25/09/2010
Une rentrée "Pépère"
La rentrée est maintenant du passé et s'est bien passée pour tout le monde, avec l'aide de Mamy Lène et Papy Jean qui sont venus garder les enfants pendant la rentrée anticipée de Catherine.
Catherine a retrouvé le même niveau de classe que l'an dernier, avec des maternelles grande section et des cours préparatoire, dans la même école.
Thibaut est entré en CP pour tenter d'apprendre à lire avec une autre maîtresse et n'est donc plus dans la classe de Catherine, ce qui est aussi bien.
Benjamin et Vincent sont entrés en 5ème, chacun dans sa classe, Vincent avec une option latin et Benjamin en sport études natation, avec double ration de natation le vendredi.
Juste avant de reprendre l'école, Benjamin s'est fait arracher deux molaires qui n'avaient pas d'émail et s'abimaient. Le dentiste en a profité pour enlever 4 autres molaires et une canine de lait qui avaient un peu de mal à tomber. Résultat, Benjamin a maintenant beaucoup de mal à mâcher sans molaires, surtout la viande, et il lui faut attendre que les dents définitives poussent, ce qu'elles font très lentement, avant de pouvoir arriver à mâcher normalement.
Les enfants ont aussi repris leurs activités sportives : natation évidemment pour Benjamin, athlétisme et tennis pour Thibaut et athlétisme et tennis de table pour Vincent. Catherine a repris le tennis à raison de 2 à 3 séances par semaine.
La semaine dernière, je suis allé avec Marc, le parrain de Benjamin, à Lyon, fêter les 130 ans de mon club formateur d'aviron, l'Aviron Union Nautique de Lyon. Pour cet anniversaire, les dirigeants avaient eu la bonne idée d'inviter les anciens du club et un certain nombre de rameurs de ma génération ont répondu à cet appel. J'ai retrouvé, avec beaucoup de plaisir, des camarades et des bénévoles du club que je n'avais plus vus, certains depuis 20 à 25 ans. Cela a été l'occasion de se remémorer un certain nombre de bons souvenirs, mais aussi de prendre 25 ans d'un seul coup. La leçon que j'aurai retenue de cette courte plongée dans le passé est que les vieux vieillissent moins que les jeunes, que j'ai eus, pour certains, plus de mal à reconnaître.
Merci en tous les cas à l'AUNL pour cette belle fête qui s'est clôturée par un repas qui s'est passé autour des bassins de la piscine de Caluire.
Catherine n'est toutefois pas restée sans homme à la maison ce week-end. Thibaut devait en effet acceuillir "Pépère", le vieux monsieur qui aide sa maîtresse à faire travailler les enfants et qui passe ses week-end chaque semaine dans une famille différente. L'objectif est de l'emmener partout pour qu'ensuite l'enfant puisse raconter à ses camarades ce qu'il a fait le week-end avec Pépère. Pépère, le vrai, sera sans doute un peu jaloux car il n'a jamais eu la chance, lui, d'être porté par Thibaut toute la journée et de dormir à côté de son lit ! Mais qu'il se rassure, lui qui nous a gentiment accueilli à Lyon avec Marc pendant ce week-end, le Pépère de Thibaut n'a pas bu son whisky.
Nous avons profité du beau temps de ce début du mois de septembre pour arpenter à nouveau les chemins ardennais, avec cette fois-là une destination plus sud-ouest, du côté du Porcien et plus précisément des monts de Sery. Ce sont des monts calcaires de très faible altitude, moins de 200 m, mais qui sont posés au milieu du paysage très plat du Porcien, qui ont résisté à l'érosion.
Leur présence insolite a été le prétexte à la formation de légendes ancestrales. La légende dit en effet qu'ils sont nés de la terre tombées des chaussures de Gargantua. Ils sont considérés depuis des temps immémoriaux comme des repaires de sorciers et ont été le lieux de cultes solaires liés au solstice d'été à l'époque celtique. Ces monts ont été travaillés par l'homme pour y faire des cultures en terrasse et ont aujourd'hui un fort intérêt botanique avec des espèces rares d'orchidées.
