16/05/2010
Avril sans fil, mai frisquet
De retour d'Egypte les Ardennes nous ont accueilli avec un temps quasiment estival, propice aux promenades. En l'absence de compétitions sportives des uns ou des autres, nous avons donc remis nos chaussures de marche et sommes partis à la découverte de nouveaux chemins et de nouveaux paysages.
Timidement d'abord, nous sommes restés près de Charleville, pour une promenade autour de La Francheville, d'abord le long des nombreux méandres de la Vence, puis sur les collines boisées surplombant la vallée de la Vence et offrant une vue sur l'Est de Charleville, en passant par Saint-Marceau et son château.
La semaine suivante nous nous sommes enhardis et avons rejoint les hauteurs de Monthermé pour découvrir les sites d'escalade de Roc-La-tour et de la Roche aux Corpias. Ce sont des tours de quartzite (de la silice durcie) qui dominent la vallée de la Semoy à plus de 400 m d'altitude. Roc-La-Tour est aussi appelé le "château du diable" car il représente les ruines du château que le diable s'était engagé à construire en une nuit pour aider, en échange de son âme, un seigneur concupiscent à conquérir sa belle. Malheureusement pour lui, un coq insomniaque a fait se lever le soleil plus tôt, faisant ainsi perdre son pari au diable, ainsi que l'âme du seigneur. Furieux, le malin a tout détruit d'un coup de pied et l'empilement de roches fracturées est tout ce qui reste de ce château.
C'est également un site préhistorique sur lequel les archéologues ont découvert une grande quantité de plaques de schiste dont certaines portaient des traces de gravure. L'une d'entre elles montre clairement une silhouette d'homme. Ces plaques ont été datées d'environ 15 000 ans avant notre ère et sont donc de l'époque Magdaléenne comme vous le savez tous. Il a été établi que ce site servait de camp de base l'été à des groupes de chasseurs, qui jouissaient ainsi d'un magnifique point de vue sur la toundra environnante car à cette époque la rigueur du climat n'avait pas permis à la forêt ardennaise de s'implanter, lesquels ont apporté ces plaques sur ce lieu.
Puis, avec le début du mois de mai, la fraicheur assez marquée revenue sur notre belle contrée et la reprise des compétitions de natation et d'athlétisme nous ont conduit à faire une pause momentanée dans nos promenades dominicales. Benjamin a explosé ses records sur 100m papillon et 200 m 4 nages et j'ai repris la course, ainsi que... le lancer de marteau pour mon club. Je rassure tout de suite le lecteur inquiet, le marteau ne m'a pas écrasé le pied en retombant.
Ce week-end de la Pentecôte, tout le monde a fait le pont et Marc, Valérie, Eva, Robin et Jeanne nous ont fait le plaisir de venir nous voir jeudi et vendredi malgré une météo mitigée.
Le jeudi après-midi, nous sommes allés au lac des Vieilles-Forges, sur lequel Marc avait disputé quelques régates à l'aviron du temps où il ramait à Reims, pendant ses études. Nous y avons fait une partie du parcours permanent d'orientation qui y est installé. Nous nous sommes répartis en deux équipes : les filles + Benjamin, d'une part, et les garçons, d'autre part, et avons pris chacun un itinéraire différent avec pour objectif de découvrir le plus vite possible 8 balises dans la forêt surplombant le lac. Comme on pouvait s'y attendre, les garçons ont gagné mais les filles n'étaient pas loin, même si elles ont recherché une 9ème balise qui n'était pas au programme.
Le vendredi, après avoir profité de la piscine où Marc a pu voir Benjamin s'entraîner, nous sommes allés sur le site des 4 fils Aymon, qui vient tout récemment d'être réaménagé, avec l'ouverture d'un sentier nature le long duquel des panneaux informatifs ont été implantés. Nous y avons donc découvert ce nouvel itinéraire et Marc a pris connaissance avec intérêt de la légende des 4 fils Aymon, dont Saint-Renaut, et de leur cheval Bayart.
Leur visite nous a fait très plaisir. Les enfants se sont bien amusés entre eux et Thibaut et Jeanne, qui s'étaient quittés fâchés l'an dernier sur la côte vendéenne, ont été inséparables et ne se sont pas disputés.
