09/09/2017
Bali (3/3)
Après une bonne nuit de repos bien nécessaire pour se remettre de cette journée marathon, nous sommes repartis pour notre dernière excursion vers la côte Est de l'île et les pentes du Mont Agung, la montagne sacrée et le point culminant de Bali, cet énorme volcan culminant à 3 014m d'altitude.
En route, nous nous sommes arrêtés à la grotte de l'éléphant, Goa Gajah, ornée à l'entrée par un large bas relief, qui devait abriter vers la fin du 11ème siècle un ermitage bouddhiste, puis dans le village typique de Penglipuran. Ce joli village est situé à proximité d'une forêt de bambous, bambou qui a servi de matière première à la construction des nombreuses maisons traditionnelles bien conservées que l'on peut y voir.
Notre destination était le temple de Besakih, étagé sur les pentes du Mont Agung à près de 1 000 m d'altitude. Le "temple mère" est le plus grand, le plus ancien, le plus sacré et le plus vénéré de l'île. Détruit par un tremblement de terre en 1917, reconstruit puis miraculeusement épargné par la dernière éruption du volcan Agung en 1963, il s'agit d'un immense complexe comprenant un grand nombre de sanctuaires dans lesquels le public n'est pas admis, plusieurs temples et une multitude de "merus". Normalement, il est possible de voir l'imposante silhouette du Mont Agung en arrière plan du temple, mais le temps n'était pas au rendez-vous, avec un ciel bouché et quelques averses.
Le soir, nous avons assisté à un spectacle de danse traditionnelle, proposé dans un théâtre en plein air au centre de la ville d'Ubud. Il s'agissait de la danse de Barong et Rangda, qui met en scène le duel entre les forces du bien et du mal. Créature mythique et sacrée jouée par deux hommes couverts d'une longue toison et d'un grand masque aux crocs effrayants, le Barong incarne l'esprit qui veille sur chaque village et en chasse les puissance maléfiques. Rangda est la sorcière ennemie du Barong, qui tente, sans succès heureusement, de faire triompher le mal.
Le lendemain, matinée ludique avec la descente de la rivière Ayung en rafting, sous une pluie battante. La rivière s'écoule tranquillement, avec quelques petits rapides de temps en temps pour pimenter une descente qui reste très abordable, dans une vallée étroite au cœur d'une forêt très dense. Dans une clairière formée par un méandre de la rivière, un très bel hôtel a été construit avec soin en matériaux traditionnels. Sur les premiers kilomètres de la descente, les scènes du Mahabarata sont gravées sur la roche noire formant une longue frise spectaculaire.
Au retour, nous avons laissé les enfants à l'hôtel pour faire une promenade dans Ubud sous les averses. Nous avons évité la montagne des singes par crainte de leur agressivité, mais nous avons quand même pu voir dans les rues à proximité quelques macaques inspecter les offrandes déposées sur le trottoir pour y recherche un peu de nourriture.
La ville est peu agréable en raison d'une circulation très dense, avec un grand nombre de commerces d'artisanat local, de bars restaurants, d'hôtels, même s'il y a quelques beaux temples permettant de s'échapper du vacarme et de la pollution. En prenant un chemin de traverse, nous sommes tombés sur une belle rizière dans laquelle nous nous sommes promenés quelques minutes au calme. Nous n'avons pas pu visiter un des musées que propose Ubud, qui étaient déjà fermés.
Avant de quitter Ubud, nous nous sommes promenés dans la campagne environnante et sommes tombés sur un concours de cerfs-volants dans un petit village, pratique très populaire dans l'île, à l'ambiance survoltée.
Nous avons terminé notre séjour dans la station balnéaire de Sanur, au sud de la côte Est de Bali, dans un lieu propice à admirer le lever du soleil lorsque le temps est dégagé, où nous sommes restés 3 jours dans un hôtel décoré par des artistes locaux d'art moderne. La ville comporte une longue promenade en bord de plage de plusieurs kilomètres, interdite aux scooters.