Maintenant, on attend de rencontrer les Icaunais qui viennent en car dimanche prochain pour courir le Sedan-Charleville avec qui j'espère pouvoir partager une bière place Ducale après la course, en attendant le tirage au sort de la voiture et la remise des prix.
A bientôt pour d'autres aventures.
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28/08/2010
Vacances à Chypre ("Cyprus, ten points" comme on dirait à l'Eurovision)
Nous voici donc de retour de notre semaine à Chypre qui s'est très bien déroulé et dont voici le résumé.
Commençons par un peu d'histoire-géo en cette période de révision avant la reprise de l'école. Chypre est la 3ème plus grande île de la Méditerranée, après la Sicile et la Sardaigne, située en Asie, entre la Turquie et l'Egypte, mais membre de l'Union européenne et dont la monnaie est l'euro, ce qui est très pratique. Sa capitale est Nicosie, au centre de l'île, qui est la capitale d'Europe au climat le plus chaud. Elle compte environ 1,3 M d'habitants.
Cette île est une ancienne colonie britannique, depuis 1878, après avoir été contrôlée par l'Empire Ottoman. Après la seconde guerre mondiale, elle connut de nombreux troubles, la partie grecque de la population de l'île, très majoritaire, luttant pour l'"Enosis", c'est à dire la fusion avec la Grèce, tandis que la partie turque de la population s'y opposait et que les britanniques n'y étaient pas favorables.
Chypre accéda à l'indépendance en 1960, sous la présidence de l'archevêque Makarios, mais cela ne se passa pas bien et l'Angleterre instaura une ligne verte séparant les 2 communautés dès 1963. En 1974, le régime des Colonels grecs tenta d'imposer l'Enosis à Chypre, puis de destituer Makarios qui s'y était opposé. Les turcs en profitèrent pour envahir militairement le nord de l'île, puis instaurèrent en 1983 une République turque de Chypre du Nord reconnue par la seule Turquie. Depuis 2003, la libre circulation est rétablie entre les deux parties de l'île, mais la réunification prévue dans le cadre de l'adhésion à l'Union européenne devenue effective en 2004, a été rejetée par référendum.
Nous avons atterri à Paphos, à l'ouest de la côte sud de Chypre, mais avons résidé à Limassol, à 70 km à l'est de Paphos, dans un hôtel situé à 100 m de la mer.
A l'arrivée, la chaleur nous a surpris par son caractère humide qui la rend plus difficilement supportable à température égale : c'est ainsi que les lunettes de Vincent et les miennes se sont couvertes de buée en sortant de l'aéroport climatisé. A Limassol, la température est plus élevée de l'ordre de 2°C qu'à Paphos, mais un peu moins humide. Il ne pleut jamais l'été et le soleil nous a donc accompagné tout le séjour avec des températures comprises entre 25°C le matin et 36°C l'après-midi.
Mais cette chaleur ne nous a pas empêché de nous promener et de faire quelques visites, même si la mer et la piscine de l'hôtel, chaudes elles aussi, étaient très tentantes.
Nous avons commencé par visiter Limassol, qui est une ville moderne, très touristique, surtout sur sa partie Est, qui s'étire sur une vingtaine de kilomètres le long de la mer. La ville comporte de nombreuses plages, de sable gris foncé, ou de galets, qui sont parfois de toutes petites criques squattées par les hôtels et, près du centre ville, de plus longues plages, mais assez étroites. Elles sont protégées par des digues rocheuses qui cassent les vagues et ont aussi pour effet de réduire les échanges avec la "vraie" mer et donc de réchauffer l'eau.
Les guerres entre les génois et les turcs et les séismes ont détruit cette ville au début du 19ème siècle ; elle comporte donc peu de monuments ou bâtiments anciens. La vieille ville comporte des grosses maisons ou hôtels particuliers, abandonnés pour la plupart et très délabrés, même si on constate des débuts de travaux de remise en valeur de ces bâtisses.