J'ai profité de la nuit des musées de samedi pour aller visiter le musée des Ardennes entre 23 heures 30 et minuit 30. Je n'avais jamais eu l'occasion d'y aller et j'ai découvert, dans un cadre à l'architecture très réussie, un musée qui offre différents centres d'intérêt historiques et archéologiques. Il comporte notamment une riche collection numismatique, avec de la monnaie des principautés d'Arches, de Sedan et de Bouillon, et une belle collection d'armes de la manufacture de Charleville. Il rappelle ainsi qu'aux 17ème et 18ème siècle, Charleville fut la principale ville manufacturière d'armes à feu du pays, dont les modèles équipèrent les armées royales, puis celles de la Révolution et furent livrées aux "insurgents" des colonies d'Amérique en révolte contre les anglais pour leur indépendance. Elles ont donc joué un rôle décisif dans la naissance des Etats-Unis. Ce musée dispose aussi de quelques collections d'artistes contemporains ardennais, qui cohabitent fort bien avec les collections d'objets de l'histoire des Ardennes.
Le week-end s'est terminé, sous le soleil, à Sedan, où se déroulaient les traditionnelles fêtes médiévales. Les enfants ont pu s'essayé au tir à l'arc et au combat à l'épée et nous avons assisté à quelques spectacles médiévaux.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
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19/04/2010
Vacances à Hurghada
Oui, nous sommes bien rentrés, la fin de notre séjour ayant précédé de peu l'éruption du fameux volcan islandais qui paralyse le ciel européen depuis plusieurs jours.
Mais revenons au début de notre voyage.
Nous avons quitté la maison à 2 h du matin le lundi de Pâques, pour rejoindre Hurghada et notre hôtel que nous avons atteint 12 heures plus tard. Avant d'atterrir, nous avons survolé l'Egypte et nous avons pu nous rendre compte du rôle essentiel que joue le Nil dans ce pays. Vu du ciel, l'Egypte apparaît comme un vaste désert, traversé par la vallée fertile du Nil qui forme un ruban vert plus ou moins étroit du Sud au Nord, le long duquel se trouvent les principales agglomérations du pays.
Hurghada est une ville moderne, principalement dédiée au tourisme, sans charme particulier, qui s'étale dans une région désertique le long de la mer rouge. Cette ville comporte plusieurs quartiers avec, au Nord, la ville ancienne, plus dense, proche du port et de marina nouvellement construite. Au Sud, la ville s'étale autour de vastes avenues le long desquelles se sont installés des magasins, des restaurants, des boîtes de nuit et, surtout, un grand nombre d'hôtels. Un peu plus loin encore, des lotissements de belles villas se construisent, à moitié occupés. On est également frappé par le grand nombre de chantiers d'immeubles en construction dans toute la ville.
Pour ce est du climat, le soleil a été omniprésent pendant notre séjour et la chaleur est restée modérée, en raison du vent qui a soufflé, parfois fort, presque tous les jours. Il faut dire que, depuis le début de l'année, il a plu une seule fois, pendant 10 minutes. Cette averse a été un réel événement, filmé par les habitants très surpris car il n'était pas tombé une goutte sur Hurghada depuis plus de 10 ans.
Notre hôtel est un complexe de 3 établissements : un situé au bord de la mer, avec une plage privative, dans lequel nous aurions dû loger, et 2 établissements situés de l'autre côté de la large avenue qui longe la côte. L'un des hôtels comporte les principaux restaurants et centres d'animation tandis que l'autre, situé juste à côté, a la particularité d'avoir plusieurs piscines - deux avec des jeux pour les enfants et une piscine à vagues - et deux complexes de toboggans aquatiques.
Nous avons finalement été logés dans ce dernier hôtel, dans lequel se trouvent les chambres pour familles nombreuses. Ce sont de grans appartements traversants avec 2 chambres, dont l'une donne sur l'avenue et l'autre, avec un balcon, donne sur les piscines.
La chambre donnant sur l'avenue s'est révélée très bruyante en raison de la forte activité nocturne le long de ce boulevard devant l'hôtel. Heureusement, cela n'a pas gêné les enfants qui ont très bien dormi, d'autant que les matins étaient plus calmes.