Cette côte est protégée par une barrière de corail, avec une mer qui se retire très loin en marée basse, si bien que l'on ne peut s'y baigner, dans une eau tiède, qu'à marée haute, le matin quand nous y étions. Notre emploi du temps s'est donc partagé entre baignades, lectures sur la plage, promenades le long de la plage ou sur l'estran à marée basse à la découverte des crabes, des étoiles de mer et même d'un serpent de mer. Nous en avons profité pour découvrir le paddle.
J'ai aussi visité le seul point d'intérêt de la ville, le petit musée Le Mayeur, peintre belge tombé amoureux d'une danseuse balinaise et qui a passé sa vie dans une très belle maison traditionnelle balinaise où sont exposées quelques unes de ses œuvres. Faute d'entretien, la villa et les œuvres exposées sont malheureusement en train de s'abimer très vite.
Enfin, c'est de Sanur que nous avons pu apercevoir, pour la première fois, émergeant des nuages à l'horizon, la silhouette impressionnante du Mont Ayung.
Ainsi ce termine le long récit de ces inoubliables vacances, auxquelles on pense toujours malgré la rentrée qui a désormais sonné pour tout le monde.
A bientôt pour de nouvelles aventures et pleins de photos, avec des bonus.
18:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2017
Retour de Bali (2/3)
Je vous avais laissé à Java, île que nous avons rapidement quittée pour rejoindre la station balnéaire de Permuteran, à l'Est de la côte Nord de Bali, où un bel hôtel situé au bord de la mangrove, avec salle de bain extérieure, un très beau parc dans lequel des macaques viennent s'approvisionner en fruits, et surtout des piscines d'eau chaude où Catherine a trouvé le courage de se baigner.
Comme vous avez pu le voir sur le premier album photos, Le lendemain a été consacré à une sortie en bateau vers l'île de Mejangan pour découvrir les poissons du récif de corail qui la borde avec notre masque et notre tuba. Nous avons plongé à deux reprises dans l'eau tiède, munis d'un masque et d'un tuba pour voir les poissons. Par moment nous avions l'impression de plonger dans un aquarium, tellement il y avait de poissons de toutes sortes et de toutes couleurs.
Cette île est une réserve naturelle inhabitée, sur laquelle a toutefois été construit un temple, et peuplée de cerfs, qui lui donnent son nom, et nous avons eu le plaisir d'apercevoir une biche et son faon sur la plage. Au retour, en raison des vagues, nous avons été copieusement douchés par des paquets d'eau, sauf Benjamin installé à la proue.
Nous sommes ensuite repartis vers Ubud, au sud du centre de l'ile où nous sommes restés 4 nuits dans une belle villa au sein d'un hôtel, avec 3 chambres et un ensemble cuisine, salon, salle à manger ouvert sur une piscine privative.
Le jour du 72ème anniversaire de l'indépendance approchant, nous avons doublé sur la route des cortèges de jeunes élèves en uniforme qui défilaient sur 8 à 10 km en chantant et hurlant des slogans.
En chemin, nous avons visité le temple bouddhiste de style balinais de Bajan, sur la côte nord, nous nous sommes baignés dans les sources chaudes et vertes de ce village, puis nous avons bifurqué en direction du sud, à travers la montagne, ses cascades et ses lacs.
Au bord d'une belle route panoramique, nous nous sommes arrêtés pour admirer les lacs Buyan et du Tambligan en contrebas, et avons rencontré des balinais qui exposaient quelques animaux impressionnants, que Benjamin et Vincent ont courageusement portés : un python, une roussette et un iguane.
Nous avons ensuite visité le très beau temple de Ulun Danu situé sur le rivage du lac Bratan, dans les montagne de Bédugul au centre de l'île. Ce temple, construit en 1663, est dédié à la déesse de l'eau et des cérémonies y sont organisées pour garantir l'irrigation de tout le centre de Bali, région très fertile où l'on cultive notamment des fraises.
