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28/05/2012

Mai dans l'Aube

Pour la première fois depuis que nous sommes dans l'Aube, nous avons sorti le mobilier de jardin à l'occasion de ce week-end de Pentecôte estival et avons fait un barbecue. En effet, l'an dernier, la pelouse était impratiquable en août et en septembre et cette année, les précédents week-ends ont été soit arrosés,  soit trop frais pour faire manger une Catherine dehors, soit occupés par les compétitions sportives des un(e)s ou des autres.

Nous avons aussi profité de ce week-end pour aller enfin nous promener car le rythme des promenades est beaucoup moins intensif qu'il ne l'était dans les Ardennes. J'avais décidé d'aller dans le pays d'Othe, mais les enfants, à vrai dire peu enthousiastes à l'idée d'une promenade, ont insisté pour aller se promener en forêt. Direction donc les lacs et la forêt d'Orient, pour tenter une promenade dans la forêt de Larivour, dans la commune de Lusigny-sur-Barse, près du lac d'Orient.

Mais arrivés sur place, nous nous sommes vite rendus compte que ce ne serait pas possible car nous n'étions pas tout seuls. Une armée de moustiques assoiffés de sang nous attendait de pied ferme, si j'ose dire, et nous est tombée dessus à trompes raccourcies dès nos premiers pas dans la forêt.

Nous avons parcouru ainsi quelques centaines de mètres dans les sentiers, en bougeant les bras dans tous les sens et en se tapant dessus, tentant de lutter en vain contre les escadrilles d'insectes piqueurs vrombissant dans nos oreilles et attaquant chaque morceau de notre peau exposé, et leur surface était grande par cette chaude après-midi de printemps. Un spectateur de notre petite famille nous aurait pris pour des fous échappés de l'asile.

Nous nous sommes donc réfugiés sur la digue du lac avec nos boutons et avons fait en aller-retour la fin du trajet de la promenade sur la vélo-voie qui longe le lac, à regarder les oiseaux d'eau, les grenouilles et deux couleuvres nageant dans l'eau.

Aujourd'hui, nous sommes allés aux foires de Champagne, qui battent leur plein cette semaine à Troyes. Les enfants sont restés plusieurs heures sur les stands de l'armée de l'air qui avait déplacé, pour l'occasion, un Mirage 2000, un Jaguar et toute une batterie de simulateurs de vol ou de siège éjectable. Et comme au début, il y avait peu de monde, ils ont pu s'en donner à coeur joie. Les enfants sont revenus avec des posters et des pin's d'avions. A signaler aussi un très beau stand des comices agricoles et de la fédération de chasse, sur le thème de la vigne, avec reconstitution d'un vignoble agrimentés d'animaux sauvages empaillés, et exposition d'animaux de ferme vivants.

Auparavant, début mai, j'avais emmené la famille faire une petite promenade à Montgueux, qui est à la fois un village et une colline, qui culmine à 270 m au-dessus de la plaine de Troyes et qui offre de très beaux points de vue. Compte-tenu de son exposition et de son sous-sol calcaire, cette colline comporte 200 hectares de vignes compris dans l'appellation Champagne et une quinzaine de producteurs de ce délicieux breuvage.

Un week-end précédent, nous sommes allés, avec Benjamin et Thibaut, à Marigny-le-Châtel, petit village de la plaine auboise, pour voir une présentation de cerfs-volants géants. Le spectacle était captivant, avec quelques belles démonstrations de chorégraphies à plusieurs cerfs-volants.

Pour le reste tout la famille va bien. Thibaut a enfin perdu son incisive du haut qui partai vers l'avant, mais maintenant, c'est la seconde qui a pris le relai. Il a eu son diplôme de "sauvenage", qui lui permet de faire des compétitions. Benjamin soigne toujours sa tendinite à l'épaule, bien que le corps médical soit partagé entre la tendinite et la contracture, et ne peut toujours pas nager. Il a ainsi fait forfait pour deux compétitions. Vincent a fini sa saison de tennis de table avec une médaille du mérite remise pas son club. Catherine a commencé quelques compétitions de tennis avec son équipe et a trouvé une copine pour jouer le mardi.

A bientôt pour de nouvelles aventures auboises.

 

 

27/04/2012

Back from London

Nous revoici après un long silence qui a ponctué un mois d'avril où peu de choses notables se sont passées pour la famille.