Les jours où nous sommes restés à l'hôtel, nous sommes allés assez peu souvent au bord de la plage. La mer n'était pas très chaude, mais on pouvait y voir des petits poissons et les enfants ont mis leur masque, leur tuba et leurs palmes pour essayer d'apercevoir ces petits poissons. ils ont aussi ramassé des coquillage au bord de la mer.
Nous avons plus profité de la piscine à vagues et des toboggans, notamment sur la fin du séjour, quand Benjamin et Vincent se sont faits un petit copain, le sympathique et volubile Esteban, de Namur. Thibaut a testé un petit toboggan jaune dans lequel on descend dans une bouée, avec sa maman, un peu contraint et forcé mais il n'a pas été possible de lui faire faire une seconde descente, même avec Esteban.
Mais nous n'avons pas passé tout notre séjour à l'hôtel, au milieu des russes omniprésents. Nous avons fait trois sorties.
Nous sommes d'abord allés sur l'île de Mahmia, qui n'était pas tout à fait déserte, pour profiter d'une belle plage de sable fin et nager avec les poissons de la mer rouge. Mahmia est en effet bordée de massifs coralliens et on peut, avec masque, tuba et palmes, rejoindre très facilement à quelques mètres de la plage, les massifs rocheux et coralliens et nager au milieu de poissons de toutes formes et de toutes couleurs, dans un eau transparente que les fonds sableux rendent bleu turquoise.
Nous avions également la possibilité de prendre un bateau pour rejoindre, à quelques centaines de mètres au large, un massif corallien plus important et poissonneux. J'y suis allé seul, Catherine étant restée sur la plage avec les enfants. Arrivés sur place, nous avons tenté à plusieurs reprises de rejoindre les massifs à partir du bateau, mais les quelques dizaines de mètres que nous devions parcourir à la nage se sont révélés très difficiles à franchir en raison d'un fort courant et d'un fort vent qui avant formé la mer, dont les vagues submergaient souvent le tuba.
Nous sommes donc rentrés près d'une heure plus tard en ayant vu moins de poissons qu'au bord de la plage !
Nous avons toutefois passé une très belle journée sur cette île et tout le monde, sauf Thibaut qui ne sait encore pas nagé, a beaucoup apprécié de nager au milieu des poissons.
Nous sommes ensuite partis pour une grande journée à Louxor, de 5 heures du matin à 10 heures du soir.
Pour arriver à Louxor, à 350 km au sud-ouest de Louxor, il faut d'abord traverser le massif montagneux et le plateau désertique qui séparent la côte de la vallée du Nil, puis, après avoir rejoint cette vallée, longer un canal parallèle au Nil sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Le long de ce canal, on a pu découvrir un peu de l'Egypte agricole du sud en pleine récolte de canne à sucre, avec son long chapelet de villages. On y voit assez peu de femmes, toutes voilées et de noir vêtues, beaucoup d'hommes, presque tous en Djellaba marron ou grise, et beaucoup d'enfants, des garçons surtout. Les maisons comportent presque toutes un étage en construction au dessus du toit, destiné à accueillir plus tard le fils aîné, qui pourra ainsi loger sur place avec sa famille et s'occuper de ses vieux parents.
Les champs sont cultivés à la main car il y a assez peu de tracteurs et l'âne est, là aussi, le principal moyen de transport des paysans.
Le canal parallèle au Nil est un véritable égout à ciel ouvert dans lequel chacun déverse ses déchets. Cela n'empêche pas les femmes d'y faire leur vaisselle et d'y laver leur linge, et tout le monde de s'y baigner malgré les parasites porteurs de maladies qui y prolifèrent, alors même que la plupart des maisons sont dotées de l'eau courante, non potable, au robinet. Notre guide, originaire du Nord, nous décrit ce sud Egyptien comme très arriéré et marqué par les traditions.
Le premier objet de notre excursion était la visite du temple de Karnak. Ce temple monumental, situé à 3 kilomètres du temple de Louxor, que nous n'avons pas visité, dont on a mis n'a mis à jour aujourd'hui que la partie consacrée à Amon-Rê, le roi des Dieux, est vraiment très impressionnant. il s'agit du plus vaste temps à colonnes du monde et il constitue une véritable prouesse architecturale.
