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22/04/2017

Retour d'une semaine en Corse

Nous avons passé la première des deux semaines de congés de Pâques en Corse, à Porticcio, petite ville balnéaire située en face d'Ajaccio.

Avec une famille d'amis troyens, nous avons loué une grande maison avec piscine sur les hauteurs de Porticcio et avons formé une belle troupe de 4 adultes et 5 enfants qui se sont bien entendus pendant tout le séjour.

Autant vous dire tout de suite qu'il a fait beau pendant toute la semaine, avec quelques passages nuageux, du vent un peu frais pour les filles, et des températures agréables.

Nous nous sommes beaucoup promenés sur les sentiers autour de notre lieu de villégiature, dans un maquis très fleuri et embaumant à cette époque de l'année, avec notamment le jaune des genets qui ressortait fortement, mais aussi beaucoup d'autres fleurs blanches ou mauves dont le nom m'est inconnu. Au fond du panorama, côté terre, les sommets Corses étaient encore bien enneigés, offrant un beau paysage.

Nous avons ainsi exploré à pied la Punta Guardiola, langue de terre qui ferme le golfe d'Arena Rossa au sud de Porticcio et en face des îles Sanguinaires, pour rejoindre l'une des 90 tours génoises érigées pour alerter les populations de l'arrivée des pirates venus d'Afrique du Nord pour piller les villages de la côte.

Nous avons marché sur la pointe de la Parata, reconnue récemment "Grand Site de France". Situé à l'est d'Ajaccio, ce cap conique est surmonté d'une tour génoise à laquelle on accède par un escalier raide, et offre une vue imprenable sur les îles Sanguinaires. Après en avoir fait le tour et être monté au pied de la tour, nous avons attendu (à notre tour) le coucher du soleil pour espérer voir les îles se parer d'une couleur rouge. Mais si le spectacle était au rendez-vous dans le ciel, les îles n'ont pas pris la couleur attendue, créant un sentiment de légère déception parmi les quelques spectateurs et photographes présents.

Nous sommes retournés quelques jours plus tard près de la pointe de Parata, pour longer la côte vers le nord, par un étroit sentier tracé dans le maquis, et rejoindre la belle plage du grand Capo. Nous nous y sommes baignés une première fois avec tous les enfants sauf Vincent, dans une eau assez fraîche mais néanmoins plus agréable que celle de la piscine qui faisait un peu cryothérapie, même si Thibaut et Benjamin s'y sont également baignés avec leurs copains.

Nous nous sommes baignés une seconde fois sur une plage au sud de Porticcio, après une belle promenade sur un sentier de crête entre la col de Chenova et le joli petit village d'altitude de Coti-Chiavari, qui jouit d'une vue exceptionnelle sur la baie d'Ajaccio.

Nous nous sommes promenés à plusieurs reprises dans Ajaccio, ville qui recèle quelques beaux bâtiments et quelques places agréables, mais qui ne nous aura pas laissé un souvenir impérissable, la circulation routière omniprésente sur les principaux axes du centre et du bord de mer rendant la promenade peu agréable, et encore nous n'étions pas en plein été.

Nous avons également fait quelques expéditions plus éloignées de nos bases à la découvertes d'autres aspects de l'île de beauté.

Nous avons ainsi pris le train pour rejoindre Corte. L'objectif de ce voyage n'était pas tant de visiter Corte que de bénéficier des très beaux paysages qu'offre cette liaison ferrée qui emprunte d'abord la vallée de la Gravona, avant de rejoindre la forêt de Vizzavona, au pied du Monte d'Oro, puis Corte. A Corte, nous avons parcouru la ville haute perchée au dessus de la vallée du torrent de Tavignano, sa place Paoli, ses églises et chapelles ainsi que ses vieilles maisons en pierres aux toits en lauzes, malheureusement dans un état de conservation souvent très mauvais. Nous avons également visité la citadelle surplombant la ville haute. Désertée aujourd'hui par les légionnaires, elle accueille le musée de la Corse et sa collection d'objets restituant la vie pastorale traditionnelle de l'île.

