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10/03/2018

De retour des Ménuires

Nous voici de retour de notre semaine de ski annuelle, passée cette année encore aux Ménuires.

La nouveauté c'est que nous ne sommes partis qu'à trois, Catherine, Thibaut et moi, tandis que Benjamin et Vincent sont restés à la maison, à Metz. En effet, en cette année de concours aux écoles d'ingénieurs, pas question de risquer de se blesser au ski et de ne pas pouvoir passer ces concours dans de bonnes conditions.

Nous avons passé un très bon séjour avec des conditions de ski exceptionnelles. Il a fait assez beau, avec beaucoup de neige tombée le jour de notre arrivée, suivie de quelques chutes en début de semaine, surtout la nuit, même si une de nos journées a été marquée par de fortes averses de neige et un peu de jour blanc, entrecoupés de belles éclaircies.

La température était suffisamment froide, mais pas trop, pour que les conditions de neige soient exceptionnelles pour un début de mois de mars, avec très peu de verglas et une neige douce et légère, sauf le dernier jour où la douceur l'a transformée en neige de printemps collante.

Nous avons donc pris beaucoup de plaisir à dévaler les pentes, Catherine ayant même profité de ces conditions idéales pour descendre quelques pistes noires, tandis que Thibaut a pu emmagasiner de la confiance et skier de plus en plus vite au fur et à mesure du séjour. Il skie désormais plus vite que sa maman, sauf lorsque la piste est très bosselée.

Le seul bémol de ce séjour a été le temps de trajet entre Lyon, où nous avions fait une halte vendredi soir pour repartir tôt le samedi matin, et la station : pas moins de 9 h et demie de trajet, avec de nombreuses périodes d'arrêt complet, tant sur la nationale entre Chambéry et Moutiers, que dans la montée vers les Ménuires. Il faut dire que, comme il neigeait, certains automobilistes s'arrêtaient n'importe où pour mettre les chaînes, y compris sur la nationale et sur une chaussée quasiment au noir !

Pendant ce temps, Vincent a profité des vacances pour passer avec succès l'épreuve pratique de son permis de conduire, avec 30 points sur 30, félicitations à lui pour ce coup de maître. Il faudra juste qu'il attende maintenant son 18ème anniversaire pour pouvoir conduire seul.

En février, j'ai passé avec Thibaut un excellent week-end de ski de fond dans les Vosges, à La Bresse, avec nos amis du club d'aviron de la Basse-Seine et notamment les parrains de Vincent et de Thibaut. Là aussi, la chance a été avec nous, avec un grand soleil le dimanche et surtout de bonnes conditions de neige. Thibaut a ainsi pu s'exercer au skating (pas de patineur) avec une certaine dextérité et une bonne endurance. Si vous passez par là, n'hésitez pas à vous arrêter à la table d'Angèle, un excellent restaurant de La Bresse.

Je me suis aussi remis à l'aviron depuis le début de l'année, ce qui nous permet de ramer ensemble avec Catherine, en deux de couple, ou en quatre de couple avec d'autres rameurs de Metz.

A bientôt pour quelques photos et d'autres nouvelles de la famille.

 

 

 

05/11/2017

Thibaut a 13 ans

Thibaut a enfin fêté son 13ème anniversaire juste avant le début des vacances de la Toussaint et s'il est un anniversaire attendu avec impatience, c'est bien celui-ci. L'attente a été récompensée par un ordinateur portable qui permet à Catherine d'avoir enfin accès au sien pour préparer ses cours et de retrouver plus facilement ses documents au milieu des multiples jeux téléchargés par Thibaut.

Depuis la parenthèse enchantée de Bali, la vie de la famille a repris son cours normal, avec une attention particulière sur le déroulement de l'alerte éruption qui touche le Mont Agung et qui semble avoir baissé d'intensité ces derniers jours.

Benjamin est reparti poursuivre sa deuxième année de préparation à Troyes et ne peut rentrer que pour les vacances en raison de ses devoirs surveillés programmés le samedi matin.

Vincent a repris les cours à Metz, ainsi que le tennis de table, avec au départ l'intention de ne pas reprendre la compétition faute de temps pour s'entraîner. Toutefois, il s'est finalement laissé inscrire dans une équipe et a réussi à se maintenir au niveau régional en individuel malgré son manque d'entraînement.