Nous n'avons pas beaucoup profité de notre première nuit à l'hôtel à Ubud car nous avons du nous lever à 1h 30 du matin pour une journée marathon débutant par l'ascension du Mont Batur, un volcan culminant à 1717 m d'altitude situé au coeur d'une grande caldéira partiellement remplie par un lac, de nuit afin d'y voir le lever du soleil.
Nous y avons vécu une expérience extraordinaire car nous avons fait l'ascension avec plus de 2000 balinais venus célébrer le 72ème anniversaire de l'indépendance de l'Indonésie en saluant le lever du soleil sur ce volcan sacré. Ainsi, de loin, dès 2 heures et demi du matin on pouvait voir une véritable guirlande de lumières formée par les lampes des balinais se pressant sur le chemin grimpant au sommet. Partis vers 3h 20 du pied du volcan, nous avons grimpé lentement pour atteindre le sommet un peu avant le levé du soleil, salué par une immense clameur et une multitude de drapeaux rouge et blancs claquant au vent.
Nous avons ensuite fait le tour des deux caldeiras du volcan, à la découverte de ses cheminées fumantes qui ont servi à cuire les bananes et les oeufs de notre petit déjeuner, dans une brume capricieuse qui ne nous a permis de découvrir le cratère qu'en toute fin de tour, avant de redescendre pour une nouvelle baignade, bien méritée et bien agréable, dans des sources d'eau chaude au pied du volcan.
Après avoir pris notre repas dans un restaurant offrant une vue merveilleuse sur le volcan, le lac de lave de sa dernière éruption et toute la grande caldeira dans laquelle il se dresse, nous sommes repartis à la découverte de plusieurs sites.
Le site de Gunung Kawi est situé au fond de la vallée encaissée de la rivière Parkerisan, bordée de rizières en terrasse. Ce temple et cet ancien tombeau royal du Xième siècle figurent parmi les sites archéologiques les plus anciens de Bali.
Il est composé de monuments sculptés dans la montagne, d'un ancien ermitage et d'un temple creusé dans une paroi rocheuse et composé de salles de méditation.
Ensuite le temple de Tirta Empul, et sa source sacrée. Les balinais essayent d'y venir une fois par an pour s'y purifier. Après avoir déposé une offrande au temple principal pour pouvoir s'y baigner et passer la tête successivement sous 11 des 13 fontaines, les deux dernières étant réservées aux morts, ce qui permet de se laver des pensées impures.
Dans un bassin particulier, la source sacrée jaillit constamment par petits bouillonnements, avec la particularité que le niveau de l'eau dans ce bassin reste constant.
Enfin, un dernier bassin est peuplé de très nombreuses carpes Koy.
Nous avons fait une courte halte pour nous promener dans le village traditionnel de Bayung Gede, dont les habitants ont la particularité de conserver les placentas dans des noix de coco pendues aux branches d'arbres dans une forêt près du village.
Nous avons fini cette journée par une visite des spectaculaires rizières en terrasses du village de Tegallagang, juste après la période de repiquage du riz.
A bientôt pour de nouvelles aventures et des photos.
21:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2017
Retour de Bali (1/3)
Nous voici de retour de notre voyage dans un autre monde, à Bali.
Quel dépaysement ! que ce soit au niveau des paysages, de la végétation, des gens, de leur mode de vie, de leur culture, de la nourriture...
Le plus marquant est sans doute la beauté des paysages, avec une végétation exubérante et omniprésente, composée de cocotiers, de bananiers, de palmiers, de jacquiers, de bambous, de fougères arborescentes et d'une multitudes d'autres espèces d'arbres dans la forêt pluviale. Sans parler des innombrables rizières en terrasse et leur réseau complexe d'irrigation.