Nous avons également fait le voyage (2h20 de route pour 120 km environ) vers Bonifaccio, très belle vieille ville construite sur une falaise calcaire érodée par les éléments. Nous avons parcouru ses ruelles, visité ses églises, affronté la descente et la montée de l'escalier du roi d'Aragon et visité son bastion, avant de descendre sur la plage qui est au pied du "grain de sable", puis de nous promener au sommet de la falaise au sud de la ville. Je suis aussi allé voir le cimetière marin de la ville, et ses allures de village de caveaux, les caveaux n'étant pas enterrés, mais construits sur le sol côte à côte. Au retour, nous avons fait un stop pour une balade sur le port et vers la plage de Propriano, ville dont nous n'avons pas vu quels étaient ses attraits. Nous aurions sans doute mieux fait de nous arrêter à Sartène, mais les enfants n'avaient aucune envie de se promener dans une ville de montagne.

Enfin, nous avons parcouru la vallée de la Prunelli en direction de Bastellica, village de bergers et d'éleveurs de cochons corses perché à 800 m d'altitude, près de la station de ski du Val d'Ese. La vallée de la Prunelli est une belle vallée, parsemée de charmants villages d'altitude comme Ocana, et sur laquelle a été créé le lac artificiel de Tolla, le seul de l'île. Après Bastellica, nous avons pris la direction du Val d'Ese pour découvrir, outre de beaux paysages, une montagne pelée, pour partie incendiée l'année précédente et survolée par des milans royaux à la recherche de proies. Et au retour, nous nous sommes arrêtés près de la cascade de Sant'Alberto. Sur la route, nous avons croisé une troupe de chèvres et un grand nombre de cochons, manifestement assez indifférents à la circulation automobile.

Voilà, vous savez l'essentiel de la très agréable semaine que nous avons passée en Corse avec nos amis, à une période où l'île est très agréable à visiter, avec sa végétation verte et fleurie à la fois, loin des chaleurs accablantes de l'été et de la foule de touristes.

A très bientôt pour les photos.

 

26/02/2017

De retour des Ménuires

Depuis les fêtes de la Saint-Nicolas, beaucoup de choses se sont passées à Metz.

Nous avons  passé les fêtes de Noël à Courbevoie chez Papy et Mamie, comme chaque année, avec la petite famille du frère de Catherine, puis nous avons fait un tour à Lyon, pour voir mon Père, et nous sommes rentrés passer le Nouvel An tranquillement avec les trois enfants réunis, les amis qui devaient venir nous voir ayant jeté l'éponge pour cause de grippe.

Nous avons pu assister à deux matchs de poule du championnat du monde de Handball qui se déroulaient à Metz. Le premier que je suis allé voir seul, Tunisie - Espagne, était un beau match, disputé presque jusqu'au bout grâce à une défense héroïque du gardien tunisien, dans une très belle ambiance dominée par les Tunisiens mais avec un fort répondant espagnol. Le second, Espagne - Angola, était par trop déséquilibré pour que le spectacle soit intéressant, avec, au résultat, deux fois plus de buts pour les espagnols que pour les angolais.

Le mois de janvier a aussi été marqué par une longue période de temps froid, avec peu de neige, mais beaucoup de givre et surtout le gel de l'ensemble des lacs et cours d'eau, un gel facilité par les débits très faibles des rivières en cet hiver sec. C'est ainsi que la Moselle était complètement gelée sur toute sa largeur. Ce gel a évidemment perturbé l'activité d'aviron de Catherine, qui n'a pas eu le temps d'installer des patins sur son bateau et qui a du se tourner vers l'ergomètre.

Pour ce qui me concerne en course à pieds, le gel est évidemment moins gênant, il suffit de se couvrir un peu plus, et Metz compte une hall d'athlétisme avec un anneau de 200 m, dans laquelle nous nous sommes réfugiés avec le groupe d'entraînement de temps en temps le soir, quand le froid était trop mordant. Cela n'a pas empêché la saison de cross de se dérouler normalement avec des courses satisfaisantes pour moi, dans une discipline que je n'apprécie que très moyennement.

Le gel m'a permis de faire quelques photos, que je mettrai prochainement sur le blog.

Fin janvier, nous nous sommes retrouvés avec quelques rameurs de la Basse-Seine, notre ancien club d'aviron de Courbevoie, dont parrain Pascal et parrain Max, près du col de la Schlucht, dans les Vosges, à la ferme des rennes, pour un week-end de ski de fond. Thibaut est venu avec moi, pour être avec son parrain Max, et Catherine nous a rejoint juste le samedi, pour une belle journée de marche en raquette vers la route des Crêtes et le lac Vert. J'ai fait du ski de fond les deux jours et Thibaut a fait une journée de raquettes avec son parrain et sa maman et une matinée de ski de fond sur la route des Crêtes où il a découvert les joies du skating. Nous avons eu un superbe week-end avec beaucoup de neige au sol, un grand ciel bleu, et des températures moins froides que dans le fond des vallées.