Le principal point d'intérêt de la ville est son château du XIIIème siècle, qui abrite aujourd'hui le musée médiéval de Chypre, avec notamment des pierres tombales bien conservées et des armures, que nous avons visité.
Nous avons également parcouru le parc des sculptures, qui s'étend sur 1 bon kilomètre entre le port et la plage. C'est un grand espace vert arboré, jalonné de sculptures modernes d'artistes locaux issues d'un concours organisé dans les années 2000. Au cours de cette promenade, nous nous sommes arrêtés sur une jetée, près de l'entrée du port, de laquelle Benjamin a fait comme les jeunes adultes chypriotes que nous y avons rencontrés : il a courageusement, voire héroïquement, sauté et plongé dans l'eau d'une petite dizaine de mètres de hauteur.
Nous avons aussi passé une journée dans l'Aquaparc de Fasouri, à quelques kilomètres de Limassol, où tout le monde a pris un grand plaisir à dévaler les multiples toboggans proposés et à profiter des jeux d'eau et de la piscine à vagues dont l'eau était très chaude. Thibaut s'est même risqué à faire un grand toboggan que l'on emprunte dans une bouée à trois place, placé entre Maman et Papa. Cela lui a tellement plu qu'il ne voulait plus s'arrêter.
Mais avec cette journée consacrée aux plaisirs de l'eau, les enfants ont mangé leur pain blanc car, dès le lendemain, nous nous sommes risqués à louer une voiture malgré la conduite à gauche (avec levier de vitesse à manipuler de la main gauche) pour aller au centre de l'île, passer la journée dans le massif des Troodos et ses contreforts.
Ce massif, situé au Nord de Limassol, s'élève sous la force volcanique exercée par les plaques tectoniques de l'Afrique et de l'Eurasie et culmine à 1952 m avec le Mont Olympe, qui est aussi le point culminant de l'île. Il est donc à une altitude un peu supérieure à notre Mon-Tolympe de Charleville-Mézières. Son sommet est occupé par une base aérienne britannique et comporte une petite station de ski. C'est aussi le château d'eau de l'île. Ce massif est aussi connu pour ses nombreux monastères dont certains sont protégés par l'UNESCO, mais nous n'en avons pas visité car ils n'étaient pas sur notre route. Le massif a une terre rouge et est recouvert principalement de pins d'Alep et de sapins, sur ses sommets, tandis que quelques feuillus, platanes, chênes et cèdres poussent en contrebas.
En quittant Limassol, la route s'élève rapidement et les forêts et la vigne prennent la place du maquis, avec notamment la région du Koumandaria, qui est un vin rouge sucré.
Sur la route des Troodos, nous nous sommes arrêtés au village de Louvaras, qui comporte une vieille église décorée de peintures murales de l'artiste Philipos Goul. L'église étant fermée, un vieil habitant ne parlant rien d'autre que le Grec est venu avec sa grosse clé pour nous ouvrir les portes.
Aux Troodos, nous avons fait une promenade entre Troodos (1600 m) et Plartes (1300 m), qui longe un cours d'eau et a pour point remarquable la cascade Kaledonia. Arrivés à la cascade, Catherine, Benjamin et Thibaut ont poursuivi le chemin jusqu'à Platres, tandis que je suis remonté chercher la voiture avec Vincent. La route entre les deux villages offre un très beau point de vue sur les contreforts des Troodos et la région de Limassol, jusqu'à la mer.
Lors du retour, nous nous sommes arrêtés à Omodos, un vieux village typique au coeur de la région viticole, avec ses petites rues pavées, ses femmes qui brodent de la dentelle au crochet sur le pas de leur porte et son monastère situé au centre du village.
Le lendemain, nous sommes repartis en voiture sur la côte ouest de Limassol, pour visiter des sites archéologiques et le sites des rochers d'Aphrodite.
Nous avons visité le site de Kourion, situé sur un promontoire rocheux surplombant la mer au dessus d'une petite plage et avec une vue magnifique sur la baie d'Episkopi et ses falaises calcaires. C'était une une ancienne cité-royaume comportant un théâtre romain, la villa romaine d'Eustolios et un grand nombre d'autres vestiges. On y trouve en particulier de magnifiques mosaïques .