Et puis, j'allais oublier l'essentiel à ses yeux : il a enfin dépassé son père en culminant provisoirement à 183 cm mesurés par le médecin !

Thibaut est entré en 4ème et a repris l'entraînement de natation.

Catherine a pris une classe de CP dans la même école que l'an dernier et a repris l'entraînement à l'aviron au club de Metz.

Lors de la journée du patrimoine nous sommes allés avec Catherine visiter Nancy, ville qu'elle ne connaissait pas. Nous avons visité la villa Majorelle, qui était la première maison Art nouveau de Nancy, construite par l'architecte parisien Henri Sauvage pour l'ébéniste nancéien Louis Majorelle, avec la déception de n'avoir pu visiter que le rez-de-chaussée et le jardin. Puis, nous sommes allés au Musée de l'école de Nancy, qui expose une très belle collection de meubles et objets divers caractéristiques de cette école d'art décoratif. Nous avons fini par une promenade en direction de la place Stanislas puis dans la vieille ville médiévale.

Pendant les vacances de la Toussaint, nous sommes restés à Metz.

Nous avons abandonné les enfants une journée pour visiter Luxembourg ville. Après un tour de la ville en bus, qui nous a permis de découvrir ses principaux points d'intérêt et le quartier du Kirschberg, quartier européen et d'affaires aux immeubles dessinés par les plus grands architectes et parsemé d'œuvres d'art monumentales. Puis nous avons découvert la très belle vue sur la vallée de l'Alzette offerte par la corniche qui borde le promontoire sur lequel la vieille ville a été construite et avons visité la casemate du Bock, sur l'emplacement des vestiges du premier château. Nous avons ensuite parcouru la vieille ville, et avons emprunté l'ascenseur panoramique qui nous a descendu dans la vallée de l'Alzette que nous avons longée jusqu'au quartier du Grund.

La vieille ville est très belle et son relief particulier offre de belles vues et de jolies promenades au cœur de grands jardins publics.

Nous avons fait un court aller-retour à Troyes pour accompagner Vincent qui a souhaité s'inscrire comme chaque année au tournoi de tennis de table de son ancien club et se frotter à des adversaires beaucoup mieux classés que lui dans le but d'élever son niveau de jeu.

Nous sommes également allés, avec les enfants cette fois-ci, visiter la ville de Trèves, en Allemagne, au bord de la Moselle. Il s'agit de la plus ancienne ville allemande, fondée par les romains qui en ont fait la capitale de l'Empire romain d'Occident au troisième siècle de notre ère, célèbre notamment pour ses vestiges. Nous avons commencé la visite par la Porta Nigra, monumentale porte de la ville construite par les romains au 2ème siècle de notre ère. Puis nous avons traversé la vieille ville avec quelques belles maisons, visité cathédrale et églises puis avons rejoint les Thermes de l'empereur en traversant le beau parc de l'ancien château du prince électeur avec sa belle façade blanche de style rococo.

Après la visite de la ville nous sommes montés sur le Markusberg qui surplombe la ville de l'autre côté de la Moselle, pour une très belle vue sur la ville et la vallée de la Moselle.

Nous sommes allés à Trèves, puis nous en sommes repartis en direction de Coblence, en longeant la très belle vallée de la Moselle, avec ses coteaux parfois escarpés, parfois plus doux, couverts de vignes  aux feuilles jaunies par l'automne et ses nombreux méandres.

Les vacances sont désormais terminées et Benjamin vient de repartir pour Troyes, dont il reviendra juste avant Noël.

A bientôt pour de nouvelles aventures et quelques photos.

 

 

09/09/2017

Bali (3/3)

Après une bonne nuit de repos bien nécessaire pour se remettre de cette journée marathon, nous sommes repartis pour notre dernière excursion vers la côte Est de l'île et les pentes du Mont Agung, la montagne sacrée et le point culminant de Bali, cet énorme volcan culminant à 3 014m d'altitude.

En route, nous nous sommes arrêtés à la grotte de l'éléphant, Goa Gajah, ornée à l'entrée par un large bas relief, qui devait abriter vers la fin du 11ème siècle un ermitage bouddhiste, puis dans le village typique de Penglipuran. Ce joli village est situé à proximité d'une forêt de bambous, bambou qui a servi de matière première à la construction des nombreuses maisons traditionnelles bien conservées que l'on peut y voir.