Au retour, Pascal et Sylvie ont fait une halte à la maison avant de repartir pour Paris le lundi matin, ce qui leur a permis de couper le voyage, d'éviter les bouchons du dimanche soir en région parisienne et, enfin, de déguster une bonne bouteille de champagne.

Enfin, pour les vacances de février, nous avons décidé de repartir aux Ménuires, en Savoie, au cœur du domaine skiable des Trois Vallées. En effet, l'an dernier la neige omniprésente ne nous avait pas permis d'apprécier à sa juste valeur l'ensemble du domaine. En outre Vincent avait été privé de ski par une fausse fracture consécutive à un choc avec une skieuse dès la première matinée de ski. Cette année, le temps a été à l'exact opposé de l'an dernier : pas un flocon de neige dans le ciel et un soleil omniprésent, avec des températures clémentes qui ont fait fondre une grande partie de la couche de neige présente à notre arrivée.

Avec le soleil, nous avons pu découvrir une très grande partie du domaine skiable réputé pour être le plus grand du monde, avec de longues excursions vers Courchevel et ses œuvres d'art exposées en haut des pistes, Méribel et Val Thorens.

Toute la famille a donc bien pu profiter de cette belle semaine, sans aucun bobos à déplorer.

A bientôt pour quelques photos.

 

 

 

 

11/12/2016

Saint-Nicolas à Metz

Metz est en pleine effervescence en cette période de l'année.

Les marchés de Noël ont pris possession de toutes les places de la ville, avec leurs chalets et leurs odeurs de vin chaud à la cannelle, de chocolat et de gaufres.  La ville et le Conseil général rivalisent d'idées pour illuminer la ville, ce dernier ayant mis en place un très beau sentier éclairé d'une multitude de lanternes personnages colorées, posées au sol, suspendues aux arbres ou flottant sur la Moselle. Une grande roue a également été installée devant la Cathédrale et nous n'attendons plus que le moment propice pour y aller et bénéficier d'une vue aérienne sur le quartier médiéval de Metz.

Le week-end dernier a été consacré à Saint-Nicolas, avec l'illumination par la compagnie Carabosse du Temple et de son jardin et de nombreux spectacles dont celui, aérien, d'une compagnie belge, la Theater Tol qui a émerveillé les milliers de spectateurs rassemblés sur la place de la Comédie. Un peu avant, Saint-Nicolas et le Père fouettard ont défilé à travers la ville au milieu d'une foule compacte ayant bravé le froid pour ramasser les bonbons lancés par les aides de Saint-Nicolas répartis dans des chars décorés.

Avant, nous avons passé des vacances de la Toussaint très tranquilles, à la maison, avec notre Benjamin qui a retrouvé avec plaisir ses parents, ses frères,... et sa connexion internet, après une longue absence. Papy et Mamie sont venus nous voir quelques jours, ce qui leur a permis de voir comment nous sommes installés et de découvrir un peu Metz.

Catherine, qui avait repris l'aviron, n'a pas mis longtemps pour faire parler sa classe et la poudre. Inscrite en 4 yolette mixte à une tête de rivière à Metz, elle a en effet remporté la course avec son équipage sans coup férir. De là à ce qu'elle fasse les prochains championnats de France, il n'y a qu'un pas que je me garderai bien de franchir..., même si elle n'hésite pas à braver le froid et à aller ramer par des températures négatives et sur un bassin qui était, samedi dernier, en partie pris par les glaces.

Toute la famille se porte bien, même si Vincent et Benjamin ont été malades à une semaine d'intervalle, avec tous les deux plusieurs affections, dont une otite, qu'ils se sont communiquée malgré la distance de 260 km qui les sépare.

Enfin, je ne vais pas vous quitter sans signaler que Thibaut a fêté ses 12 ans le 19 octobre dernier, avec en cadeau une belle voiture télécommandée qu'il fait régulièrement rouler sur le parking du collège en face de chez nous.

Toute la famille se joint à moi pour vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël et de fin d'année et vous dire à bientôt pour de nouvelles aventures.