Un peu plus loin, on peut voir les ruines d'un stade antique où les athlètes s'affrontaient sur une piste en U de 200 m de long, plus spectaculaire en photo aérienne qu'en vision à hauteur d'homme et qui mériterait la construction d'un promontoire pour une meilleure mise en valeur.
Nous avons ensuite visité le sanctuaire d'Apollon Hylates, site archéologique de moindre importance que Kourion, qui était voué au culte de ce Dieu.
Nous avons ensuite poursuivi vers l'Est, et, après avoir longé une base militaire britannique, avons rejoint le site de Pétra tou Romiou, lieu de naissance d'Aphrodite sur la côte. C'est un site magnifique avec des rochers qui émergent de l'eau, qui auraient été jetés contre les pirate par le héros byzantin Romios, et d'où Aphrodite aurait donc émergé des flots. Nous y avons pique-niqué et nous y sommes baignés, dans une mer un peu plus fraîche qu'à Limassol, tandis que Catherine a retrouvé ses habitudes d'enfant grimpeuse et a escaladé l'un de ces rochers de Romios.
Ce premier aperçu de Chypre nous a donné envie d'y retourner, notamment pour découvrir la région de Paphos et ses sites archéologiques aux très belles mosaïques, ainsi que les monastères de la région des Troodos. Ce sera sans doute pour l'année prochaine.
Maintenant, Catherine et les enfants se préparent à la rentrée scolaire prévue pour la semaine prochaine et Papy Jean et Mamy Lène viennent de nous rejoindre pour garder les enfants pendant que Catherine aura repris dès mardi. Pour ma part, je vous quitte pour aller écouter un peu de rock au festival du Cabaret Vert de Charleville-Mézières.
A bientôt pour les photos.
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15/08/2010
De retour de Biscarrosse
Après 3 semaines sur place pour Catherine et les enfants et 2 semaines pour moi, nous sommes de retour de Biscarrosse pour une courte escale à Charleville-Mézières, avant de repartir dès demain pour Limassol, à Chypre.
Catherine a passé la première semaine avec Valérie, la marraine de Vincent, ses 3 enfants, Eva, Robin et Jeanne, sa soeur Sylvie et son fils Alexandre venus de Grèce pour leurs vacances, qui étaient au camping. Ils se retrouvaient les après-midi sur la plage de l'océan puis ensuite pour manger des gauffres puis des beignets aux fruits de mer ou des moules frites.
Les deux semaines suivantes se sont passées essentiellement avec Boubou, la marraine de Benjamin, Sébastien, Timothée et Alexan.
Le programme a été des plus classiques : matin au lac et après-midi à l'océan, avec l'ajout le soir d'une partie de tennis entre Boubou et Catherine, à laquelle nous nous sommes joints un soir avec Sébastien pour faire un double contre les filles que nous avon failli battre, mais seulement failli.
La nouveauté de cette année a été la petite virée que nous avons faite au Cap-Ferret. Nous nous sommes levés de bonne heure pour prendre, à Arcachon le premier bâteau pour le Cap-Ferret. Sur place, nous avons vainement tenté de louer des vélos pour faire un tour de la presqu'île, mais tous les vélos étaient loués. Nous nous sommes donc allés à pied visiter le phare du Cap-Ferret, et nous avons escaladé les 158 marches de ce monument construit en 1840 et reconstruit en 1947 après la guerre. L'effort a été récompensé par une très belle vue d'en haut du phare sur tout le bassin d'Arcachon, la dune du Pyla, une partie de la ville d'A et la presqu'île, côté océan et côté bassin. L'après-midi, nous avons pris le petit train qui nous a emmenés sur la plage au bord de l'océan et qui nous a ensuite ramené vers l'embarcadère pour la traversée du retour.
Les trois semaines sont donc passées très vite et tout le monde est rentré bien bronzé et enchanté de ce séjour, mais aussi impatient de repartir visiter le sud de Chypre.
A bientôt.
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