Autre particularité, le sentiment que les villages n'ont jamais de fin tant les routes sont bordées, presque sans discontinuer de maisons, de temples et d'échoppes en tous genres, qui génèrent une forte circulation partout, avec une domination des scooters. A Bali, le scooter ou la moto sont rois, à la fois moyen de locomotion familial, capable de conduire de 1 à 5 personnes avec les enfants, les bébés dans les bras de leur mère, les petits enfants devant, entre les jambes de leur père conducteur, et les plus grands, soit entre les deux parents, soit accrochés derrière le conducteur. Le scooter est aussi un moyen de transport de marchandises avec des charges parfois importantes et volumineuses en équilibre sur le porte-bagage.
L'omniprésence des temples est aussi remarquable. Non seulement chaque village a au moins ses trois temples "réglementaires", mais en plus chaque maison, chaque hôtel, chaque établissement, dispose de son propre temple familial ou d'établissement, avec ses statues des dieux de la trinité hindoue (Brahma, Visnu et Siva), de leur descendance ou de personnages mi-humains mi-animaux extraordinaires, ses autels, ses petits "merus" aux toits noirs en fils de noix de coco.
Cette omniprésence témoigne de la place éminente de la religion, les hindous étant très largement majoritaires à Bali, et de la tradition dans la vie des Balinais. Leur vie est rythmée par la religion avec quasiment un dieu pour chaque chose de la vie courante et les nombreuses cérémonies qui leur sont dédiées, fixées par le calendrier balinais. On voit des offrandes partout, déposées soit sur les autels, soit à même le sol, consistant en des fleurs de différentes couleurs agencées d'une manière codifiée dans des petits paniers en feuille de palmier avec, posé dessus, un peu de nourriture, un bonbon, une cigarette ou un peu d'argent.
Comment ne pas parler de la gentillesse des gens : partout, même dans les petits villages, au milieu des rizières ou dans des rues à l'écart des flux touristiques, les balinais que l'on croise disent bonjour, sourient, acceptent de bonne grâce de se faire prendre en photo. L'accueil dans les hôtels, les restaurants et les commerces est partout d'une grande qualité. Les commerçants vous proposent leurs produits sans agressivité et sans insister. Les balinais donnent l'impression de ne jamais s'énerver et d'être toujours bienveillants, le klaxon lors de la conduite servant à prévenir les scooters ou les autres automobilistes et non pas à leur demander de dégager la voie.
Un mot du temps : la température a été de l'ordre de 30° sans trop d'humidité, avec un vent continuel près des côtes et une fraîcheur agréable en montagne. Nous avons eu pas mal de passages nuageux et même de la pluie à plusieurs reprises, notamment le jour de notre descente en rafting.
Nous sommes arrivés à Dempasar, la capitale de Bali, à la nuit tombée, après 17 heures de vol et deux escales à Amsterdam et Singapour, où notre guide nous attendait pour nous emmener à notre hôtel, à Blayu à environ une heure de route au nord.
Le séjour a démarré en douceur avec une première matinée à l'hôtel, utile pour une grasse matinée bien nécessaire, d'où nous avons fait une promenade dans les rizières, puis les rues du village pour une première découverte de Bali.
La journée s'est poursuivie par la visite de nos premiers temples : le temple de Taman Ayun, situé dans la capitale d'un des anciens royaumes de l'île, Mengwi, datant du 17ème siècle. Comme son nom l'indique, « beau jardin », ce temple se dresse dans un cadre de verdure, de bassins et de canaux très agréable.
Puis celui de Tanah Lot, édifié au 16ème siècle sur un rocher noir surplombant l'océan, pour célébrer les divinités de la mer, il ne se visite pas, mais offre un superbe point de vue, particulièrement apprécié au soleil couchant quand ses "merus" détachent leur silhouette sur l'horizon. Les nuages ont largement caché le coucher du soleil, mais la marée basse nous a permis d'accéder au plus près du rocher soutenant le temple.