Après y avoir passé quelques heures, nous sommes allés à l'institut national du Papyrus, apprendre comment on fabrique les vraies feuilles de papyrus. L'après-midi, nous avons visité le temple de la reine Hatchepsout, sur l'autre rive du Nil, installé sur un promontoir dans un site très spectaculaire, au pied d'une haute falaise rocheuse de couleur ocre. Ce temps a été entièrement refait par une mission d'archéologues polonais, ce qui lui donne son aspect neuf et pose aujoud'hui le problème de l'usage que l'on peut faire des pierres que l'on met à jour régulièrement.
Nous avons ensuite rejoint la vallée des rois, où l'archéologue anglais Howard Carter a découvert, en 1922, la fameuse tombe de toutankhamon. les archéologues y ont depuis découvert plus de 60 tombes, dont la dernière en 2006. On peut donc penser qu'il y en a encore à inventer. Ces tombes se présentent comme un conduit relativement étroit avec, de part et d'autre, des salles dans lesquelles étaient entreposées les affaires du défunt, descendant sous terre, de façon plus ou moins raide, vers la chambre funéraire.
Tous les objets, sarcophages et momie, ont maintenant rejoint les musées et il y reste juste les peintures qui couvrent les murs et plafonds du couloir et des salles de ces tombes, formant une superbe décoration malheureusement aussi fragile que les peintures des grottes de Lascaux. Toutes les tombes ne sont d'ailleurs pas ouvertes tous les jours, en fonction du taux de gaz carbonique constaté et on ne peut pas les photographier. Même notre guide n'avait pas le droit de donner des explications pour ne pas dégager trop de CO2 en parlant.
De retour sur Louxor, nous nous sommes brièvement arrêtés devant les colosses de Memnon, qui sont à peu près tout ce qui reste du temple funéraire d'Amenhotep III.
Enfin, nous avons clôturé cette journée par une petite croisière sur le Nil, qui nous a permis d'avoir une vision d'ensemble de la ville, avec son temple d'Amon-Rê et ses grands hôtels de style victorien, tels le "Old Winter Palace" jadis fréquenté, entre autres, par Agatha Cristie.
Nous avons appris lors de cette promenade qu'il n'y avait plus de crocodiles sur le Nil depuis la construction du barrage d'Assouan et que, ce que Benjamin avait pris pour de petits crocodiles dans le canal que nous avions longé le matin, étaient des varans ou des mangoustes.
Toutes ces visites ont été commentées par un guide francophone remarquable qui s'est révélé être un égyptologue d'Alexandrie qui arrondit vraisemblablement ses maigres fins de mois en faisant partager ses connaissances encyclopédiques sur l'Egypte ancienne aux touristes. Il nous a donné des explications vraiment très intéressantes sur la civilisation des Pharaons, sur les modes constructifs et sur les bas et hauts reliefs visibles dans les différents temples. Son discours était un vibrant plaidoyer à la gloire de cette civilisation antique.
Son seul défaut était d'être très sérieux, à tel point qu'une interrogation écrite dans le car pendant le retour ne m'aurait pas surpris. Nous lui avons acheté toutefois son CD, qui comporte plus de 2000 photos commentées sur les différents monuments d'Egypte.
Les grands ont été très intéressés par cette journée de visites, pourtant fatigante et faite sous une forte chaleur, et Vincent n'a pas manqué de poser des questions au guide. Thibaut a été très sage et très impressionné par la taille des monuments.
Enfin, la troisième excursion, intitulée "Desert aventure", s'est révélée être un piège à touristes. il nous était proposé, dans une après-midi, de faire du dromadaire, du quad, du buggy, de visiter un village de bédoins sédentarisés, un terrarium avec des animaux du désert et de voir un spectacle folklorique.
La promenade en dromadaire a duré 5 minutes, le temps d'un aller-retour d'une centaine de mètres, la promenade en buggy, à laquelle les enfants pouvaient participer contrairement au quad, s'est résumée à un circuit en terre de quelques hectomètres et, du village bédouin, nous n'avons vu que le petit zoo d'animaux du désert et ses deux crocodiles.
Le plus appréciable dans cette après-midi a été la promenade en quad et les trajets en 4x4 dans le déser, au milieu des sacs plastique voletant au vent, ainsi que la descente d'une colline dans le sable, style dune du Pyla en moins haut. Les enfants ont également été impressionnés par le fakir qui constituait le clou du spectacle folklorique.