Nous revenons tout juste de Londres où nous avons passé quatre jours de notre première semaine des vacances de Pâques.

Dimanche, après avoir accompli notre devoir électoral, nous sommes partis passer la fin d'après-midi puis la nuit à Paris afin de pouvoir embarquer sur l'Eurostar à la première heure, en fait 6 heures 30, lundi matin.

Nous avons passé la soirée chez Marc, Valérie et leurs enfants, et Marc nous a très gentiment proposé de se lever à 5 heures du matin pour nous conduire gare du Nord. Nous l'en remercions vivement car j'en connais peu qui l'aurait fait, surtout pendant leurs vacances.

Après un voyage sans encombre, et grâce à un décalage horaire favorable, nous avons débarqué à Londres sous un soleil voilé, peu après 8 heures. Après nous être délestés de nos bagages à l'hôtel, nous sommes partis à l'assaut de la capitale britannique et de ses monuments.

Première destination, Buckingam Palace via Green Park, pour assister à la relève de la garde. Mais pas de chance, à cette époque de l'année, cette relève n'a lieu que tous les deux jours et le bon jour n'était pas le lundi, malgré la présence de la Reine au château. Nous avons donc jeté un oeil sur l'environnement du palais, avec le Mall, pavoisé aux couleurs de l'Union Jack, le mémorial de la Reine Victoria et Saint-Jame's Park et son bassin où flottent quelques pélicans.

Pour éviter les premières gouttes d'une pluie qui n'allait plus nous quitter de la journée, nous nous sommes réfugiés quelques instants dans le magasin dédié à la Reine, où l'on trouve ce que consomme la Reine et toutes sortes d'objets qui peuvent supporter son auguste portrait. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers Victoria Station, puis la Cathédrale de Westminster, un imposant bâtiment rouge à bandes blanches. Nous avons visité rapidement ce monument dont le plafond de la nef est noirci, mais dont les murs et colonnes sont en marbres de différentes couleurs et dont les murs et plafonds des bas côtés sont ornés de très beaux décors en mosaïques.

Nous avons ensuite visité, beaucoup plus longuement et écouteurs de notre audio-guide collés aux oreilles, l'Abbaye de Westminster, haut-lieu des couronnements et des enterrements des monarques britanniques et qui comporte les sépultures de quelques célébrités, notamment des arts et des lettres. L'édifice vaut d'y passer quelques heures avec sa nef, son autel et ses très nombreuses petites chapelles aux monuments funéraires tous plus richement ornés les uns que les autres.

Après être passés devant la House of Parliement et la tour de Big Ben, nous avons trouvé un pub accueillant près de la Tamise où nous avons goûté à la cuisine traditionnelle anglaise, avec ses célèbres fish and ships et pies à la viande, agrémentés de petits pois vert pêtant.

Nous  nous sommes ensuite dirigés vers Trafalgar Square où avons pris un bus à deux étages qui nous a fait faire le tour de Londres et de ses monuments, avec commentaires en français. Cela nous a permis de nous reposer après notre courte nuit et Thibaut en a profité pour faire une belle sieste.

Le soir, j'ai échoué à emmener la famille visiter Soho et son quartier chinois, mon légendaire sens de l'orientation m'ayant conduit dans une direction opposée à celle souhaitée.

Mardi matin, le ciel était plus clément avec même quelques éclaircies. Direction la Tour de Londres que nous avons visitée en 4 bonnes heures. Nous avons tout vu : la tour blanche qui abrite les célèbres joyaux de la couronne, qu'une affluence restreinte en cette période de l'année nous a permis de bien admirer, mais aussi une belle collection d'armes anciennes et d'armures. Le chemin de ronde, avec ses tours abritant les appartements royaux, ses statues d'animaux exotiques rappelant que la Tour de Londres a aussi été une ménagerie, avec même un ours polaire attaché à une corde pour pouvoir pêcher dans la Tamise, et sa porte des traitres par où entraient toutes celles et tous ceux qui étaient condamnés pour traitrise à la nation ou à la monarchie. Le musée des fusilliers de la Reine, la tour sanglante où étaient emprisonnés les traitres qui allaient mourir, avec leurs "grafitis" d'une qualité très supérieures à beaucoup de ceux que l'on voit aujourd'hui et ses corbeaux aux ailes rognées pour assurer la pérennité de la monarchie britannique.