Notre destination était le temple de Besakih, étagé sur les pentes du Mont Agung à près de 1 000 m d'altitude. Le "temple mère" est le plus grand, le plus ancien, le plus sacré et le plus vénéré de l'île. Détruit par un tremblement de terre en 1917, reconstruit puis miraculeusement épargné par la dernière éruption du volcan Agung en 1963, il s'agit d'un immense complexe comprenant un grand nombre de sanctuaires dans lesquels le public n'est pas admis, plusieurs temples et une multitude de "merus". Normalement, il est possible de voir l'imposante silhouette du Mont Agung en arrière plan du temple, mais le temps n'était pas au rendez-vous, avec un ciel bouché et quelques averses.

Le soir,  nous avons assisté à un spectacle de danse traditionnelle, proposé dans un théâtre en plein air au centre de la ville d'Ubud. Il s'agissait de la danse de Barong et Rangda, qui met en scène le duel entre les forces du bien et du mal. Créature mythique et sacrée jouée par deux hommes couverts d'une longue toison et d'un grand masque aux crocs effrayants, le Barong  incarne l'esprit qui veille sur chaque village et en chasse les puissance maléfiques. Rangda est la sorcière ennemie du Barong, qui tente, sans succès heureusement, de faire triompher le mal.

Le lendemain, matinée ludique avec la descente de la rivière Ayung en rafting, sous une pluie battante. La rivière s'écoule tranquillement, avec quelques petits rapides de temps en temps pour pimenter une descente qui reste très abordable, dans une vallée étroite au cœur d'une forêt très dense. Dans une clairière formée par un méandre de la rivière, un très bel hôtel a été construit avec soin en matériaux traditionnels. Sur les premiers kilomètres de la descente, les scènes du Mahabarata sont gravées sur la roche noire formant une longue frise spectaculaire.

Au retour, nous avons laissé les enfants à l'hôtel pour faire une promenade dans Ubud sous les averses. Nous avons évité la montagne des singes par crainte de leur agressivité, mais nous avons quand même pu voir dans les rues à proximité quelques macaques inspecter les offrandes déposées sur le trottoir pour y recherche un peu de nourriture.

La ville est peu agréable en raison d'une circulation très dense, avec un grand nombre de commerces d'artisanat local, de bars restaurants, d'hôtels, même s'il y a quelques beaux temples permettant de s'échapper du vacarme et de la pollution. En prenant un chemin de traverse, nous sommes tombés sur une belle rizière dans laquelle nous nous sommes promenés quelques minutes au calme. Nous n'avons pas pu visiter un des musées que propose Ubud, qui étaient déjà fermés.

Avant de quitter Ubud, nous nous sommes promenés dans la campagne environnante et sommes tombés sur un concours de cerfs-volants dans un petit village, pratique très populaire dans l'île, à l'ambiance survoltée.

Nous avons terminé notre séjour dans la station balnéaire de Sanur, au sud de la côte Est de Bali, dans un lieu propice à admirer le lever du soleil lorsque le temps est dégagé, où nous sommes restés 3 jours dans un hôtel décoré par des artistes locaux d'art moderne. La ville comporte une longue promenade en bord de plage de plusieurs kilomètres, interdite aux scooters.

Cette côte est protégée par une barrière de corail, avec une mer qui se retire très loin en marée basse, si bien que l'on ne peut s'y baigner, dans une eau tiède, qu'à marée haute, le matin quand nous y étions. Notre emploi du temps s'est donc partagé entre baignades, lectures sur la plage, promenades le long de la plage ou sur l'estran à marée basse à la découverte des crabes, des étoiles de mer et même d'un serpent de mer. Nous en avons profité pour découvrir le paddle.

J'ai aussi visité le seul point d'intérêt de la ville, le petit musée Le Mayeur, peintre belge tombé amoureux d'une danseuse balinaise et qui a passé sa vie dans une très belle maison traditionnelle balinaise où sont exposées quelques unes de ses œuvres. Faute d'entretien, la villa et les œuvres exposées sont malheureusement en train de s'abimer très vite.

Enfin, c'est de Sanur que nous avons pu apercevoir, pour la première fois, émergeant des nuages à l'horizon, la silhouette impressionnante du Mont Ayung.

Ainsi ce termine le long récit de ces inoubliables vacances, auxquelles on pense toujours malgré la rentrée qui a désormais sonné pour tout le monde.

A bientôt pour de nouvelles aventures et pleins de photos, avec des bonus.