôt pour les photos et d'autres aventures moins confinées.
18:40 | Lien permanent | Commentaires (0)