Nous sommes revenus vers Westminster en bateau, avec des explications uniquement en anglais cette fois-ci, pour faire un tour sur London Eye. Du haut de cette grande roue installée en 2000, qui culmine à 135 m d'altitude et fait sa révolution en 30 minutes, à l'intérieur de capsules spacieuses transparentes, nous avons pu admirer Londres et ses environs vus du ciel. Il paraît que par temps clair, on peut même apercevoir le château de Windsor à 40 km.

Revenus sur terre nous avons longé la Tamise jusqu'à Waterloo Bridge, puis pris en direction de Covent Garden, Leicester Square - et son magasin MnM's très impressionnant - et enfin Soho et son quartier chinois vers lequel j'ai enfin réussi à guider la petite famille. Nous y avons mangé dans un bon restaurant chinois, avec la découverte des baguettes pour les enfants. La famille a apprécié cette cuisine exotique, sauf Thibaut, qui n'aime décidément pas grand-chose.

En guise de promenade digestive, nous nous sommes dirigés vers Picadilly Circus et ses écrans publicitaires géants, pour rentrer en bus à l'hôtel.

Après une nuit réparatrice, nous nous sommes réveillés sous une pluie portée par un vent tempêtueux. Il fallait élaborer un programme privilégiant l'intérieur. Direction donc Saint-Paul's Cathedral pour une longue visite de ce très beau et majestueux monument. Après avoir admiré à loisir sa nef, ses bas côtés et son autel aux plafonds richement ornés, nous avons gravi près de 600 marches pour rejoindre la galerie des murmures à l'acoustique étonnante, puis une première galerie extérieure battue par la pluie et le vent, et enfin une dernière galerie extérieure au sommet du dôme, pendant une acalmie entre deux averses. Nous avons terminé par la crypte, sorte de Panthéon Britannique, où un court film explique bien le rôle que joue cette Cathédrale dans l'histoire de Londres, du grand incendie de 1666 au mariage de Lady Di en passant par la fin de la 2ème guerre mondiale et le Blitz.

Après un repas traditionnel dans un pub, nous avons traversé la Tamise par le Millenium Bridge pour rejoindre la Tate Modern, musée d'art moderne. Le commentateur de la croisière avait expliqué, pour faire un bon mot, que ce musée était gratuit, mais que, quand on le visitait, on découvrait le pourquoi de cette gratuité, et il n'avait pas totalement tort. Il expose en effet un certain nombre d'oeuvres, qui n'ont d'oeuvre que la longue explication donnée par l'artiste à l'appui de son geste... Thibaut, en tous les cas, a jugé que c'était du grand n'importe quoi et qu'il pourrait très bien en faire autant, voire mieux ! Il expose toutefois aussi quelques très belles oeuvres.

A la sortie, les averses s'étant espacées, nous avons longé la Tamise jusqu'au London Bridge que nous avons emprunté pour rejoindre la City, en passant devant The Monument, puis rentrer à l'hôtel en métro.

Le soir nous sommes ressortis en direction de la Tour de Londres, pour assister à la Ceremony of the Key. Il s'agit d'une cérémonie rituelle, répétée tous les soirs, au cours de laquelle on rejoue une scène rappelant l'époque où un gardien était chargé de fermer la Tour à clé, entouré d'une escorte militaire pour ne pas être attaqué, qui est aussi l'occasion de rendre un hommage militaire quotidien à la Reine et à la monarchie.

Jeudi, dernière journée à Londres, le soleil matinal s'est montré trompeur car il a vite été remplacé par des showers abondantes. Direction à nouveau Buckingam Palace pour y voir la relève de la garde. Mais cette fois-ci, c'est la forte averse qui a conduit à l'annulation de la cérémonie. Nous avons donc pris Constitution Hill, en direction du monument à la gloire du Duc de Wellington pour rejoindre le quartier chic de Knightsbridge et son grand magasin chicissime célèbre : Harrod's. Nous nous sommes ensuite promenés dans le quartier de Kensington, l'un de ceux où la proportion de Rolls et de Bentley est la plus forte. En début d'après-midi, nous sommes retournés prendre nos affaires à l'hôtel en traversant Hyde Park à la rencontre de ses écureuils gris fort peu sauvages. L'un d'eux est même venu prendre une bogue dans la main de Thibaut, en le griffant. Depuis Thibaut est fâché avec ce petit animal pourtant sympathique, mais, au royaume de la vidéosurveillance, nous avons pris sa photo pour le dénoncer à la police...