Voilà, j'en termine avec cet assez long résumé de cette semaine de vacances qui a été très appréciée par toute la famille et restera longtemps gravée dans nos souvenirs.
Pour les photos, désolé, il vous faudra attendre un peu.
A bientôt pour d'autres nouvelles.
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28/03/2010
Un printemps sportif
Non, nous ne sommes pas repartis en hibernation avec les blaireaux de la forêt d'Hargnies, nous ne nous sommes pas non plus faits dévorer par les 3 loups qui ont fait leur réapparition dans les Ardennes en cette fin d'hiver, dans centre de découverte de la nature la nuit de Nocturnia, près de Vouziers.
Mais notre ordinateur nous a joué un mauvais tour et nous a laissé coupés du monde pendant quelques jours, le temps qu'un copain d'une copine Catherine ne le ramène miraculeusement à la vie.
Nous vous avions quittés en hiver et nous vous retrouvons au printemps. Les premiers perce-neige du jardin ont éclos vers la fin février (voir photo), suivis quelques jours plus tard par les crocus et c'est désormais au tour des jonquilles de colorer le sol des sous-bois de nos forêts, en particulier dans la forêt humide des Pothées proche de Rocroi.
Les cigognes sont aussi revenues, avant même que RTE n'ait eu le temps d'installer les protections sur les lignes à haute-tension proches de leur nid pour leur éviter une électrocution fatale.
Toutefois, les activités sportives des uns et des autres ont bien rempli nos derniers week-ends et ne nous ont pas encore permis de repartir en promenade pour poursuivre la découverte de nos beaux sentiers.
Catherine s'est lancée dans une compétition de tennis par équipe qui l'a conduite, aujourd'hui, en finale départementale à Rocroi, qu'elle a remporté en gagant ses deux matchs, et se poursuivra par une finale régionale à Troyes vers la fin du mois de juin.
Elle a également participé à une course à pied de 10 km dans les rues de notre quartier (le 1er kilomètre était juste devant la maison). Sur un parcours relativement accidenté, avec quelques côtes et beaucoup de faux-plats montants, et sans entraînement en footing, elle a bouclé sa course en un peu plus de 58 minutes, fraîche comme une rose. Il faut dire qu'elle a été follement encouragée par les enfants à chacun de ses trois passages devant la maison puis qu'elle a été suivie par Benjamin à vélo pendant son dernier tour.
Benjamin a eu quelques problèmes à l'épaule qui ont perturbé sont entraînement pendant 2 semaines et l'ont privé de la compétition internationale de Saint-Dizier qu'il attendait avec impatience. Ces problèmes ont été réglés par un osthéopathe qui lui a rééquilibré les épaules et appliqué quelques ventouses qui lui ont laissé de belles marques rouges et rondes. Depuis, il a repris l'entraînement et les compétitions et continue à abaisser régulièrement ses temps de référence. Il a été sélectionné pour faire un stage régional, organisé à Beauraing, en Belgique, pendant la deuxième semaine des vacances de Pâques.
Vincent enfin a participé à quelques compétitions d'athétisme, soit en course à pied, soit sous la forme d'olympiades avec une succession d'épreuves variées.
En ce qui me concerne, nous avons, cette année encore, formé un bâteau des services de l'Etat pour faire le matathon international des deux Semois de canoë-kayak, entre Les Hautes-Rivières et Heaulmé. Nous étions les tenants du titre, toutefois, en pleine période de réserve, nous nous sommes appliqués à retenir la puissance de nos coups de pagaie pour ne pas monter sur le podium le jour des élections régionales et avons si bien fait que nous avons fini 5ème. Nous reviendrons l'année prochaine, un peu plus nombreux dans le bâteau si possible, pour essaye de faire mieux.
En course à pied, j'ai fait une pause car j'ai confié une cuisse douloureuse aux mains expertes de l'osthéopathe de Benjamin, qui s'en occupe activement, même si je n'ai pas eu droit aux mêmes ventouses, à la grande déception des enfants.
Je compte bien pouvoir reprendre l'entraînement, dans 15 jours, de retour d'Egypte où nous partons le lundi de Pâques (départ de la maison à 2h du matin) pour passer une semaine sous un chaud soleil à Hurghada, au bord de la mer rouge.
A bientôt pour la relation de nos vacances à Hurghada.
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