Le deuxième jour a été consacré aux traditions et à la vie quotidienne à la campagne à Bali. Après avoir visité rapidement une école primaire, nous avons visité une maison familiale traditionnelle balinaise, construite dans un quadrilatère correspondant aux 4 points cardinaux. Le temple est construit à l'ouest, avec ses pavillons, autels et statues, au centre, sur pilotis, le grenier à riz, en face la cuisine, et tout autour des pavillons sans murs dans lesquels vivent quasiment en plein air les 3 générations de la famille, la femme venant habiter dans la famille de son mari.
Le propriétaire nous a fait découvrir les différentes manières de faire des offrandes en fonction des heures de la journée, les médecines traditionnelles balinaises à base de plantes (gingembre, riz, noix de muscade, clou de girofle,...), l'alphabet et le calendrier balinais. Ce dernier comporte 30 semaines de 7 jours, chacune comportant un nom particulier, et avec, pour chaque journée, la liste des choses permises ou interdites par les dieux. Il paraît que l'on peut facilement le trouver sur internet. Tous les 210 jours, une grande fête est organisée dans les temples, avec combats de coqs, danses, etc.
Nous sommes ensuite passés aux travaux des champs : traitement du cacao, fabrication du lait et de l'huile de coco, puis travail dans les rizières, pour préparer les champs inondés à recevoir le riz repiqué, à l'aide d'un niveleur tiré par deux boeufs, puis repiquage du riz.
Après un très bon repas traditionnel, nous avons rejoint l'hôtel pour une promenade à bicyclette dans les rizières, le long de leur système d'irrigation, puis le village de Blayu, à la découverte des tailleurs de pierres et des menuisiers qui fabriquent statues et décors pour les temples, les maisons ou les hôtels richement décorés. En rentrant nous avons assisté à la moisson d'un couple de personnes âgées qui battaient et triaient le riz à l'ancienne.
La journée s'est terminée par un massage balinais très relaxant.
Le lendemain nous avons rejoint le port de Gilimanuk, à l'extrême Ouest de Bali, pour prendre un ferry pour Ketapang, à Java, où une courte course en pousse-pousse nous a permis de rejoindre le temple chinois de la ville.
Mais l'objectif principal de cette incursion sur l'île de Java, où la religion musulmane remplace l'hindouisme, était de monter sur le mont Ijen, volcan célèbre pour sa production de soufre et les malheureux qui perdent leur vie à essayer de la gagner misérablement en remontant 2 fois par jour du cratère aux gaz asphyxiant la plus grosse quantité possible de soufre sur leurs épaules, jusqu'à 80 kg pour les plus forts.
Nous nous sommes donc levés à 3h 30 du matin afin de pouvoir arriver au sommet de bonne heure pour éviter les gaz qui remontent en fin de matinée et avoir le temps de redescendre avant les grosses chaleurs. Le chemin pour y monter nous permet de découvrir les volcans des alentours, comme le Mont Apurari et le Mont Raung, certains étant considérés comme éteints et d'autres toujours en activité.
Arrivé en haut, nous avons découvert le cratère rempli d'un lac de plus de 200 m de profondeur, d'une couleur bleu-vert, très acide. Sur le flan sud-est du lac, près de sa rive, tout en bas, une solfatare dégage un épais nuage de gaz toxiques. Les eaux du lac qui se vaporise au contact avec le magma brûlant produisent du soufre gazeux qui passe à l'état liquide en se refroidissant, puis cristallise rapidement en formant des concrétions jaunes à orange. Les mineurs détachent ces concrétions avec un pic et les remontent au sommet avant de les descendre au pied du volcan. Ce soufre gazeux peut s'enflammer et produire des flammes bleues, que les touristes viennent admirer la nuit munis de masques à oxygène, ce que nous n'avons pas fait.
Au retour, nous avons traversé la forêt pluviale, avec sa végétation exubérante et notamment ses fougères arborescentes de plusieurs mètres de haut, puis des plantations de café et de giroflier, enfin ses rizières. En traversant un village, nous avons roulé sur un très grand serpent vert fluo (une vipère arboricole ?) que les habitants tentaient de tuer à coups de bâton.
A bientôt pour la suite de nos aventures à Bali, et les premières photos.
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