Après un stop chez Papy Jean et Mamy Lène, nous sommes rentrés ce jour, des souvenirs plein la tête et de la fatigue plein les jambes et les pieds, surtout des enfants qui ont très bien marché. Il leur reste un peu plus d'une semaine de vacances pour récupérer.

A bientôt pour une sélection de photos.

10/03/2012

De retour d'une semaine de ski à Flaine

Avant toute chose, il me faut vous annoncer que Thibaut n'a plus toutes ses dents. Et oui, à près de 7 ans et demi, il a enfin perdu une, non, que dis-je, deux dents la même journée ! Que de travail et de dépenses pour la petite souris de la famille, qui nous a apparemment suivie de Charleville à Saint-Julien. Elle a dû se faufiler dans un de nos cartons sans que nous nous en rendions compte...

Comme nous nous y sommes pris très tard, nous n'avons rien trouvé à louer aux Gets pour les vacances de février. En outre, je craignais la douceur de cet hiver et le manque de neige à basse altitude ou une neige trop mauvaise. Nous nous sommes donc tournés vers une station plus en altitude et avons choisi Flaine, en Haute-Savoie, pas très loin des Gets, mais à une altitude comprise entre 1 500 et 2 500 m qui nous laissait espérer un enneigement de qualité.

Flaine est une station moderne, constituée de grands immeubles tournés vers le Sud, qui n'a rien à voir avec le village traditionnel des Gets. C'est une station sans voiture ou presque, avec des parkings extérieurs et un système de navettes pour rejoindre le front de neige.

Elle comporte un domaine skiable plus important, relié à celui des Carroz d'Arrache, de Samoens et de Morillon, qui, de ce fait, s'étage entre 1 000 et 2 500 m, avec une grande diversité de pistes et de paysages : des pistes dans les sapins, sur les domaines des villages et des pistes tracées au milieu de grandes étendues de neige, au pied de parois rocheuses, du côté de Flaine. Beaucoup de ces pistes sont très longues et permettent de réaliser de très belles descentes.

Les hauteurs de la station offrent une vue imprenable sur la chaîne du Mont-Blanc d'un côté et sur la vallée de Cluses et la chaîne du Jura de l'autre.

La météo nous a été favorable avec des températures fraîches jusqu'au jour du départ, qui ont permis de maintenir la qualité de la neige sauf sur les portions de pistes les plus exposées, un bon ensoleillement et quelques chutes de neige qui nous ont permis de profiter d'une bonne poudreuse.  Les chutes de neige ne nous ont véritablement gêné pour skier que le jeudi en raison d'une visibilité très faible le matin et d'un froid vif qui mordait les joues des enfants.

Thibaut a passé sa 3ème étoile avec Myrtille, une jeune monitrice stagiaire qui a remplacé au dernier moment Andrée, initialement prévue pour s'occuper de Thibaut et qui devait certainement, si l'on en croit son prénom, appartenir à une des générations qui ont précédé celle de Myrtille. Ils se sont très bien entendus et Thibaut à bien progressé.

Vincent et Benjamin n'ont pas voulu prendre de cours mais se sont inscrits pour passer la flêche. Au final, Benjamin a eu deux fois sa flêche de bronze, échouant à moins de 2 secondes de la flêche d'argent, tandis que Vincent est rentré bredouille, échouant à sa deuxième tentative à 2 secondes de la fléchette.

Il faut dire que contrairement aux Gets, où à chaque inscription, les candidats avaient 2 manches pour tenter de décrocher un trophée, à Flaine, il n'y avait qu'un seul passage par inscription ce qui désavantage les enfants de la plaine qui n'ont pas l'habitude de faire des compétitions de ski.

Je pense qu'ils tenteront à nouveau leur chance l'année prochaine.

Nous avons aussi pu voir un groupe de chamois à la recherche de nourriture au pied d'une barre rochause surplombant les pistes, un soir de neige, à l'heure de la fermeture.

Nous avons donc passé une très bonne semaine de ski et la station de Flaine a conquis toute la famille, déjà prête à y retourner l'an prochain.

A bientôt pour de nouvelles aventures.